L'esclavage

Le document est donc authentique : l'autobiographie d'une esclave de Hannah Crafts paru chez Payot raconte bien la vie d'une esclave de Caroline du Nord en 1855 qui "finira sa vie comme institutrice dans le New-Jersey".

Les rapports entre la maitresse et sa servante pouvaient être excellents, mais comment accepter une situation où le domestique peut du jour au lendemain être vendu comme un meuble.

Citation :

"Là se trouve l'essence même de ce crime contre l'humanité que constitue l'esclavage : les êtres humains achetés ou cèdés, comme des choses ou des bêtes, au mépris de toute sles lois de la parenté, du coeur et de la dignité".

Inutile et dangereux d'en rajouter sur l'horreur :

Citation :

"l'esclavage n'est pas la shoah"

dit notre universitaire.

Mais

Citation :

il est indispensable de le mettre plus et mieux en lumière. Il faut en montrer l'étendue, en rappeler l'horreur, en honorer publiquement les victimes".

on ne saurait mieux dire.

.

Les routes de l’esclavage, « histoire d’un très grand dérangement » , par Claude Fauque et Marie-José Thiel aux éditions Hermé.

Il ne s’agit pas ici de faire un compte rendu exhaustif de l’esclavage, mais de rappeler quelques points de ces pratiques qui ont duré environ 400 ans et ont concerné près de 20 millions d’Africains.

L’esclavage n’est certes pas né au XVe siècle.

L’Antiquité l’a connu, les négociants arabes l’ont pratiqué de part et d’autre du Sahara, voire à travers les océans : asservissement des vaincus, actes de brigandage, commerce juteux pour fournir de la main d’œuvre etc…

Mais la nouveauté, c’est sa systématisation, la légalisation de la capture et de la déportation, du droit de propriété d’êtres humains, et des divers châtiments allant jusqu’à la mort.

Il fallait environ un an pour aller de la Guinée à l’Europe. Trajet périlleux, avec des pertes de la « marchandise humaine » (entre 5 et 20%). D’où fréquemment une souscription d’assurance sur la « cargaison ».

Certaines dispositions autorisaient le « jet » par dessus bord pour sauver le navire, ce qui donnait lieu alors à un remboursement. Par contre la mort naturelle, ou par suicide, ou par rébellion n’était pas garantie. Mais un naufrage dû à la tempête ou à une attaque de pirates était considéré comme un préjudice subi et donc compensé.

Jacques Savary dans « le parfait négociant » 1675 :

Il fallait environ un an pour aller de la Guinée à l’Europe. Trajet périlleux, avec des pertes de la « marchandise humaine » (entre 5 et 20%). D’où fréquemment une souscription d’assurance sur la « cargaison ». Certaines dispositions autorisaient le « jet » par dessus bord pour sauver le navire, ce qui donnait lieu alors à un remboursement. Par contre la mort naturelle, ou par suicide, ou par rébellion n’était pas garantie. Mais un naufrage dû à la tempête ou à une attaque de pirates était considéré comme un préjudice subi et donc compensé.

Jacques Savary dans « le parfait négociant » 1675 :

Citation :

ce commerce paraît inhumain à ceux qui ne savent pas que ces pauvres gens sont idolâtres ou Mahométans, et que les marchands chrétiens en les achetant à leurs ennemis, les tirent d’un esclavage, et leur font trouver dans les îles où ils sont portés, non seulement une servitude plus douce, mais même la connaissance du vrai dieu, et la voie du salut par les bonnes instructions que leur donnent les prêtres et religieux qui prennent soin de les faire chrétiens… »

Le texte ci-dessus merite d'être lu aujourd'hui, journée de commemoration de l'esclavage, bien passé sous silence jusqu'ici ou pauvrement traité dans les manuels scolaires.

un site qui donne le texte de la loi Taubira

http://www.arte-tv.com/fr/histoire-societe/archives/haiti/Documentation/490040,CmC=510122.html

