Camilla Läckberg

En Suède, les trois premiers volumes des aventures d'Erica Falck, de Camilla Läckberg, Le prédicateur, Le Tailleur de pierre, La Princesse des glaces se sont vendus à 1,3 million d'exemplaires. En France, chacun d'eux s'est vendu à 700.000.

« L'Oiseau de mauvais augure », par Camilla Läckberg,
Actes Sud, traduit du suédois par Lena Grumbach
et Catherine Marcus.


L'inspecteur Patrik Hedström voudrait participer davantage aux préparatifs de son mariage avec Erica Falck, mais il n'a pas une minute à lui. La ville de Tanumshecle s'apprête en effet à accueillir une émission de téléréalité et ses participants avides de célébrité, aussi tout le commissariat est mobilisé pour éviter les débordements de ces jeunes incontrôlables.
D'autant qu'une femme vient d'être retrouvée morte au volant de sa voiture, avec une alcoolémie hors du commun. La scène du carnage rappelle à Patrik un accident similaire intervenu des années auparavant

presentation par bibliobs

Je les ai tous lus et je suis devenue une inconditionnelle. J'aime beaucoup le style de Camilla Lackberg et j'apprécie aussi de découvrir son pays ... que je ne connais pas. Comme tous ses romans se passent dans la même petite ville, les paysages ainsi que les habitants nous deviennent familiers.
C'est une technique très habile pour impliquer le lecteur .... en plus du suspense !

Que les fans de Läckeberg se réjouissent, elle a écrit quatre autres romans qui n'ont pas encore été traduits en français.

2006 – Snöstorm och mandeldoft
2007 – Tyskungen
2008 – Sjöjungfrun
2009 – Fyrvaktaren

Les danois en sont à Sjöjungfrun traduit par Havfruen (la sirène). Je l'ai vu absolument partout dans les librairies. Je suppose qu'elle a un succès monstre dans toute la Scandinavie. Elle était également présente au Bogforum (salon du livre) de Copenhague à l'automne dernier.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire un de ses livres mais je vais finir par m'y mettre.

Moi aussi j'ai lu ses quatre livres et j'ai bien aimé. Les personnages principaux sont sympathiques et nous suivons leur évolution au fur et à mesure des enquêtes.


Ce sont des livres agréables à lire et je suis bien contente d'apprendre que 4 autres m'attendent ..... dommage que je ne sache pas lire le suédois

J'ai commencé le Prédicateur.

Me voilà en train d'abandonner !

Je n'y vois rien que le néant (si on se réfère aux poids lourds du genre).

Du quotidien, du banal, des digressions lassantes, des noms tous pareils (Johan, Jacob, Johannes, etc... On s'y perd sans cesse, elle manque d'imagination à ce point là ?), aucune atmosphère (or, c'est ce que j'attendais en priorité).

Des personnages fades : des gamines rêvant de gloriole, caricatures des pin-ups de sitcoms, des flics pas trop futés, une héroïne enceinte jusqu'aux dents aimant barboter dans le crime (réaliste, ça ? Toute femme enceinte sait bien que NON...)...

Psychologie des personnages : le vide.

Eh ben...

C'est ça, Camilla Läckberg ?


Je suis agacée par tout ce battage médiatique autour d'elle...

Puis agacée tout court, tiens.

Je ne partage ton point de vue. Je trouve qu'elle sait ménager le suspense et que ses personnages sont bien construits.

L'oiseau de mauvais augure
Une nouvelle aventure de l'inspecteur Patrick Hedström qui va se marier mais... un certain nombre de cadavre se mettent en travers de son chemin.
On y trouve aussi une émission de téléréalite qui a tendance à déraper, tout cela dans une atmosphère très noire.

Au fil des romans, on se dit que finalement on connait bien cette cité où se déroulent toutes ces aventures. Il y a une sorte de familiarité bien sympathique qui nous rend les personnages encore plus attachants

Et un 5e camilla Lackberg, l'enfant allemand, publié chez Actes Sud, actes noirs.

Erica Falk entreprend des recherches sur sa mère, Elsy, intrigué par une croix gammée et son journal intime. Une quête qui n'est pas de tout repos, comme le dit cet article de l'Express., suivi d'un extrait du livre.

Camilla Läckberg A l'école du polar : ou comment écrire un polar en 7 leçons traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus.

Actes Sud, 2009. Collection Actes noirs

le point de vue du Temps :

Dans son manuel d’écriture, l’écrivaine liste ses procédés: varier les décors, brouiller les pistes, aligner plusieurs suspects… Et utiliser la technique chère aux séries TV, le coup de théâtre en fin de chapitre.
Ce qu’elle ne souligne pas, c’est qu’elle développe également avec force ses personnages en parallèle aux mystères, à l’image de certaines séries. Depuis le début, le lecteur suit l’évolution d’Erica, son amour puis son mariage avec Patrik; sa grossesse; à présent [dans l'enfant allemand ]le congé paternité (contrarié) du compagnon.

