Thomas Pynchon

Pynchon ya l'téléphon qui son et ya jamais person qui y répon ?


(Il n'y a pas un concours du post le plus ...on ?)

Si un tel concours devait exister, je crois que pour une fois, je ne serais pas trop mal classée !

Pynchon, je vais finir par l'acheter. A défaut d'y comprendre quelque chose, je passerai quand même pour sacrément érudite.

je me suis lancée dans "contre jour", et pour l'instant,
c'est bien plus accessible que ce que je pensais.
Comme quoi.. c'est pas la taille qui compte ..

tiens-nous au courant, Monique Rannou, car j'ai Contre jour chez moi, mais j'hésite à me lancer dans ses 1260 pages, bien denses.

Un autre titre de Pynchon est annoncé :
Inherent vice (“Vice caché”)

Je vous admire !

J'ai commencé V.

Allez, au bout de 40 pages, je suis à plat. Je ne trouve strictement aucune beauté au texte alors que certains crient à l'esthétisme raffiné.

Faut-il que je sois butée...

Et puis, de digression en digression, cela m'ennuie. Je ne vois pas où l'auteur veut en venir avec toutes ces péripéties, ces personnages entrecroisés, ce vocabulaire marin technique...

Je capitule.

Sauf si vous m'expliquez ce qu'il y a de génial dans ce bouquin.


(La honte...)

Moi, je suis en pause au milieu de "contre jour", pas parcequ'il ne me plait pas (loin de ça) mais parceque :
- il est trop lourd et prend la moitié de mon sac
- il n'est pas facile à lire dans les transports (poids et besoin d'un minimum de concentration).

MAIS ...
J'ai hâte d'avoir tantôt des vacances (on peut rêver) pour le finir.
Dans celui-ci aussi les histoires s'entre croisent.
C'est à la fois historique sur plein de points,
et comme il y a une grande part de fantastique
(mélangé avec de vraies découvertes scientifiques de l'époque...)
on est tout chamboulé de ne plus savoir ce qui est vrai.

Tu rajoutes une bonne dose d'absurde (je me suis crue dans l'écume des jours parfois), et on a un roman complètement atypique, en tout cas pour moi.
Et qui pour l'instant me ravit.

J'ai perdu depuis longtemps l'objectif de savoir ou il veut nous emmener, je suis comme une gamine, je me laisse porter.. et advienne que pourra.

Monique Rannou a écrit:

il n'est pas facile à lire dans les transports (...)

En revanche, il remplace avantageusement la bombe anti-agression. Si quelqu'un t'embête, un coup de Contre-jour sur la tête et l'affaire est réglée

Oui mais tu es fiché directement. Pas assez de personnes le lisent dans le metro.
Mieux vaut un bon Dan Brown ...

Sinon, contre jour me fait penser par certains aspects à Jules Verne.
Ce qui est drôle, c'est que je n'en ai jamais lu ... qui l'eut cru ?

Ben oui, comme nous le disions sur un autre fil, tu es élitiste, donc snob, donc bourge, donc riche, donc coupable, donc voleuse et menteuse, donc une diva prétentieuse pas fréquentable.



Au moins, avec Dan Brown, t'es dans la norme !

Crevette a écrit:

Ben oui, comme nous le disions sur un autre fil, tu es élitiste,
donc snob, donc bourge, donc riche, donc coupable, donc voleuse et menteuse, donc une diva prétentieuse pas fréquentable.

Mais quel fil ?
Tout est juste.
Je rajouterais que je suis blonde à forte poitrine.

Fil sur la culture du chef et les gens qui savent "causer" :

https://grain-de-sel.1fr1.net/actualites-f37/la-culture-du-chef-t5030-30.htm#118549


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« Vice caché » de Thomas Pynchon, traduit de l’anglais (États-Unis) par Nicolas Richard, éditions du Seuil, 360 pages, Parution le 2 septembre.

Citation :

si le nombre de pages concentré de Vice caché a pu un temps faire apparaître le livre comme l’un des Pynchon les plus accessibles, il n’en reste pas moins que son rythme frénétique et ses innombrables personnages pourront perdre les lecteurs ...

Cette difficulté sera encore accrue pour le lecteur français, ou plus généralement non-californien, qui n’aura pas forcément et parfaitement en tête les tenants et aboutissants de l’affaire Charles Manson, qui sous-tend le livre, ni encore moins la connaissance de l’underground californien des seventies, dont le roman est truffé de références.

Culture-Café.