Ce rappel de l'esclavage ne va pas sans reveiller des opposants

Citation :

40 élus UMP réclament
l'abrogation de la loi Taubira

http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060506.OBS6703.html

C'est aujourd'hui ... merci de le rappeler car dans certains pays sous une autre forme, l'esclavage des femmes et des enfants existe encore et , dans le nôtre, les entreprises qui achètent à bas prix à ces pays des choses faites par ces "esclaves" devraient être pénalisées. :!:

oui, officiellement il n'ya pas grand chose, sauf des initiatives locales comme à Nantes, par exemple...

le danger serait de faire une journée de souvenir et 364 jours d'oubli.

C'est pourquoi je ne me presse pas pour faire le compte rendu du livre
(en fait la raison est que je suis aussi débordé).

et les touristes européens que j´ai souvent surpris MARCHANDER ( Mexique, Maroc) juste par ce que çà les amusait, qu´ils etaient en groupe et faisaient leurs interessants devant les copains. Quand il etait evident que le vendeur avait faim. Çà je l`ai vu de mes propres yeux. Quand je suis dans les pays pauvres, je ne sais jamais si l´attitude de "petits marquis" des touristes ne m´ecoeure pas plus que celle de la misère du pays. Marie, pas la peine d´aller chercher si loin les attitudes despotiques!

Attention, le marchandage est "une technique commerciale" dans certains pays et cela fait parti d' un jeu ou le gagnant est souvent le vendeur ...

C'est sûr que le touriste essaie d' exploiter au mieux cette technique mais en général, il se lasse vite devant la pression des vendeurs .....et ne gagne pas au change ....


Suite au témoignage de swallow et pour avoir assistée à une scène écoeurante en Rép. Dominicaine, je vous fais part du miens :

J' ai rencontré un français retraité, habitant en Rép.Dom , fier d' avouer que la vie là-bas ne lui coutait que très peu (pas d'impôts à payer..factures d'.eau et d'électricité inéxistantes etc....) et qu' il pouvait ainsi se permettre de vivre comme un pacha "femme de ménage-jardinier-cuisinier etc....) en provenance d' Haiti bien entendu ...
C 'est encore moins cher !

Et il n' a pas resisté au plaisir de nous avouer que les 2 kgs d 'oranges qu'il tenait à la main avait été négociés à moitié prix....Une honte !

C'est le plus "sale souvenir" que j' ai ramené de tous mes voyages.


Princesse Melba

Tu nous donnes un autre exemple, cette fois à St Domingue du marchandage dont je parlais, Princesse Melba. Tu as bien compris que je faisais allusion a ces solitaires ambulants au regard perdu qui essaient comme ils peuvent de vendre quelques tristes objets, vêtements qu´il colportent et proposent timidement la plupart du temps ( car ces vagabonds probablement pères de famille ne parlent aucune langue etrangère) aux touristes affairés. Ceux-là viennent tout droit de leur masure. Je ne parlais pas des souks et autres bazars officiels dont les patrons ont effectivement ont "gonflé" les prix au préalable, pour que le touriste fasse joujou avec l´offre et la demande.
Mais, je m´évade du sujet, car ce qui nous occupe ici, c´est l´esclavage.

on a le droit de s'évader un peu il s'agit du rapport à l'autre et tout particulierement l'etranger et celui qui a une culture (souvent ignorée voire niée) et une autre couleur. Le film d'hier soir Red rubber sur leopold 2
voir https://grain-de-sel.1fr1.net/viewtopic.forum?t=643

reliait deux réalités différentes mais cousines germaines en l'occurence : le colonialisme et l'esclavage.

Le film "le malentendu colonial"
https://grain-de-sel.1fr1.net/viewtopic.forum?t=169
qui concerne l'action allemande au Cameroun et en Namibie abordait aussi le problème du génocide (1) programmé des Hereros de 1904 à 1907. Chaque nation a ses responsabilités à assumer.

