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| | J.D Salinger... | |
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+14Janeite Albert Doc Aphrodite fontelle Mag à l'eau Dindon chtip zephyr nicyrle rotko Virgule azazello simon 18 participants | |
Auteur | Message |
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Janeite pilier
Nombre de messages : 51 Age : 31 Localisation : Entre la page 56 et 57 d'Orgueil et Préjugés Date d'inscription : 18/05/2011
| Sujet: Re: J.D Salinger... Jeu 19 Mai 2011, 12:18 | |
| - chtip a écrit:
- Ai fini l'Attrape-coeurs, de Salinger. J'ai trouvé cela superbe, et certaines phrases m'ont laissé une vraie impression de poésie, quand bien même la version originale doit être bien meilleure.
Notamment celle-ci: "Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. Ce que je fais c'est attraper les mômes s'ils s'approchent trop près du bord. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, je rappliquer et je les attrape. C'est ce que je ferais toute la journée. Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça."
Du coup, et après avoir lu vos commentaires sur le sujet, j'ai eu envie de commencer "W ou le souvenir d'enfance". Tout juste entamé, et pour le moment, j'accroche bien! J'aime particulièrement ce moment aussi! Lorsqu'il parle avec sa soeur et qu'elle lui demande ce qu'il compte faire plus tard et il répond qu'il aimerait être l'attrape-coeurs... Cet instant du livre est tendre et plein d'insouciance. Holden ne fait que dire ce qu'il pense au fond de lui-même et ça donne ce passage émouvant et extraordinaire dans sa simplicité... Je n'ai pas lu ce livre dans sa langue original, je ferais peut-être bien | |
| | | nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: J.D Salinger... Sam 21 Mai 2011, 08:42 | |
| C'est vrai que les moments de vraie tendresse, plutôt pudique, retiennent l'attention dans ce livre. Quand on en est capable, lire dans le texte original apporte forcément un plus ; la meilleure traduction n'est jamais complètement satisfaisante, ce qui donne d'ailleurs à réfléchir sur le caractère unique de toute langue et, par suite, sur la difficulté qu'il peut y avoir à éviter les malentendus entre les peuples. | |
| | | Janeite pilier
Nombre de messages : 51 Age : 31 Localisation : Entre la page 56 et 57 d'Orgueil et Préjugés Date d'inscription : 18/05/2011
| Sujet: Re: J.D Salinger... Sam 21 Mai 2011, 14:04 | |
| Je suis totalement tombée sous le charme de Holden Caulfield. Le genre d'adolescent qui n'a pas peur de vivre sa vie et qui ne fait pas semblant. J'adore la scène dans le taxi quand il demande au chauffeur si il (le chauffeur) sait où vont les canards de la fontaine de Central Park durant l'hiver. Il nous laisse nous infiltrer dans sa vie et ne nous cache rien. Je suis plus que pressée de replonger dedans... | |
| | | Láska habitué(e)
Nombre de messages : 17 Localisation : Montréal, Québec Date d'inscription : 12/04/2012
| Sujet: Re: J.D Salinger... Ven 13 Avr 2012, 21:47 | |
| Pourquoi dites-vous de mes auteurs préférés qu'ils sont "pessimistes" ? (On me la fait aussi au niveau musical avec Leonard Cohen.) Il n'y a aucun "fucking" dans The Catcher in the Rye ; l'expression de l'auteur, c'est "goddam". Années 50 obligent, j'imagine... En tout cas, j'ai lu ce bouquin d'une traite à seize ans ; c'est l'un des premiers livres que j'ai réussi à lire en anglais. Beaucoup plus facile à mon avis que des classiques comme Orwell, Dickens ou Shakespeare. On n'a pas besoin de connaître l'argot que le narrateur emploie : on le découvre en le lisant, et on le comprend assez vite dans le contexte. Ceci dit, même si j'adore Holden Caulfield et ses aventures, mon œuvre absolument favorite est Franny and