Patricia Barber

Voilà une artiste que je ne connais pas assez pour en parler savamment mais dont j'aime la musique, et peut-être vous pourrez en dire plus

Patricia Barber (née en 1956 à Lisle, Illinois, États-Unis) est auteur-compositeur-interprète de jazz (chant et piano).

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Patricia Barber a été une des pionnières de la nouvelle école des chanteuses jazz qui ont exploré ces dix dernières années les terres intrigantes de l'improvisation au-delà de la ballade classique et des standards bop. Elle est née dans la banlieue de Chicago d'un père saxophoniste, Floyd "Shim" Barber, qui avait joué avec Glenn Miller.(biographie officielle de l'artiste) source

De sa voix douce et chaude, elle a longtemps interprété des reprises auxquelles elle ajoute son cachet comme She's a lady et elle est aussi auteur-interprète comme Pièce dans l'album Verse.



Dans cet album, elle chante un texte de Verlaine : Dansons La Gigue.

Pour découvrir et mieux connaître cette artiste, voici son site où l'on peut écouter quelques titres dans la discographie comme Summertime et Yellow Car extraits du CD A distorsion of love

Libé en parle :

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Elle est au monde du jazz ce que Joni Mitchell est à la scène folk, c’est-à-dire une chanteuse, musicienne et compositrice à l’univers stellaire et personnel. De celles qui s’imposent hors modes en suivant leur propre chemin dans un registre intello toujours accessible, voire érotique sans en avoir l’air. Car, si on colle souvent à Patricia Barber une étiquette d’austérité liée à une allure classique plutôt bon genre, la Chicagoane, avec son filet de voix feutré à vous coller illico au plafond, ne badine pas avec la sensualité d’un chant qui n’use jamais des artifices de séduction souvent de mise dans la corporation.

A signaler, donc, la dernière sortie de Patricia Barber, The Cole Porter Mix (2008 - Blue Note), un mélange de compositions originales et de reprises de standards de... Cole Porter

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Parmi les atouts de Patricia Barber, il convient d’ajouter une science pianistique maîtrisée, qui lui permet un échange de haut vol jamais «jazzeux» avec des musiciens fidèles triés sur le volet, comme le guitariste Neal Alger ou le bassiste Michael Arnopol. Les deux sont du reste présents depuis les débuts à Chicago, dans ce club, le Green Mill, où elle se produit encore régulièrement, même si sa réputation a depuis largement dépassé les frontières de la cité des vents.

et en conclusion :

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Tel un piment doux, Patricia Barber incarne le plus bel oxymoron de la scène jazz actuelle.