Ce qui m'a paru louable dans ce film est qu'il resulte d'une commande allemande en vue de tirer l'affaire au clair et de demander pardon. On peut être reticent sur cette attitude de culpabilité et de repentance, mais la volonté d'y voir clair, de ne pas fuir ses responsabilités mérite le respect.

(1) le terme est explicité et établi dans le film, preuves et documents à l'appui.

Tous les pays d’Europe ont été concernés par le phénomène négrier : La traite par l’Atlantique (89% du total) est essentiellement du ressort de l’Angleterre (41%) du Portugal (29%) et de la France (19%).

Quant à l’Espagne, elle sous-traitait. Mais l’organisation de ce commerce et les retombées s’étendaient à d’autres pays même sans façade maritime, comme la Suisse.

En France la compagnie des Indes Orientales (1664), suivant les modèles hollandais (1602) et britanniques (1613) était chargée d’affréter les navires négriers, avec les souscriptions des actionnaires (Voltaire en fut un). La Suède le Danemark et la Prusse -Brandebourg créèrent aussi leurs compagnies.

Des chiffres ? de 1782 à 1808

681 navires anglais ont transporté 220 985 Africains vers la seule Jamaïque.

la maison des esclaves de l'île de Gorée est depuis 1978 inscrite au patrimoine de l'humanité. et le conservateur a reçu la medaille de reconnaissance de L'unesco pour le travail accompli.

C'est une des esclaveries les plus tardives : 1786

le site très complet : http://goree.ifrance.com/

source :
François Pecheux (liens utiles).

Nantes

Entre 1715 et 1789, 1427 campagnes négrières : 414 000 esclaves transportés. Paimbœuf l’estuaire de la Loire servait de lieu d’accostage et de chargement.

D’abord spécialisé dans l’exportation de denrées alimentaires et de matériel pour les colons, Nantes se tourne vers l’Afrique et le commerce triangulaire, jusqu’à devenir le premier port négrier français.

En résulte une fortune de certaines familles (foäche, Begouen) dont témoignent les hôtels particuliers.

j'emprunte au site ci-dessous quelques notions.

La "traite"
Ce mot générique s'appliquait aussi bien à la "traite" des blés ou de l'huile, c'est un commerce, Mais cette "traite" - là n'était pas un commerce comme les autres, malgré les pudeurs - volontaires - du vocabulaire qui parlait de"bois d'ébène" ou de "pièces d'Inde",
Il s'agissait d'un commerce d'hommes, d'hommes réduits par la force de l'esclavage.

Le voyage

C’était un circuit au long cours, d'une durée toujours supérieure à un an souvent entre 14 et 18 mois. Il s'agissait d'autre part d'un circuit complexe dont la configuration justifie l'appellation qui lui sera donnée plus tard de trafic triangulaire.

Le circuit négrier n'était pas seulement une succession de parcours maritimes : il incluait de longs temps d'escale outre-mer, sur la côte de Guinée (2 mois et 7 jours) et aux îles (prés de 3 mois), correspondant à la traite proprement dite, ou plutôt à une succession d'opérations de traite, en Afrique, aux îles et, en dernière instance, à Nantes même, après le déchargement et le désarmement des navires.

Les équipages

Il fallait embarquer de forts équipages, deux fois plus nombreux proportionnellement que pour les trafics ordinaires à travers l'Atlantique, avec des hommes endurcis peu enclins aux sentiments, et dont la fonction à venir allait être celle de gardes-chiourme et de "matons" plus que de marins.

la "marchandise".

On en perdait entre 13 et 15% dans le voyage, en proportions variables. Les causes : l'entassement, les épidemies, les revoltes, les suicides individuels ou collectifs.

Pour en savoir plus
http://www.outremer44.org/esclavagenantes.html

1ere phase du commerce triangulaire : de l’Europe vers l’Afrique et principalement sur
la côte des esclaves ie le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, le Congo et le Sénégal actuels

- les Européens délivrent leurs cargaisons (Les étoffes, l’eau de vie, les armes et la pacotille) à des chefs locaux africains qui leur remettent alors des esclaves, acquis lors de razzias et de guerres intestines.

