Artistes chinois (musée Maillol + Chine)

Citation :

Images de villes détruites ou en construction, critiques de la société de consommation, références aux événéments de Tiananmen en 1989 ou aux jeux Olympiques à venir, les 35 artistes proposent un large éventail de leur perception de l'histoire chinoise

chacun des artistes l'exprime différemment :

pour He Yunchang, c'est une scene filmée où on voit un homme tenter de sortir par le trou d'une maison : la photo est intitulée "coulé dans le béton".

Pour jiang Zhi, des images manipulées : on voit une lumière extra-terreste dans une maison que les habitants refusent de quitter.

Yang Shaobin présente des images de violence, de corps en proie à la souffrance ou recevant des coups.

Comme nos artistes, certains peintres chinois font des videos et happenings : Feng Zhengjie s'était enduit le corps de poisson et de miel et exposé dans des toilettes publiques mal entretenues en proie aux attaques des mouches.

Artistes turbulents, insolents : tel qui avait été choisi pour representer les militaires dans leur vie quotidienne affuble maintenant des bébés d'uniformes pour une salle de jeu : c'est le contraire d'un conte de fée, dit le cartel.

Dans une video, un enfant de 6 ans environ annone (assez bien, finalement !) un discours officiel célébrant l'élan de la Chine, son triomphe ssur la faim et la misère (dues aux occidentaux) : comment mieux faire sentir la propagande, l'intoxication ideologique qui touche même les jeunes esprits ?

Plusieurs peintres soulignent le consumérisme, cette "fievre acheteuse", par des tableaux representant des myriades de capsules : au centre, plus petites, elles figurent un entonnoir où le regard, comme le consommateur, se perd.

Le discours des artistes dément donc la langue de bois officielle, en mettant les anneaux olympiques devant des terrains vagues, ou en pavoisant d'oriflammes des quartiers de taudis livrés à la démolition.

Zang huan



et un diaporama

Sheng Qi




autres tableaux

yang Shaobin



Ce tableau, violent, figurait à l'exposition du musée Maillol.

Voici la jeune fille apeurée qui est dans cette exposition


Cui Xiuwen est une photographe qui n'hésite pas à exprimer les envies (ou les craintes) des jeunes filles.

Quant à Feng Zhengjie, qui a fait l'affiche de l'exposition, ses peintures sont souvent des "hyperboles des attributs féminins"

sur mediapart, le compte rendu d'une exposition de peintres chinois à Art beijing.



on reconnaît au mur un tableau de Feng Zhengjie.

le monde parle de la foire d'art contemporain de Shangaï

Citation :

les artistes en vogue se sont inspiré des canons venus de l'Ouest, le pop art en tête, avec un zeste de réalisme-socialiste, la figure de Mao sur fond de logo Coca-Cola. A arpenter les allées de la foire et celles de la Biennale, en visitant les ateliers, on perçoit mieux ce que peut être un art chinois contemporain mais plongé dans les racines du pays. Wei Zhong Chen, par exemple, photographie la Chine d'aujourd'hui en usant de cadrages inspirés de la tradition de la peinture ancienne où eau, terre, ciel, montagnes et nuages ne font qu'un.

Rares sont ceux qui, ont su résister à l'éradication violente du savoir provoquée par la révolution culturelle ; Jing Shijian expose un vrai train à vapeur, antique et tout rouillé. Debout sur le quai, trois gardes rouges en fer, rouillés aussi, agitent le Petit Livre rouge pour dire au revoir à leurs victimes

rotko a écrit:

Quant à Feng Zhengjie, qui a fait l'affiche de l'exposition, ses peintures sont souvent des "hyperboles des attributs féminins"

Feng Zhengjie
Les femmes, et moins souvent les fleurs ou d’autres attributs de l’identité féminine, constituent l’unique sujet du style pictural
audacieux et caractéristique de Feng Zhengjie. Frôlant sans cesse le cliché auquel on identifie l'artiste, les portraits aux yeux
immenses et aux effrayantes tonalités roses et vertes ont rencontré un grand succès grâce à leur esthétique aisément
reconnaissable et leur contenu subversif ambigu. Formé à l’Académie des Arts de Sichuan et à l’École des arts du sud-ouest (à
laquelle Zhang Xiaogang est identifié), son style a été qualifié de « gaudien » par le critique Li Xianting, ce qui a inévitablement
conduit au terme de « Gaudy art », un terme utilisé pour décrire l’école de peinture éphémère de style tapageur dirigée par Feng.
Les créations de Feng sont des hyperboles des attributs féminins. Dans ses portraits, le teint pâle devient porcelaine, les lèvres
sont des ornements rose bonbon et les pupilles fuient dans les recoins des yeux grand ouverts. Su des fonds vert jade, les femmes
de Feng sont uniquement composées de tons de rose, blanc et vert, leur image émanant de ces polarités.

