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| | Pierre Desproges | |
| | Auteur | Message |
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Moon Animation
Nombre de messages : 8306 Age : 34 Localisation : Seattle Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Pierre Desproges Lun 21 Avr 2008, 09:03 | |
| Réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen par Pierre Desproges - 28 septembre 1982
[ Les Réquisitoires du Tribunal des Flagrants Délires - Tome 1 - Seuil-France-Inter - 11-2003 ] Pour écouter cliquez ici ! Le texte est en-dessous ! - Spoiler:
Françaises, Français, Belges, Belges, Extrémistes, Extrémistes, Mon président français de souche, Mon émigré préféré, Mesdames et Messieurs les jurés, Mademoiselle Le Pen, mademoiselle Le Pen, Mademoiselle Le Pen, madame Le Pen, Public chéri, mon amour.
Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen et, moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici, quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d'un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l'être.
Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd'hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués le plus souvent à la gaudriole para-judiciaire pose problème. Les questions qui me hantent, avec un H comme dans Halimi sont celles-ci :
Premièrement, peut-on rire de tout ?
Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?
A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.
S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu'elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu'elle ne pratique pas l'humour noir, elle, la mort ? Regardons s'agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l'heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d'un coup, ça s'arrête, sans plus de raison que ça n'avait commencé et, le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d'opérette, l'enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu'au bout de ton cancer, tous, nous sommes fauchés, un jour, par le croche-pied de la mort imbécile et les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot. Alors, qu'elle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ?
Donc, on peut rire de tout, y compris de valeurs sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s'appelle Marika, c'est la seule aryenne qu monde qui peut le supporter, ce qu'on comprendra aisément quand on saura qu'il s'agit de la poupée gonflable et peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyé de Lisbonne en paquet fado.
Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?
C'est dur… Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine et, la présence, à mes côtés, d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, mesdames et messieurs les jurés : je n'ai rien contre les racistes, c'est le contraire, comme dirait mon ami le brigadier Georges Rabol qui, je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste. Dans Une journée particulière, le film d'Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s'écrie judicieusement à l'adresse du spadassin qui l'accuse d'anti-fascisme : "Vous vous méprenez, monsieur : ce n'est pas le locataire du sixième qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième."
"Les racistes sont des gens qui se trompent de colère", disait, avec mansuétude, le présidant Senghor, qui est moins pianiste, mais plus nègre que Georges Rabol. Pour illustrer ce propos, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une histoire vraie, monsieur Le Pen, cela nous changera des habituelles élucubrations névropathiques inhérentes à ces regrettables réquisitoires.
Je sortais récemment d'un studio d'enregistrement, accompagné de la pulpeuse comédienne Valérie Mairesse avec qui j'aime bien travailler, non pas pour de basses raisons sexuelles, mais parce qu'elle a des nichons magnifiques. Nous grimpons dans un taximètre sans bien nous soucier du chauffeur, un monotone quadragénaire de type romorantin, couperosé de frais, et poursuivons une conversation du plus haut intérêt culturel, tandis que le taxi nous conduit vers le Châtelet. Mais, alors que rien ne le laissait prévoir et, sans que cela ait le moindre rapport avec nos propos, qu'il n'écoutait d'ailleurs pas, cet homme s'écrie soudain : "Eh bien moi, les Arabes, j' peux pas les saquer." Ignorant ce trait d'esprit sans appel, ma camarade et moi continuons notre débat. Pas longtemps. Trente secondes plus tard, ça repart : "Les Arabes, vous comprenez, c'est pas des gens comme nous. Moi qui vous parle, j'en ai eu comme voisins de palier pendant trois ans. Merci bien. Ah, les salauds ! Leur musique à la con, merde. Vous me croirez si vous voulez, c'est le père qu'a dépucelé la fille aînée ! Ça, c'est les Arabes." Ce coup-ci, je craque un peu et dis : "Monsieur, je vous en prie, mon père est arabe. - Ah Bon ? Remarquez, votre père, je dis pas. Il y en a des instruits. On voit bien que vous êtes propre et tout. D'ailleurs, je vous ai vu à Bellemare." A l'arrière, bringuebalés entre l'ire et la joie, nous voulons encore ignorer. Las ! La pause est courte : "Oui, votre père je dis pas. Mais alors, les miens d'Arabes, pardon. Ils avaient des poulets vivants dans l'appartement et ils leur arrachaient les plumes rien que pour rigoler. Et la cadette, je suis sûr que c'est lui aussi qui l'a dépucelée. Ça s'entendait. Mais votre père, je dis pas. De toute façon, les Arabes, c'est comme les Juifs. Ça s'attrape que par la mère." Cette fois-ci, je craque vraiment : "Ma mère est arabe. - Ah bon ? La Concorde, à cette heure-là, y a pas moyen. Avance, toi, eh connard ! Mais c'est vert, merde. Retourne dans ton 77 ! Voyez-vous, monsieur, reprend-il, à mon endroit, à mon derrière, voulez-vous que je vous dise ? Il n'y a pas que la race. Il y a l'éducation. C'est pour ça que votre père et votre mère, je dis pas. D'ailleurs, je le dis parce que je Le Pense, vous n'avez pas une tête d'Arabe. Ça c'est l'éducation. Remarquez, vous mettez un Arabe à l'école, hop, y joue au couteau. Et il empêche les Français de bosser. Voilà, 67, rue de la Verrerie, nous y sommes. Ça nous fait trente-deux francs." Je lui donne trente-deux francs. "Eh, eh, vous êtes pas généreux, vous alors, et le pourliche ! - Ah, c'est comme ça, me vengeais-je enfin, je ne donne pas de pourboire aux Blancs !" Alors, cet homme, tandis que nous nous éloignons vers notre sympathique destin, baisse sa vitre et me lance : "Crève donc, eh, sale bicot." A moi, qui ai fait ma première communion à la Madeleine !