- On sait aussi forcer la main des chefs africains et les contraindre à des chasses aux noirs : Quand les autorités portugaises s‘emparent de l‘empire Kongo, le roi Mvemba Nzinga, baptisé qui prend le nom d’Alfonso Ier est forcé de prendre part au commerce des esclaves en échange de la libération des enfants de la capitale, Mbanza Kongo, pris en otages par des mercenaires.

- Autre méthode, les Européens capturent les chefs de guerre et leur proposent la liberté en échange de plusieurs hommes ou femmes noirs.

Faire lalumière sur ces pratiques de la traite c'est aussi nécessaire pour les Africains :

Un livre récent a suscité la polémique car il met en relief le rôle des noirs dans cette traite :
La noire vérité de la traite négrière selon Félix Iroko

L’historien béninois Félix Iroko parle de l’esclavage dans le Golfe de Guinée et de la responsabilité des rois de l’ancien royaume du Danhomé.

Roger Gbégnonvi (Université Abomey-Calavi, Bénin), professeur de lettres, écrivain et président de l’ONG Transparency Bénin en fait le compte rendu ici

http://www.africultures.com/index.asp?menu=affiche_article&no=3555

En parlant de cela, est-ce que le monsieur qui est conservateur du musée de l'Ile de Gorée n'a pas récemment écrit un livre à son propos ?

c'est M. Boubacar Joseph Ndiaye, auteur du site http://goree.ifrance.com/

aucun livre à son nom chez Amazon et chapitre.

quelques livres

Gorée, l'île aux esclaves de Catherine Clément :18 février 1999 : Premier dans le monde, le Parlement français reconnaît enfin, par un vote unanime, la traite négrière comme crime contre l'humanité. L'Afrique en garde encore l'empreinte : tortures, trafics, épidémies et guerres hantent l'île de Gorée, au large de Dakar. Le monde entier y vient en pèlerinage. Pourtant, les Signares métisses, riches héritières des aventuriers blancs et de leurs amantes noires, illuminent de leur gloire passée les anciens cachots des esclaves. Splendeur et misère, quatre siècles du plus affreux commerce. Des côtes africaines partirent des millions de martyrs marqués au fer - bétail humain échangé contre la pacotille. L'Europe - hélas déportait les noirs. Mais qui les vendait ? Des Africains, hélas... La plaie est grande ouverte ; il est temps de la cicatriser.

b] Les Chaînes de Gorée de Paul Ohl [/b] (roman)

La Nuit de Gorée de Warnauts Raives bande dessinée sur l'esclavage à Gorée

Gorée - Mémoire du Sénégal (bilingue francais/anglais) de Marie-Aude Priez. Sentinelle de l'Afrique de l'ouest, l'île de Gorée fut la première porte d'entrée des colons. Tour à tour base de commerce, lieu de transit d'esclaves vers le nouveau monde et port franc à l'activité prospère, elle garde dans son bâti la trace des multiples épisodes de l'histoire du Sénégal. Un lieu de mémoire où il fait bon flâner et comprendre.

Gorée, île de mémoire - Campagne internationale pour la sauvegarde de Gorée

Certains prétendent absoudre l’Europe en arguant que l’Afrique était déjà esclavagiste avant le trafic triangulaire.

Oui, l’esclavage existait, et même avant la traite transaharienne et orientale. Etaient recrutés par force des hommes pour servir d’agriculteurs et de bergers.

Leur sort variait d’une région à l’autre, et souvent ils étaient progressivement assimilés à la famille et au groupe social, pouvaient se marier - et même devenir chefs au Congo. Ils vivaient dans des villages avoisinants, et de nombreuses procédures d’affranchissement existaient. Chez les Fang (Afrique équatoriale), nulle trace d’esclavage.

