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| | Pearl Buck | |
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+11Luca Maya cleo Quetschup Clertie fontelle elsa12 Brume Aristarque rotko rabiblio 15 participants | |
Auteur | Message |
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rabiblio pilier
Nombre de messages : 248 Age : 44 Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Pearl Buck Sam 01 Mar 2008, 13:47 | |
| J'ai découvert Buck grâce à son roman "la mère" : roman très humain, excellente description des sentiments des personnages et des événements, un roman touchant, très humain qui me donne envie de lire plus de " Buck" | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Pearl Buck Sam 01 Mar 2008, 16:43 | |
| Comme je connais bien le forum, je retrouve une citation de notre cher Aristarque : - Citation :
- je suis depuis toujours un admirateur de l’œuvre romantique de Pearl Buck et que tous ses romans ayant la Chine pour décor et pour sujet, sont en bonne place dans ma biblio.
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| | | rabiblio pilier
Nombre de messages : 248 Age : 44 Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Re: Pearl Buck Sam 01 Mar 2008, 16:55 | |
| - rotko a écrit:
- Comme je connais bien le forum, je retrouve une citation de notre cher Aristarque :
- Citation :
- je suis depuis toujours un admirateur de l’œuvre romantique de Pearl Buck et que tous ses romans ayant la Chine pour décor et pour sujet, sont en bonne place dans ma biblio.
Magnifique | |
| | | Aristarque pilier
Nombre de messages : 1790 Localisation : Septimanie Date d'inscription : 28/12/2005
| Sujet: Re: Pearl Buck Jeu 06 Mar 2008, 21:02 | |
| Il est vrai que Pearl Buck, née Sydenstricker, a été la romancière qui m’a le plus marqué parmi les grands noms de la littérature que j’ai pu lire à ce jour. Elle est née aux USA, en Virginie le 26 juin 1892, mais n’avait que trois mois lorsque ses parents, descendants d’immigrés hollandais, missionnaires protestants, s’installèrent en Chine. Est-ce parce qu’elle eut une nourrice Chinoise, qu’elle a vécu de l’intérieur, en Chinoise, la vie des Chinois de son époque qu’ils soient riches ou pauvres ? En 1909, âgée de 17 ans, elle quittera momentanément « son » pays pour l’Europe et les USA.. Elle le retrouvera en 1917 et y épousera un missionnaire agronome, le Dr Buck. Elle sera exclue par le conseil presbytérien des Missions en 1932 pour avoir critiqué sévèrement leur manière d’agir. Prouvant ainsi que : « Elle avait un esprit totalement indépendant, armé d’un idéalisme qui ne devait rien à personne, qui n’obéissait en tout cas à aucune doctrine politique ou religieuse. Et c’est pour cela que son œuvre est, aujourd’hui comme hier, intensément vivante. Plus vivante encore de nos jours. Car elle n’a pas attendu Mao Tsé-toung pour comprendre que le paysan chinois était la vrai force de la Chine… » Se vouant entièrement à la littérature, sa culture chinoise fait que : « …ses romans chinois doivent plus à la tradition romanesque chinoise qu’à la littérature occidentale (…) Elle présente le roman chinois comme étant, par opposition à l’art traditionnel, une émanation du peuple et de la vie… » Pearl Buck déclarait : « Un bon romancier, si j’en crois ce que j’ai appris en Chine, doit être par-dessus tout « tse ran », c’est-à-dire naturel, sans affectation, assez souple et assez spontané pour trans mettre tout ce qui passe en lui ; et, dans l’immense fragmentation de l’espace et du temps, il doit distinguer l’essentiel » En 1932, avec « Terre chinoise » elle recevait la plus haute récompense américaine, le prix Pulitzer alors que paradoxalement, la critique américaine la considérait comme une romancière