Voilà, mesdames et messieurs les jurés, voilà un homme qui se trompait de colère. Le temps qui m'est imparti socialiste, mais pas national, c'est toujours ça de pris, ainsi que la crainte de quitter mon nez rouge pour sombrer dans la démonstration politico-philosophique m'empêchent de me poser avec vous la question de savoir si ce chauffeur de taxi était de la race des bourreaux ou de la race des victimes ou les deux ou, plus simplement, de la race importune et qui partout foisonne, celle, dénoncée par Georges Brassens, des imbéciles heureux qui son nés qui sont nés quelque part :
"Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire, Contre les étrangers tous plus ou moins barbares, Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre, Les imbécil's heureux qui sont nés quelque part."
Aussi laisserai-je, maintenant, la parole à mon ami Luis Régo, qui poussa, naguère, ici même, le plus troublant des cris d'alarme : "Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde."
Pierre Desproges
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| | | Bachy Pierre pilier
Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 05/01/2006
| Sujet: PIERRE DESPROGES Jeu 10 Juil 2008, 15:36 | |
| C'est extrait du chapitre intitulé «L'intelligibilité de l'Histoire»... Ah, évidemment, si vous n'arrêtez pas de tripoter votre belle-sœur en conduisant pendant que je cause dans le poste, vous n'êtes pas près de comprendre les vérités premières du marxisme. Allez, on se calme. Pouf, pouf. Je répète:
« Il faut revenir à cette première vérité du marxisme: ce sont les hommes qui font l'Histoire; et comme c'est l'Histoire qui les produit (en tant qu'ils la font), nous comprenons dans l'évidence que la «substance» de l'acte humain, si elle existait, serait au contraire le non-humain (ou, à la rigueur, le pré-humain) en tant qu'il est justement la matérialité discrète de chacun. »
Non, mais je sais ce que c'est: y a des belles-sœurs qui font exprès de mettre leur ceinture de sécurité parce que ça fait ressortir les nichons, alors évidemment on est dispersé... Cela dit, vous n'avez pas tout à fait tort: c'est pas très clair, «l'intelligibilité de l'Histoire». Il doit s'être glissé une ou deux coquilles dans ce texte. Il suffit peut-être de changer un mot ou deux pour que «l'intelligibilité» devienne intelligible.
Exemple: « Il faut revenir à cette première vérité du marxisme: ce sont les chiens qui font ouah ouah; et comme c'est le ouah ouah qui les produit (en tant qu'ils le font), nous comprenons dans l'évidence que la «substance» de l'acte canin, si elle existait, serait au contraire le non-ouah ouah (ou, à la rigueur, le pré-ouah ouah) en tant qu'il est justement la matérialité discrète de chacun. »
C'est une vérité qu'on peut à la rigueur étendre à l'informatique simplement en passant des chiens aux puces: « Il faut revenir à cette première vérité du marxisme: ce sont les puces qui font l'ordinateur; et comme c'est l'ordinateur qui les produit (en tant qu'elles le font), nous comprenons dans l'évidence que la «substance» de l'ordinateur, si elle existait, serait au contraire le non-puce (ou, à la rigueur, le prépuce) en tant qu'il est justement la matérialité discrète de chacun. »
Il faut bien voir que, quand Sartre écrivait ce genre de conneries, à la fin des années 50, il ne se prenait pas encore au sérieux. Il n'avait pas encore été nommé pape des Béats de la rive gauche. Il écrivait surtout pour du pognon ou pour faire rigoler Jean Cau. Il se contentait de cachetonner dans des feuilles de chou antifascistes primaires avec une mauvaise foi!!!