Zooey. Ça se lit bien en français ; c'est dans cette langue que je l'ai découvert. Ce livre est tout simplement ma bible. Dans le doute, ouvrez Zooey et commencez à lire. À n'importe quelle page. Cela sauve la vie. Et pour cause, ça parle de religion et du Christ, d'une façon absolument formidable. Ensuite, il faut lire Nine Stories. Plus le temps passe et plus ces histoires reviennent me frapper. L'une des nouvelles se passe à Montréal et est réellement hilarante ( De Daumier-Smith's Blue Period). Si vous passez une mauvaise journée, je vous la conseille : moi j'éclate de rire à chaque page. Teddy parle de trucs dans la veine de Zooey : bouddhisme et Genèse. Un jour j'étais dans un antique bookshop dans le Devon, et j'ai trouvé un livre inattendu : An Introduction To Zen Buddhism, par D. T. Suzuki. J'ai tout de suite pensé : "Pas le professeur Suzuki dont parle Seymour à Buddy qui le raconte ensuite dans sa lettre à Zooey ?" J'étais toute fébrile, je l'ai acheté et je l'ai lu. C'était assez magique. Salinger m'a ainsi fait connaître le bouddhisme zen. Il y a enfin Raise High the Roof Beam, Carpenters and Seymour: An Introduction. Ces deux nouvelles, ainsi que Franny and Zooey et quelques unes parmi les Nine Stories mettent en scène les frères et sœurs Glass, qui sont sept au total et tous des petits génies. Ils sont cependant adultes dans les histoires, et certains sont morts dans des circonstances liées à la guerre. (Comme l'indique la notice biographique postée par rotko, la deuxième guerre mondiale est une expérience qui a profondément marqué Salinger lui-même.) rotko : The Catcher in the Rye est un livre facile à se procurer, même en VO. Je crois que j'en avais deux copies en France. As-tu réussi à en récupérer une ? | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: J.D Salinger... Sam 14 Avr 2012, 04:06 | |
| - Láska a écrit:
- l'un des premiers livres que j'ai réussi à lire en anglais. Beaucoup plus facile à mon avis que des classiques comme Orwell, Dickens ou Shakespeare. On n'a pas besoin de connaître l'argot que le narrateur emploie : on le découvre en le lisant, et on le comprend assez vite dans le contexte.
The Catcher in the Rye est un livre facile à se procurer, même en VO. Je crois que j'en avais deux copies en France. As-tu réussi à en récupérer une ? c'est un exemplaire auquel je tenais. J'essaierai d'en trouver un d'occasion, comme l'était le précédent. merci de relancer l'interêt pour Salinger, trop oublié, me semble-t-il. | |
| | | Láska habitué(e)
Nombre de messages : 17 Localisation : Montréal, Québec Date d'inscription : 12/04/2012
| Sujet: Re: J.D Salinger... Jeu 19 Avr 2012, 14:21 | |
| OK, je vois. Même si je ne connais pas trop cela moi-même ; l'intérêt pour l'objet livre me manque complètement, même si je suis la première à reconnaître qu'il y a des éditions meilleures que d'autres. | |
| | | Kurtyn pilier
Nombre de messages : 134 Age : 31 Date d'inscription : 21/08/2012
| Sujet: Re: J.D Salinger... Ven 24 Aoû 2012, 18:52 | |
| Je suis en train de (re)lire L'Attrape-coeurs ; et cette fois-ci, j'accroche bien. J'ai lu récemment La vie devant soi de Gary et je trouve que les narrateurs se ressemblent étrangement, même si le second est plus enfant qu'adolescent. Vous me conseillez quoi pour poursuivre ma lecture de Salinger ? J'ai lu vos posts sur Salinger mais si tout est bon, ça ne va pas être facile de faire un choix ! | |
| | | Luca pilier
Nombre de messages : 2880 Age : 112 Date d'inscription : 15/06/2011
| | | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: J.D Salinger... Mar 22 Jan 2013, 15:39 | |
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Nouvelles, J.D Salinger; chez Robert Laffont. Traduction de Sébastien Japrisot.
