Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Forum littérature, roman, polar, poésie, théâtre, BD, SF, auteurs et livres du monde entier sur le forum littéraire et tous les arts, cinéma, peinture ...
Une table conviviale pour parler des livres, des spectacles, et goûter aux plaisirs des mots.
Nombre de messages : 9409 Age : 58 Localisation : Nantes Date d'inscription : 10/01/2011
Sujet: Re: Etienne Davodeau Dim 29 Juil 2012, 11:31
Je note Par contre je n'ai pas parlé Des ignorants parce que je n'ai pas apprécié ...trop long, trop ...comment dire " leçon" ?
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Etienne Davodeau Mar 15 Jan 2013, 06:05
Citation :
Un homme est mort
L'alliance du poème et de l'album, particulièrement réussie puisqu'elle se manifeste trois fois sous des formes différentes, répond à l'idée d'un flambeau à reprendre, d'un héritage à transmettre.
La solidarité ouvrière prend son sens dans l'accomplissement du film de Vautier, à son tour repris par l'album de Davodeau. Celui-ci donne une vie nouvelle au film, malheureusement disparu.
le flambeau est repris par Christophe Rocher qui a mis sa musique sur les images de l'album et par Alain Kerdraon qui met en scène ces images sur grand écran.
Le résultat est excellent : dans un BD concert, un homme est mort devient une oeuvre dynamique et rythmée, où les artistes se relaient pour donner au public cette histoire de solidarité ouvrière. Davodeau et Kris ont pris la suite de René Vautier qui filmait - sur le terrain et avec les moyens du bord, la grève de 1950 où la troupe a tiré sur une manifestation, le poème de rené Char a été assimilé et reinventé par les acteurs du mouvement, Rocher et kerdraon donnent un nouvel élan à l'épisode brestois qui en prend une plus grande dimension.
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Etienne Davodeau Mar 21 Jan 2014, 06:13
"Lulu femme nue", de Sólveig Anspach; une adaptation réjouissante de la BD d'Etienne Davodeau.
D'une histoire de rien, Sólveig Anspach fait une aventure merveilleuse. D'un coup de blues, une échappée belle. D'une femme ordinaire, une reine d'un jour. D'une smicarde, une naïade. Et d'une solitude vers laquelle convergent d'autres solitudes, l'invisible instrument de la fraternité, de la liberté. Voici un film qui rend heureux. Non seulement ses formidables acteurs, mais aussi ses spectateurs reconnaissants. Sólveig Anspach, femme nue, femme forte.
Si le film est égal à la BD, il aura un grand succès !