chinoise et ne la traitait pas avec beaucoup de respect. Ce qui n’empêcha pas en 1938 d ‘avoir l’honneur d’être, à 46 ans, Prix Nobel de littérature "En raison précisait l’Académie suédoise, de son épopée si riche et si authentique de la vie des paysans chinois…. » J ‘ajouterai que Pearl Buck eut le malheur d’être mère d’une petite fille qui n’a jamais été normale. C’est peut-être ce qui l’a poussée à créer une Fondation pour l’adoption d’enfants de sang-mêlé et qu’elle en a adopté, personnellement, douze. Et, puisque pour rester en contact avec ce site et y apporter mon grain-de-sel j’ai puisé sur le rayon des livres précieux de ma biblio, je vais relire le premier volume de « Terre chinoise » « C’était le jour du mariage de Wang Lung. Tout d’abord, en ouvrant les yeux dans l’obscurité des rideaux qui entouraient son lit…… » NB : les citations sont tirées de « Pearl Buck et la Chine » par André Bay aux Editions Rencontre Lausanne. | |
| | | rabiblio pilier
Nombre de messages : 248 Age : 44 Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Re: Pearl Buck Jeu 06 Mar 2008, 22:17 | |
| Merci pour les infos et je lirai avec plaisir d'autres livres d'elle. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Pearl Buck Ven 07 Mar 2008, 06:18 | |
| Comme tu vois, rabiblio, Aristarque est un puits de science. Pearl Buck semble un peu oubliée parce que la Chine qu'elle décrit a disparu. Celle d'han Suyin aussi : Destination Tchoungking, Multiple splendeur, ...Et la pluie pour ma soif, La montagne est jeune, Amour d'hiver, Ton ombre est la mienne je connais une dame qui les lit et relit tous à la file... Actuellement le regard extérieur sur la Chine serait remplacé, je crois, par des auteurs chinois comme Lao She et ceux dont on parle ICI. | |
| | | Brume pilier
Nombre de messages : 129 Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Pearl Buck Lun 07 Avr 2008, 15:14 | |
| Je regrette que les romans de Pearl Buck soit si dure à trouver en librairie maintenant... Ses livres sont si agréables à lire et traduisent tout de même une réalité, qui même si elle peut paraître datée n'en reste pas moins historique.
J'ai eu la chance qu'une personne âgée qui les avait en édition originale française me les donne il y a quelques temps.
J'avais particulièrement aimé Pavillon de femmes. | |
| | | elsa12 pilier
Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 02/04/2008
| Sujet: Re: Pearl Buck Lun 07 Avr 2008, 16:07 | |
| J’ai connu Pearl S. Buck, grâce a ma mère, qui l’avait lu ça faisait beaucoup d’années déjà. J’adore ses romans si agréables, pleins de tendresse. Merci de me la faire rappeler. | |
| | | Aristarque pilier
Nombre de messages : 1790 Localisation : Septimanie Date d'inscription : 28/12/2005
| Sujet: Re: Pearl Buck Lun 07 Avr 2008, 20:49 | |
| - Brume a écrit:
- .
J'ai eu la chance qu'une personne âgée qui les avait en édition originale française me les donne il y a quelques temps.
J'avais particulièrement aimé Pavillon de femmes. La personne âgée que je suis, te conseille de les garder précieusement et de les lire ne serait-ce que pour l'en remercier. Pavillon de femmes ne pouvait être écrit que par un (une) écrivain qui connaissait à fond, ne serait-ce que par oui-dire, les dessous de la vie des femmes chinoises de l'époque impériale. Ce fut le cas pour Péarl Buck! Et c'est pourquoi nous aimons tant lire ses romans. | |
| | | fontelle pilier
Nombre de messages : 2068 Age : 77 Localisation : Anjou Date d'inscription : 15/06/2006
| Sujet: Re: Pearl Buck Lun 07 Avr 2008, 21:32 | |
| Quelqu'un que j'avais oublié.... Et pourtant j'ai lu ses livres quand j'étais adolescente (ma mère les avait) et ils m'avaient plu.... Ceux d'Han Suyin aussi, d'ailleurs....