Ces peintures ont depuis lors été surnommées la série « Recounting of Skin » (« Récit de la peau »), un style situé quelque part entre satire et glorification.

La dernière oeuvre de Feng reprend les couleurs rouge et vert de sa série « Recounting of Skin » ainsi que son sujet, de belles
jeunes femmes imprégnées de violence et d’élégance qui semblent s’épanouir telle des fleurs, et extrapole encore davantage ces
qualités en les ancrant dans le réel, en sublimant les formes par l’abstraction. Feng Zhengjie est né en 1969 dans la province du
Sichuan. Il a obtenu un diplôme de l’Académie des Beaux-arts de Sichuan en 1992 et vit et travaille actuellement à Pékin.
Source Musée Maillol

Contrairement à ce que j'ai dit, c'est Zhang Huan a enduit son corps nu de miel et s'est installé dans les toilettes les plus sales de la ville pour attendre d'être recouvert de mouches ...

décès de Dina Vierny, modèle de Maillol.

Citation :

Elle avait ouvert en 1995 à Paris la Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, qui présente des oeuvres de Maillol, mais aussi de Rodin, Matisse ou Kandinsky.

Un très beau musée dont le fonds et les expositions temporaires réjouissent le visiteur.

Yan Pei-Ming



eros center, une prostituée de francfort.

Le musée du Louvre accueille la Chine, contemporaine avec l'artiste français d'origine chinoise Yan Pei-Ming qui y organise les "funérailles" de la Joconde, exposées du 12 février au 18 mai au Louvre, et la Chine ancienne avec des estampes de batailles impériales au XVIIIe siècle.

Les cinq immenses toiles de quelque 3 mètres de haut, en camaïeu de gris et de blanc, contrastent avec le rouge pourpre du salon Denon (aile Denon) où elles sont accrochées. A moins de 30 mètres, dans la salle voisine, trône la Joconde, la "vraie", celle de Léonard de Vinci.

Sera-t-il chargé du portrait officiel de l'actuel chef de l 'Etat ? certains le souhaitent.



visage isolé des“108 Brigands”

Citation :

Cui Xiuwen est une photographe qui n'hésite pas à exprimer les envies (ou les craintes) des jeunes filles.

Cui Xiuwen expose actuellement au Palazzo Reale de Milan.

Citation :

visages enfantins, teint pâle, robe blanche et ventre enceint, dans des poses alanguies ou contournées, et ses écolières écrasées, blessées, enfermées. L’outrance des couleurs des maquillages, des poses engendre une impression mécanique, désespérante, plutôt réussie.

commente "lunettes rouges".

rotko a écrit:

Le musée du Louvre accueille la Chine, contemporaine avec l'artiste français d'origine chinoise Yan Pei-Ming qui y organise les "funérailles" de la Joconde, exposées du 12 février au 18 mai au Louvre, et la Chine ancienne avec des estampes de batailles impériales au XVIIIe siècle.

Les cinq immenses toiles de quelque 3 mètres de haut, en camaïeu de gris et de blanc, contrastent avec le rouge pourpre du salon Denon (aile Denon) où elles sont accrochées. A moins de 30 mètres, dans la salle voisine, trône la Joconde, la "vraie", celle de Léonard de Vinci.

Sera-t-il chargé du portrait officiel de l'actuel chef de l 'Etat ? certains le souhaitent.

clic !

visage isolé des“108 Brigands”

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il a un oeil borgne?

soussou a écrit:

il a un oeil borgne?

ma foi, en cliquant pour agrandir le portrait, il a bien l'air borgne.

Normal, c'est un brigand ! la difformité morale se traduit souvent par un défaut physique

Citation :

Quant à Feng Zhengjie, qui a fait l'affiche de l'exposition...

il fait aussi la couverture de Au paradis l'amour de Wang Chao dont je parlerai sans tarder.


Editeur : Bleu de Chine.