Elle aime aussi rapprocher son héroïne de sa propre vie.

Les conseils de Camilla Lackberg sontsur cette page, en anglais.

Noël en famille !


et un extrait donné par l'Express

Cyanure


Un petit format pour ce livre de C.Lackberg, couverture rigide, le toucher est agréable, le texte est court seulement 156 pages.

. Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette à une réunion de famille., sur une île suédoise . Il découvre un clan autour d'une personne, le patriarche. Celui-ci semble mener tout le monde à la baguette, Chaque membre de la famille est intéressé par son argent, il n' est pas dupe.
Lors du repas, il est terrassé par une mort foudroyante. Martin, étant policier, se charge de l'enquête. Il ne peut faire appel à l'extérieur, une tempête de neige paralyse la vie de l'île. Les communications sont coupées.

Camilla LACKBERG nous offre pour les fêtes de fin d’année un véritable roman policier traditionnel. Elle reprend parfaitement les codes du Wodunit ( » Who Done it ? » = « qui a fait ça ? »). Une famille composée de plusieurs générations, un couple de serviteurs, une île sur laquelle ils sont bloqués, un meurtre . Il faut démasquer le coupable. Ce roman est construit comme les romans à énigmes d' Agatha Christie et de Sherlock Holmes , avec la présentation de chaque membre, certains gardent des secrets non dévoilés.

Un huis clos, où le lecteur joue le rôle d'enquêteur aux côtés de Martin Molin. le lecteur grâce à Cyanure partage un conte de Noël pour les grands.

Je n'ai pas retrouvé les personnages habituels dans ce livre.

A la lecture du premier tome, je me suis instantanément dit "m'oui, bof bof". Une intrigue cent fois vue et revue, assez plate au niveau du suspens et du style d'écriture (faute à des approximations de traduction ?). Ce n'est qu'au troisième tome que l'histoire a commencé à m'intéresser (Le tailleur de pierre). J'ai assez accroché les différents secrets de famille que le lecteur découvre lentement tout au long du déroulement.

Néanmoins ce qui, pour moi, "fout tout par terre" dans l'histoire (de même pour les autres romans de la collection) c'est ... Erica Falck. Un personnage plaintif, qui s'inscrit davantage dans un rôle de figuration, pas vraiment intéressante, voire quelquefois un peu imbuvable. Parfois, ça ressemble davantage à un manuel d'éducation des enfants ou d'écho à la triste vie de la ménagère insatisfaite qu'un réel polar. Le fond de l'enquête est en lui-même riche et vraiment intriguant (depuis le 3e tome, donc), mais le personnage principal pose des véritables freins à une appréciation plus positive de ma part.

S'il faut s'enfiler trois tomes avant d'être interessé, je ne mettrai pas Lackberg dans mes lectures prochaines.

Emily, jette un oeil sur le rayon polar, certains contemporains méritent l'attention.

Ce n'est que mon humble avis, et visiblement pas celui des critiques qui sont globalement assez élogieuses.

Un forum est justement fait pour des impressions personnelles, autrement on lirait le journal.

Poste donc sur tes auteurs favoris de polars.

Astazie a écrit:

Cyanure


un véritable roman policier traditionnel. Elle reprend parfaitement les codes du Wodunit ( » Who Done it ? » = « qui a fait ça ? »). Une famille composée de plusieurs générations, un couple de serviteurs, une île sur laquelle ils sont bloqués, un meurtre . Il faut démasquer le coupable. Ce roman est construit comme les romans à énigmes d' Agatha Christie et de Sherlock Holmes , avec la présentation de chaque membre, certains gardent des secrets non dévoilés.

une pâle copie d'Agatha Christie, avec le poison inattendu (et son odeur attendue), les défilés auditions des témoins suspects, les accusations interfamiliales, les ombres dans le couloir la nuit, un second meurtre, on est dans le royaume des clichés. je l'abandonne à mi-parcours.

Ysandre indique cet article de l'Express :

Cyanure, énigme en huis clos avec meurtre de grand-père et déchirements familiaux. Le truc n'a pas grand intérêt. Le seul, en fait, et il n'est pas négligeable, c'est qu'il met en lumière les carences stylistiques d'un auteur capable d'écrire: "Une vague de soulagement parcourut le visage de Miranda." On ne sait pas si Miranda fut mouillée. En revanche, Camilla Läckberg, malgré tous ses efforts (deux ou trois, pas plus), n'arrive même pas sous la cheville d'Agatha Christie, qu'elle tient ici en ligne de mire.

entièrement d'accord.