hervé Guibert

Mes parents Hervé Guibert chez Folio.

règlements de comptes en famille.

j'ai lu le protocole compassionnel qui est son récit du sida, avec des pages étonnantes sur lamaladie, la fibroscopie. La fin m'avait irrité car le narrateur faisait intervenir des charlatans aux mains desquels il se remettait.
A quelles extrémités la maladie ne peut-elle contraindre ? c'est sans doute ce qu'il fallait en penser ...

chez Folio.

Ce journal en forme de testament regroupe quinze années de notes sur l'amour impossible, la solitude, le sexe, les rêves, l'homosexualité, la lecture et l'écriture, la photographie, la famille, la maladie et la peur de la mort.

un compte rendu complet pour lecteurs avertis.

Sous le regard d'Hervé Guibert, les sujets les plus anodins acquièrent une incroyable force poétique. Il a également photographié, sans pudeur ni complaisance, la progression de sa maladie. Il est mort en 1991, à 36 ans, emporté par le sida.

commente l'Express pour l'exposition à la maison européenne de la photographie Paris IVe.

C'est vrai que certaines photographies d'Adjani sont très reussies. J'avoue pourtant ne pas être un adorateur d'Hervé Guibert.

J'ai vu le film où il demandait à une vieille femme - qui mangeait dela confiture, s'il ne valait pas mieux se suicider plutôt que de rester comme elle était en maison de retraite...

J'attends toujours de lire un bon ouvrage d'Hervé Guibert.

Le début de son protocole compassionnel est interessant. Est-il le seul à passer des examens médicaux ? on le croirait, à le lire.

J'ai trouvé qu'il portait beaucoup d'attention à sa personne. Avec un sort peu enviable, il est vrai.

Lettres à Eugène, par Hervé Guibert et Eugène Savitzkaya,
Gallimard, 128 p.,

En tout, une petite centaine de lettres, dont certaines ne font pas plus de quelques lignes et pourtant saisissent le lecteur. Parce que l'amour y est réduit à son noyau intime, à la pure expérience de l'autre, à l'entêtante attente de la lettre qui ne vient pas, à la psalmodie de l'absence. Le manque de Guibert est contagieux.

On avait promis un fil pour Eugène savitzkaya.

Hervé GUIBERT a accédé à la notoriété avec son ouvrage "A un ami qui ne m'a pas sauvé la vie". Avant ce livre, il n'était connu que des lecteurs curieux et de certains lecteurs du journal "Le Monde" dans lequel Hervé Guibert chroniquait des expo photos à une époque où ce journal ne publiait pas de photos.
Hervé GUIBERT a écrit l'un des plus beau livre qu'il soit sur la photographie : "L'image fantôme". Je ne peux que vous en conseiller la lecture : toute la culture, la sensibilité de l'auteur, l'acuité et l'intelligence de son regard inonde ces pages de lumière.

Il y a bien sûr "Fou de Vincent" pour lecteur averti, "Mauve le vierge" splendide recueil de nouvelles.

Hervé GUIBERT fut publié tout jeune chez Régine Desforges avec "La mort propagande". La mort aura étendu ses ailes noires au dessus de ce jeune homme, projetant une ombre parfois glaciale sur certains passages de ses œuvres, certaines de ses photographies et le film qu'il tourna sur ces derniers jours.

Hervé GUIBERT restera cet homme blessé qui inspira Patrice Chéreau pour le film éponyme.
A mon sens, il est et restera un auteur phare de la littérature française car ces textes ne vieilliront pas. Quand nous même seront poussière, des lecteurs d'une autre époque se laisseront bercer et captiver par l'œuvre de celui qui repose dans l'ile d'Elbe.

Un article sur Hervé GUIBERT : http://editionsqsb.wordpress.com/2012/08/14/autographe-dauteur-herve-guibert/

bonne idée de parler de lui.
 
j'avais lu le protocole compassionnel dont le début était interessant, mais la suite, décevante à mes yeux. La maison européenne de la photographie à Paris a exposé plusieurs de ses clichés, notamment avec Isabelle Adjani

deux parutions récentes : lettres à Eugène, correspondance 1977-1987, Gallimard 140 p. et Vice hervé guibert gallimard, textes et photos 137 p.

leslettres sont adressées à Eugène Savitzkaya avec lequel guibert entretenait des rapports proches puis distendus.

Pour en avoir une idée, lire le magazine litteraire d'avril 93 pp 94 sq.

Qu'est-ce qu'il reste d'un livre quand on l'a lu il y a longtemps ? J'ai lu la trilogie il y a un moment. Je me souviens des propos sur les moeurs de Musil, sur les relations entre Adjani et Niels Arestrup (je ne sais plus quel nom il leur avait donné). Je me souviens de la discription clinique de sa maladie : le sentiment que son sang est nu, l'impression, tant il est épuisé, que ses jambes sont des trompes.

Solweig a écrit:

Qu'est-ce qu'il reste d'un livre quand on l'a lu il y a longtemps ?

Pour moi, il reste deux ou trois éléments :

-d'abord la fibroscopie dont il parle et qui fait peur, les malaises dans le bus.

-deux autres élements qui ne m'avaient pas trop plu : sa fréquentation des magasins de mode - "comme les garçons", et le recours à un guérisseur/mage/charlatan au Maroc.

Mais j'admets bien qu'on puisse, sous l'effet de la maladie, avoir recours à toute pratique. J'ai donc mauivaise conscience vis-à-vis de Guibert, c'est pourquoi je note sur ce fil tout ce qui le concerne, de près ou de loin, pour tenter une nouvelle approche.