On a parlé de Goya à propos de guillermo Rosales, des rêves, le voici au petit palais pour les parisiens et les voyageurs.
L'exposition du petit palais évoque les sources de l'artiste, ses différentes interprétations de Velazquez dont il se permet de remanier les oeuvres.
Ses célèbres "
Caprices" dénoncent la société espagnole de l'époque, évoquent les vieilles coquettes, les prostituées ou les tribunaux de l'Inquisition.
Puis Madrid se révolte contre l'armée napoléonienne et Goya dessine
Les Désastres de la Guerre. Goya "en a été le témoin", rappelle le co-commissaire de l'exposition.
39 "épreuves d'état", ces épreuves tirées pour permettre à l'artiste d'apporter des corrections à son travail, évoquent l'engagement de Goya qui "dénonce la violence de la guerre, sans prendre clairement parti" entre les deux factions.
Des séries sur la tauromachie, des gravures peu connues, les "
Disparates" retrouvées chez Goya après sa mort, s'ajoutent aux dernières lithographies.
L'exposition se termine sur l'influence du maître sur les artistes français au XIXe, avec des oeuvres d'Edouard Manet et d'Odilon Redon.
sur ce site 3 "caprices" :
- Citation :
- Dans un affrontement acerbe des noirs et des blancs, des créatures grotesques et « capricieuses » jouent le spectacle aux cent visages divers d’une humanité corrompue, vicieuse, hypocrite et vaine