Amants, heureux amants...A force de voir ce nom cité en référence un peu partout, je me suis lancée. Larbaud est surtout connu pour un monumental journal.
Bon, quand vous voyez un titre pareil et une époque pareille (les années 20), vous commencez à rêver.
Eh ben, je vous fais atterrir tout de suite, moi !
Je l’ai trouvé soporifique...
Je m’attendais à une langue châtiée, élégante, fleurie, que sais-je ! Eh bien, rien. Un style plat, monotone, sans saveur...
C’est un recueil de 3 nouvelles.
La première : un type vit avec une femme mûre, dont il est l’amant si j’ai bien compris. Quand dès les premières pages, on nous annonce la venue de fées. Oui, de fées. Déguisées en plus (j’ai rien capté au truc !) Le lecteur, interdit, se demande si c’est allégorique, imaginaire...ou réel. En fait, c’est un procédé stylistique pour présenter la fille de la dame mûre, une nymphette de 15 ans, que naturellement il va courtiser aussi.
D’une
mère pierre deux coups, comme dit l’autre.
L’ingénue aurait donc l’allure d’une fée ? L’image est tellement mal amenée qu’on reste dans l’attente, dans l’attente d’une révélation...qui n’arrive pas.
On embarque dans une historiette glauque, donc, non creusée où les émotions (quand y en a !) sont mal décrites et ne suffisent pas à masquer l’absence de fond.
Je sais que je suis dure mais cet auteur est tant vanté. Quelle déception !
Quelqu’un l’a lu ?
Ps : pour édulcorer mon odieux post assassin, je pense avoir choisi un de ses livres mineurs.
Re PS : mais c’est vrai, mon post est cruel.