C'était pas honnête, c'est vrai. Il faut revenir sur cette vérité première du fascisme. En réalité, ce sont les étrangers qui foutent le bordel. Et comme c'est le bordel qui les produit (en tant qu'ils le foutent), nous comprenons dans l'évidence que la «substance» de l'antibordel, si elle existait, serait au contraire le non-bougnoule, ou à la rigueur le pré-bougnoule en tant qu'il est la matérialité discrète de chacun. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 18 Jan 2009, 21:05 | |
| Petit extrait du Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis:
BOY SCOUT
* Un enfant habillé comme un couillon et commandé par un couillon habillé comme un enfant
National-socialisme n.m. On dira plus volontiers nazisme, c'est plus joli. Contrairement à la rage, le nazisme n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Il est pourtant contagieux. Sa prévention passe obligatoirement par le respect des synagoges, le mépris de la mitraille et un minimum de réceptivité cordiale au chant plaintif des violons tziganes.
Les pages roses de citations latines:
# Alea jacta est Ils sont bavards, à la gare de l'Est. # Alea jacta ouest À Montparnasse aussi. # Fiat lux ! Oh, la belle voiture ! # Manou militari ! Germaine s'est engagée dans les paras !
Et enfin deux anecdotes qui à mon sens, donne une idée de l'homme qu'il était...
Vous savez (ou pas) que Desproges est notamment connu pour ses blagues sur le cancer. Lorsqu'il a appris qu'il en avait un lui même, il est allé au restaurant, a commandé un crabe et après l'avoir mangé, s'est écrié "Un partout"...
Peu avant de mourir, il a envoyé aux journaux la phrase que ceux-ci devraient publier pour annoncer sa mort. Il s'agit de: "Pierre Desproges est mort d'un cancer! Etonnant non ?"
Dites-moi les parisiens (et autres), êtes-vous allez voir sa tombe au Père Lachaise ?
Dernière édition par charled le Dim 18 Jan 2009, 21:10, édité 1 fois |
| | | Moon Animation
Nombre de messages : 8306 Age : 34 Localisation : Seattle Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 18 Jan 2009, 21:09 | |
| Très connus, son "monsieur cyclopède". Je les trouve de qualités inégales mais avec toujours le même humour grinçant.
http://fr.youtube.com/watch?v=9ham4Q1HU28&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=WQSkaN5Ic1Q&feature=related | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 18 Jan 2009, 21:15 | |
| Elle est géniale celle là !
En voila 3 autres qui me font rire, mais c'est vrai que c'est assez spécial !
Apprenons a reconnaître un communiste
APPRENONS A VAINCRE LA MORT AVEC UN MARTEAU
L'interruption volontaire de vieillesse
Dernière édition par charled le Dim 18 Jan 2009, 21:26, édité 1 fois |
| | | Moon Animation
Nombre de messages : 8306 Age : 34 Localisation : Seattle Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 18 Jan 2009, 21:21 | |
| L'interruption volontaire de vieillesse est particulièrement géniale. Ps : sous le lien "apprenons à reconnaître un communiste" tu as mis la vidéo "apprenons à vaincre la mort avec un marteau". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 18 Jan 2009, 21:27 | |
| Milles excuses, l'erreur est corrigée. |
| | | Moon Animation
Nombre de messages : 8306 Age : 34 Localisation : Seattle Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 18 Jan 2009, 21:30 | |
| La radioscopie du communiste. Etonnant... J'en profite pour remettre la vidéo du Tribunal. | |
| | | Hexagone pilier
Nombre de messages : 524 Age : 53 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 15/11/2009
| Sujet: Re: Pierre Desproges Ven 30 Juil 2010, 20:25 | |
| Je viens de finir manuel à l'usage des rustres et malpolis. Je suis d'un temps où le tic-tic de la pendule de M. Cyclopède égrainait les secondes juste un peu avant vingt heures sur la troisième chaîne. Je ne comprenais rien à ce que disait ce monsieur, mais de l'avis de tous cela avait l'air intéressant. Pardi, me voici à lire ce petit bouquin et d'une traite. C'est désopilant, absurde, cynique, outrancier, jamais vulgaire et surtout écris dans une langue exquise. Où se trouve la relève des humouristes comme Desproges et Jean Yanne ? Les maîtres de l'humour à froid. Dans ce livre, Desproges aborde la guerre, l'amour, ces concitoyens, les militaires etc ... Jubilatoire et salvateur dans ce monde où on nous prend surtout pour des cons et de la façon la plus sérieuse possible. | |
| | | Drella pilier
Nombre de messages : 98 Age : 35 Date d'inscription : 30/08/2010
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 12 Sep 2010, 07:43 | |