Un jour rêvé pour le poisson banane, Oncle déglingué au Connecticut, Juste avant la guerre avec les Esquimaux.
Autant d’auteurs, autant de nouvelles différentes.
Celles de Salinger reposent essentiellement sur des dialogues complices entre des personnes qui se connaissent, parfois des amies d’école. On y trouve des sujets frivoles ( habillement, toilettes) qui laissent filtrer des questions plus sérieuses, elles-mêmes vite esquivées, par allusions non éclaircies.
C’est à l’interlocuteur de comprendre à demi-mot, à supposer qu’il écoute, et au lecteur d’élucider ce qui est à peine dit.
On pense à des saynètes de théâtre avec plusieurs tableaux : le premier dans Un jour rêvé créerait une impression de trouble par les questions répétées et intrusives d’une mère angoissée. C’est moins les mots qui sont importants que la personne absente dont on parle… le deuxième tableau baignerait dans la fantaisie, si la chute finale ( 3e tableau) n’obligeait à réviser l’impression première.
Avec l’oncle, de jeunes femmes trompent un ennui évident par des propos insipides : peut-être faut-il prêter attention à ce que dit la petite fille, Ramona, sur le copain imaginaire qui lui tient compagnie. Alors naît le malaise des choses non dîtes, sur un arrière-fond de soldats, vaguement évoqués.
Mêmes conversations évasives, parfois entrecroisées avec d’autres propos, dans juste avant la guerre,(le mot serait lâché !) dans une angoisse diffuse où on se préoccupe de trivialités laissant de côté un essentiel dont on ne sent que l’ombre.
J’aimerais bien avoir vos avis sur ces textes courts : la fin n’y baigne pas dans une lumière vive, et chacun pourrait donner son interprétation.
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| | | nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: J.D Salinger... Mar 05 Mar 2013, 10:50 | |
| Je viens de lire la nouvelle, Un jour rêvé pour le poisson banane, que tu as eu la gentillesse de m'envoyer, rotko, . Pardon pour le retard à réagir ! C’est une nouvelle très habilement conduite. Son intensité dramatique est centrée sur la folie du héros, traumatisé par son expérience de la guerre. Au début, le dialogue téléphonique avec la mère met en valeur l’angoisse de cette mère (mais est-elle justifiée ?) et l’inconscience de sa fille (à moins qu’elle ne soit au contraire pleine de sang-froid ?), on attend donc la suite ; le dialogue avec l’enfant que Seymour emmène nager au large fait monter d’un cran la mise en alerte du lecteur (imprudence manifeste, bizarrerie du poisson banane). Quand arrive la fin, on se doute bien qu’il va y avoir un drame mais on aurait pu penser à un autre dénouement et, en ce sens, la chute est un modèle du genre. Les deux dialogues sont saisissants de vérité malgré le côté décalé du second. L’aspect étrange, du titre d’abord, de la nouvelle ensuite, peut désarçonner. A propos de ce fameux poisson d'ailleurs, je m'interroge : est-il une métaphore de la scène finale ? Si oui, je ne suis pas sûre d'avoir compris ce qu'elle signifiait ! Je réagis de façon contradictoire face à ce texte : j’admire sa construction mais il ne me touche pas et je ne saurais dire pourquoi, comme si, en somme, je restais à l’extérieur, sans connivence ni avec l’auteur ni avec ses personnages. J'attends avec intérêt et curiosité les commentaires des autres Grains ! | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: J.D Salinger... Ven 08 Mar 2013, 07:46 | |
| le poisson banane existe;
Nom scientifique : Acantopsis choirorhynchus
Nom commun : Loche à rostre; Loche à tête de cheval; Poisson-banane
Origine : Asie.
Zone de vie : Fond.
Taille : 20 cm.
