Valérie Tong Cuong

Providence chez Stock.

Résumé
Modeste secrétaire, élevant seule son fils, Marylou est très en retard pour une importante réunion de travail. Coincée dans les embouteillages et le métro, elle finit par piquer un sprint, son lourd dossier sous le bras. Elle tente le tout pour le tout. La vie tient parfois à une poignée de minutes.
Albert Foehn est, lui, plutôt en avance, il a rendez-vous chez un notaire pour régler sa succession. A soixante-dix-huit ans, il ne lui reste que quelques mois à vivre. En quelques secondes la vérité sur son existence éclate.
Producteur de cinéma influent, père d'un grand fils dont il ne se sent pas proche, Tom veut demander sa main à la capricieuse Libby. Il en est très amoureux. Un stupide accident de vélo va changer la donne.
La brillante Prudence, « partner » dans un cabinet de conseil réputé, a dû mal à se faire une place au sommet. La couleur de sa peau entrave son ascension. Mais parfois la vie vous remet les cartes en main.
Un chien, un macaron à la violette, un suicide raté, l'explosion d'un immeuble vont modifier le destin de ces protagonistes et les réunir dans un hôpital. Telle la chute de dominos, la providence, bousculant leur vie, s'amuse à redistribuer le jeu.

Les chapitres se suivent dans une écriture fluide, chacun mettant en scène un des personnages du roman...
leurs chemins se croisent à la faveur d'un hasard bienheureux : la providence...

Très bien construit, vif et drôle, ce roman m'a réjouie et fait du bien par son optimisme.
Un ton juste pour décrire les failles de chacun, les élans du cœur, les drames sans surcharge...

Valérie Tong Cuong a un site là

Je suis en plein dedans et j'aime son écriture, simple, fluide, rapide et je suis intéressée par les récits où le hasard entre dans la ronde et change le destin des gens. Le petit grain de sable qui fait que les pires situations se trouvent transformées et vice versa. Les personnages sont variés, à l'opposé les uns des autres, se croisent et influent parfois sur le destin des autres mais chut :yes: je n'ai pas fini et il n'est jamais bon de connaître la fin d'un livre.

Il s'agit bien du roman de Valérie Tong Cuong paru chez Stock ?

rotko a écrit:

Il s'agit bien du roman de Valérie Tong Cuong paru chez Stock ?

Oui il s'agit bien de celui-là : il y a un peu du GAVALDA dans la façon de narrer et dans l'histoire mais c'est plein d'optimisme et par les temps qui courent cela ne fait pas de mal. Je l'ai fini hier et cela rebouste et on se dit que la prochaine embuche sur notre chemin sera peut-être celle qui bouleversera notre vie et pas celle qui l'effondrera. Le bon côté des choses, le verre à moitié plein etc.... une philosophie à se souvenir et qu'on oublie trop souvent.... surtout dans les moments difficiles.

Parle -z-en sans réserves, car je dois lire ses oeuvres. Une amie a lu tous ses livres.

Ceux que je peux me procurer font dans les 200 pages sauf Ferdinand et les iconoclastes 2003 qui est plus long (369 p) mais avec un argument intéressant :

Citation :

Ce roman idéologique sur le monde du travail, la mondialisation et la volonté du profit à tout prix, met en scène Ferdinand, jeune homme, devenu l'un des dirigeants industriels qui font et défont le destin du monde.

En se liant à un groupe de scientifiques, qui aiment le jazz, le bavardage et les défis, il trouve le moyen de concilier le travail et l'utopie d'un monde meilleur.

orleane a écrit:

on se dit que la prochaine embuche sur notre chemin sera peut-être celle qui bouleversera notre vie et pas celle qui l'effondrera.

c'est exactement cela, tu as eu la même lecture que moi
un livre à lire pour s'échapper de l'environnement actuel

264 p. chez Lattès.

Prof d’histoire-géo mariée à un politicien narcissique, Mariette est au bout du rouleau. Une provocation de trop et elle craque, envoyant valser un élève dans l’escalier. Mariette a franchi la ligne rouge.
Millie, jeune secrétaire intérimaire, vit dans une solitude monacale. Mais un soir, son immeuble brûle. Elle tourne le dos aux flammes se jette dans le vide. Déserteur de l’armée, Monsieur Mike a fait de la rue son foyer. Installé tranquillement sous un porche, il ne s’attendait pas à ce que, ce matin, le « farfadet » et sa bande le passent à tabac.