| | |
| | | Luca pilier
Nombre de messages : 2880 Age : 112 Date d'inscription : 15/06/2011
| Sujet: Re: Pierre Desproges Sam 19 Mai 2012, 16:17 | |
| Il faut noter que le cochon est un animal fort attachant. Il offre de nombreux points de comparaison avec un autre mammifère immonde et sans poils passé expert en l'art de semer sa merde et de se vautrer dedans. Cependant de nombreuses différences morphologiques ou de comportement permettent au plus demeuré des tueurs des halles de discerner au premier coup d’œil un cochon de base d'un employé aux écritures moyen. Le cochon marche le plus souvent à quatre pattes en grognant des borborygmes vulgaires et incompréhensibles. L'employé aux écritures ne se conduit ainsi qu'en période de rut extrême, pour marquer son attachement à la pétasse zoophile de son choix. Par ailleurs, quand l'employé aux écritures patauge dans la gadoue, c'est souvent pour le plaisir, alors que le cochon ne s'y résout que contraint et forcé par l'employé aux fourches et fumier qui n'est autre que le sosie rural de l'employé aux écritures. Enfin, le cochon renâcle aux portes de l'abattoir alors que l'employé aux écritures ou aux fourches monte à Verdun en chantant, ce qui prouve une fois de plus la supériorité absolue de l'espèce humaine dans le règne animal.
Je crois que c'est dans Chronique de la haine ordinaire. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Pierre Desproges Sam 19 Mai 2012, 16:19 | |
| il faudrait l'etudier à l'université, ainsi que les pensées de Pascal pierre dac ! je crois qu'on m'a mis de mauvaise humeur | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Pierre Desproges Sam 19 Mai 2012, 20:47 | |
| oh ! bah... ton Excellence est de mauvaise humeur ? | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| | | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Pierre Desproges Dim 20 Mai 2012, 05:21 | |
| ha ! tu n'en étais pas sur ? bon, je suis rassurée ! | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Pierre Desproges Lun 06 Mai 2013, 05:34 | |
| extraits de l'article : Depuis sa jeunesse il écrit des chansons, paroles et musiques, qu’il destine à ses amis et dulcinées. Il a un modèle – en musique, en humour et en poésie : Georges Brassens. Il voit surtout en lui un artiste qui ne s’est jamais compromis, ni auprès de son public, ni auprès de la profession. Brassens l’anar individualiste qui chantait « Je ne fais pourtant de tort à personne en suivant mon chemin de petit bonhomme… » ne pouvait qu’inspirer le misanthrope bougon des Chroniques de la haine ordinaire
Il developpe" un programme court, centré sur le personnage de Cyclopède, savant bouffon, ayant réponse à tout, et un avis burlesque sur les problématiques les plus diverses… du type « Démoralisons une majorette », « Apprenons à faire décoller une alsacienne », « Dissolvons la monarchie absolue dans l’acide sulfurique » ou encore « Rentabilisons la minute de silence ». Réalisées par Jean-Louis Fournier, ces miniatures comiques, sobres et percutantes, sont – de l’avis même de Pierre – ce qu’il a fait de mieux ". Tout Desproges, Seuil, 2013. tout un article. avec des videos. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Pierre Desproges Mar 11 Juin 2013, 04:35 | |
| "Journée nécessaire de Monsieur Pierre. Aspects de l'humour desprogien", colloque à l'ENS ULM. Les Anglais Alors que le porc et le français sont omnivores, l'anglais mange du gigot à la menthe, du thé à la menthe, voire de la menthe à la menthe. Les deux caractéristiques essentielles de l'anglais sont l'humour et le gazon. Sans humour et sans gazon, l'anglais s'étiole et se fane, et devient creux. Il tond son gazon très court, ce qui permet à son humour de voler au ras des pâquerettes.
Comment reconnaître l'humour anglais de l'humour français ? L'humour anglais souligne avec amertume et désespoir l'absurdité du monde. L'humour français se rit de ma belle-mère. Exemple de flegme britanique :
1. Quand une bombe de cent mégatonnes tombe dans sa tasse de thé, l'anglais reste plongé dans son journal et dit : Hum, ça se couvre. 2. Quand il se met à bander, l'anglais reste dans sa femme et dit : Hum, ça se lève. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Pierre Desproges Mar 11 Juin 2013, 05:38 | |
| je me demande ce qu'il dirait de notre société actuelle s'il était encore de ce monde ? | |
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| | | | Pierre Desproges | |
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