Différence sexuelle : Le dimorphisme sexuel n'est pas connu et la reproduction n'a jamais été réussie en aquarium. C'est un pondeur au sol qui nécessite une eau douce, légèrement acide et puissamment filtrée. Caractère : Comportement paisible, nocturne, vivant enfoui dans le substrat la journée. La nuit, il n'arrête pas de fouiller le gravier à la recherche de nourriture. Ce poisson est excellent pour le fond , il travaille seul et nettoie à fond. Il se nourrit de tous les restes et avec quelques otocinclus. En plus il a par moment des coups de speed et se met a zigzaguer dans tous les sens, ou encore se met à nager avec tous les poissons qu'il trouve sans jamais être agressif Mode de vie : En petits groupes.
Reproduction : Ovipare
Alimentation : carnivore. Vers de vase, insectes, oeufs d'escargots, cœur de bœuf etc.. mais aussi tout ce qui tombe sur le fond | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: J.D Salinger... Ven 08 Mar 2013, 08:06 | |
| Les grains n'ont pas fait preuve d'une grande curiosité pour cette nouvelle, qui peut dérouter, mais dont la fin oblige, à mon sens, à lire entre les lignes, et même sous la surface. Le titre sonne comme une fantaisie, alors que l'explication par le jeune homme fait penser à une impasse : pas possible de s'en sortir. je verrais assez bien dans la première partie de la nouvelle l'indifférence ou l'inconscience générale : les 97 publiscistes de NY qui envahissent l'hôtel, les occupations calmes et futiles de la jeune femme, une mère abusive (mais n'a-t-elle pas raison en un sens ?), les conversations insignifiantes de Madame Carpenter, les propos enfantins de Sybil, seule interlocutrice de Seymour. Reste qu'en creux l'angoisse est présente avec les préoccupations de la mère, la non-communication du jeune homme, incapable d'avoir une conversation suivie, et aux réactions inopportunes dans l'ascenseur ("je vois que vous regardez mes pieds"). oui pour la guerre, l'armée, 4 ou 5 mots pour sous-entendre le vrai problème dont personne n'est conscient. la fin traduit une hésitation, avant l'acte décisif. Pour moi, surpris à la première lecture, mais c'est bien d'échanger, le drame souterrain du jeune homme ne trouve aucun écho près des proches. On parle de lui, mais qui lui parle, qui l'écoute ? Une grande économie de moyens qui joue en effet sur l'impassibilité , tragique ! | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: Salinger-le poisson banane-page 3 Jeu 28 Mar 2013, 20:19 | |
| Un conte bizarre: trois scènes; Dans la première le dialogue entre la mère et sa fille. Une sorte d’angoisse nous prend, entremêlés de banalité, robes, mode, la crainte de la mère sur l’état mental de Seymour. Aux mots arbres, voiture à réparer on comprend un accident dans la route. Le retour, anticipé de l’hôpital du jeune homme traumatisé par la guerre, plonge ses beaux parents dans une anxiété insurmontable, on la presse de revenir le plus top possible. Elle n’a peur de rien. Nous connaissons que Seymour aime la poésie Allemande, qu’il aime jouer du piano et qu’il a une âme sensible pour les enfants. La scène sur la plage. Une mère qui laisse seule sa petite Sybil pour aller prendre un Martini. A l’approche de la petite, Seymour joue avec elle. Nous qui savons déjà qu’il n’est pas dans son assiette nous nous attendons à un drame ; c’est justement le contraire, sur l’eau il l’amuse, lui parle du poisson banane avec une telle conviction, qu’elle arrive à en voir un. Je m’arrête sur deux questions que je ne comprends pas ; « aller voir les verres », puis « ce trou au fond de la mer où les poissons bananes en mangent trop, et ne peuvent plus s’en sortir » Je suppose que Salinger veut dire quelque chose avec cette métaphore. Que lui en a trop de sa vie, qu’il se trouve au fond d’un trou lui aussi? Excuses. Le retour de la plage. La scène dans l’ascenseur. L’insolence envers une femme à qui il reproche de regarder ses pieds, témoigne de nouveau son état mental. La troisième scène, dans la chambre, son regard sur sa femme endormie, un regard inconscient, il ne dit pas un mot ; Une intuition tragique nous pénètre. Le dénouement nous laisse bouche bée. Je me demande si je n’ai pas perdu de vue quelque chose. Pour expliquer ce final inattendu, il faudrait des connaissances psychologiques. Ce conte bref contient un monde ; amour, crainte, musique, insouciance, et folie. Une lecture qui laisse une forte émotion.