Citation :

Il est donc erroné, voire absurde, de dire que les Européens n’ont fait qu’imiter les pratiques des Africains

Claude Fauque, Marie José Thiel in les routes de l’esclavage.

Je vais encore sortir du sujet, mais le traitement cruel infligé aux natifs d´Amerique latine par "los Conquistadores" espagnols n´a pas laissé ce climat de rancune amère, et encore moins d´esprit de reconnaissance ou reclamation de dommages et autres redevances pour les sévices soufferts durant la conquète espagnole, portugaise de ces territoires.
Eux-mêmes ( je l´ai lu quelque part) sont conscients qu´au travers de tant de cruautés, ils ont tout de même reçu le splendide cadeau de la langue espagnole, qui les lie à jamais entre eux ( tant de pays differents qui constituent l´Amerique latine et ne pourraient se comprendre entre eux!) et leur donne une arme sûre, un moyen pour s´exprimer sur la scène mondiale politique, litteraire, sociale, etc.
Mais c´est interessant de comparer " le traitement" et les conclusions que tirent aujoud´hui les victimes de ces atrocités du passé, depuis leur propre culture d´origine.

Plusieurs faits peuvent intervenir, me semble-t-il :
le temps. La reconnaissance des erreurs et crimes du passé ne peut remonter l'histoire jusqu à des périodes éloignées, comme le XVIe siecle.
L'independance. Les territoires conquis par les Espagnols et Portugais sont maintenant autonomes. La situation française est différente.

Pour l'esclavage et le transport, on a vu que les Espagnols avaient "sous-traité" (au sens economique du terme).

Il n'ya pas de hors-sujet, Swallow ; On explore un thème, en indiquant les sources et des pistes, en émettant avis et hypothèses.
Il est donc normal que, sur un forum, tu interviennes comme bon te semble. On sait aussi que le sujet a des prolongements actuels.

Citation :

l'entassement, les épidemies, les revoltes, les suicides individuels ou collectifs.

Citation :

A l'avant du gaillard arrière, juste derrière le grand mât et ses quatre pompes s'élève une forte cloison en "anse de panier" garnie de lames d'acier fort coupantes et munies de meurtrières au niveau de gaillard ; cette rambarde permet d'isoler complètement la partie arrière du navire. En cas de révolte l'équipage peut se regrouper derrière la rambarde et utiliser les armes à feu au travers des meurtrières de la rambarde qu'il est impossible d'escalader

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Archives du port de Rochefort.

La nouvelle de Merimée Tamango est ici :

http://www.brindilles.net/contes/article.php3?id_article=341

A l'écran :

Tamango,1957 un film de John Berry avec Curd Jürgens, Dorothy Dandridge, Alex Cressan.

Tamango 2002 - de Jean Roké Patoudem
Avec Jean Yanne (Capitaine Ledoux), Gérard Essomba (Tamango), Meskie Shibru-Sivan (Ayché), Jackie Berroyer.

J'arrive un peu avec mes "gros sabots" sans références litttéraires mais je voudrais dire que l'esclavagisme est " l'exploitation d'hommes par d'autres hommes" et hélas on exploite toujours de nos jours des enfants et des femmes surtout, en les faisant travailler dans certains pays, pour que nos pays nantis aient leur matière première au plus bas prix.
il serait intéressant de fêter aussi la cessation d'importation de produits fabriqués au risque de leur vie par ces enfants et ces femmes.
Mais c'est encore un autre débat peut-être?
Alors que l'on reconnaisse enfin que l'esclavagisme a existé c'est bien mais tellement tard et insuffisant.

Ce site est un peu ancien 2002, mais devrait renvoyer vers des associations qui combattent l'esclavagisme contemporain

http://perso.wanadoo.fr/amnesty-alpes/campagne/esclavag/esclav2.htm

tiens-nous au courant de ce que tu trouves.

A la suite de reportages sur des pays qui pratiquent encore l'esclavage, des associaitions demandent d'ecrire aupres des ambassades concernées.