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| | | nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: J.D Salinger... Jeu 28 Mar 2013, 21:59 | |
| Oui, Amadak, une nouvelle "bizarre", brève, qui " contient un monde ; amour, crainte, musique, insouciance, et folie." Une belle synthèse Une fois la lecture achevée, on a une irrésistible envie de la reprendre au début pour essayer de comprendre. | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| | | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: J.D Salinger... Ven 29 Mar 2013, 14:38 | |
| - Citation :
- Je m’arrête sur deux questions que je ne comprends pas ; « aller voir les verres », puis « ce trou au fond de la mer où les poissons bananes en mangent trop, et ne peuvent plus s’en sortir » Je suppose que Salinger veut dire quelque chose avec cette métaphore. Que lui en a trop de sa vie, qu’il se trouve au fond d’un trou lui aussi?
tu as raison de poser des questions aller voir les verres : indique le n° de page, ou, hypothèse : il s'agit de retrouver les verres pour boire un coup, activité salonnière de ces estivants - Citation :
- ce trou au fond de la mer où les poissons bananes en mangent trop, et ne peuvent plus s’en sortir
j'ai posté sur ces poissons bananes cf. ci dessus; pour moi, il s'agit d'une situation dont le poisson ou Seymour ne peut pas sortir : impasse tragique. Solitude irrémédiable. Toute la nouvelle repose sur le non-dit, c'est au lecteur de reprendre le texte et de comprendre ce que n'ont pas compris les vrais interlocuteurs de Seymour. J'aime beaucoup cette démarche active. On la fait parfois quand on trouve à un épisode de sa vie une signification postérieure aux faits, qu'on avait négligés à l'époque. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: J.D Salinger... Mar 27 Aoû 2013, 05:01 | |
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Shane Salerno et David Shields publient The Private War of J.D. Salinger , une biographie de près de 700 pages.
Ils ont passé neuf ans à enquêter sur leur mystérieux sujet, interviewant des proches, frères d'armes de la Seconde Guerre mondiale, voisins, amis, anciennes amantes, éditeurs, collègues du New Yorker, le magazine qui publia ses nouvelles
cinq inédits devraient bientôt paraître.
tout l'article
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| | | nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: J.D Salinger... Mar 27 Aoû 2013, 06:17 | |
| - rotko a écrit:
Shane Salerno et David Shields publient The Private War of J.D. Salinger , une biographie de près de 700 pages. A priori - mais peut-être ai-je tort - je suis méfiante devant cette publication. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: J.D Salinger... Jeu 29 Aoû 2013, 04:23 | |
| Les ayants droit de Salinger, son fils Matthew Salinger et sa veuve Colleen O'Neill, n'ont pas souhaité réagir à l'ensemble de ces allégations. Dans une interview accordée cette année au New York Times, Matthew Salinger précisait simplement que ni lui ni aucune des sept ou huit personnes qui fréquentaient son père n'avaient contribué au travail de Shane Salerno. Et il doutait de l'intérêt que le documentaire et le livre pourraient avoir pour les lecteurs.
tu as sans doute raison ; les dernières nouvelles que j'ai lues ( voir plus haut) m'avaient bien plu ; je le garde dans mes projets | |
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| Sujet: Re: J.D Salinger... | |
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| | | | J.D Salinger... | |
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