J'avoue, à ma grande honte, n'en avoir plus guère de souvenir à par cela.... | |
| | | Brume pilier
Nombre de messages : 129 Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Pearl Buck Mar 08 Avr 2008, 08:46 | |
| Mais ne t'inquiètes pas Aristarque, je les garde précieusement !!
J'ai employé le terme personne âgée car cette dame avait 85 ans... ce n'était pas péjoratif. | |
| | | fontelle pilier
Nombre de messages : 2068 Age : 77 Localisation : Anjou Date d'inscription : 15/06/2006
| | | | Clertie pilier
Nombre de messages : 404 Age : 32 Date d'inscription : 11/08/2011
| Sujet: Vent d'Est, vent d'Ouest Ven 26 Aoû 2011, 09:43 | |
| Pour ma part, je n'ai lu que Vent d'Est, vent d'Ouest, et j'avais beaucoup aimé. Ce qui m'avait le plus touchée, c'est la façon dont est raconté et vécu le choc des cultures : le regard de Kwei-Lan, Chinoise élevée dans la plus pure tradition, apporte une vraie profondeur au texte, car nous sommes amenés à relativiser nos convictions. J'ai également un souvenir fort des descriptions de la vie dans les appartements des femmes, dans une atmosphère confinée et de rivalité entre les différentes épouses. La mère attend toujours dans la bibliothèque (trop de choses à lire ) | |
| | | Quetschup pilier
Nombre de messages : 1739 Localisation : Tachkent Date d'inscription : 24/08/2011
| Sujet: Re: Pearl Buck Ven 28 Oct 2011, 04:23 | |
| Il me semble n'avoir lu que 3 romans de Pearl Buck , "La mère " , Pavillon de femmes" " et Pivoine".
A lire ce fil ça me réveille de très bons souvenirs de lecture , aussi je pense me replonger dans l'univers Pearl Buck , juste pour le plaisir. | |
| | | cleo pilier
Nombre de messages : 3890 Age : 40 Localisation : chez Jeanne........ Date d'inscription : 28/03/2009
| Sujet: Re: Pearl Buck Ven 28 Oct 2011, 04:31 | |
| Tiens tiens, j'y penserai en allant acheter des livres ce soir. | |
| | | Quetschup pilier
Nombre de messages : 1739 Localisation : Tachkent Date d'inscription : 24/08/2011
| Sujet: Re: Pearl Buck Ven 28 Oct 2011, 04:40 | |
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| | | Maya pilier
Nombre de messages : 4596 Age : 71 Localisation : Thrace Date d'inscription : 16/07/2009
| Sujet: Re: Pearl Buck Ven 28 Oct 2011, 07:21 | |
| Moi aussi, Quetschup, j'ai des livres de P. B. qui me viennent de ma mere et je les ai lus il y a 40 ans. C'etait plein de la sagesse de l'Orient. Mais je n'ai pas envie de recommencer, il y a tant d'auteurs modernes qui m'attendent.
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| | | Luca pilier
Nombre de messages : 2880 Age : 112 Date d'inscription : 15/06/2011
| Sujet: Re: Pearl Buck Ven 28 Oct 2011, 08:33 | |
| - Quetschup a écrit:
- A lire ce fil ça me réveille de très bons souvenirs de lecture
Moi aussi. Ses livres ont nourri mon adolescence. Je me demande si j'apprécierais autant cet auteure, maintenant que je suis vieille moins jeune. | |
| | | Elsada pilier
Nombre de messages : 209 Date d'inscription : 16/08/2011
| Sujet: Re: Pearl Buck Dim 30 Oct 2011, 10:50 | |
| J'ai beaucoup lu Pearl Buck pendant mon adolescence et ai adoré ! Comme Luca, je me demande si elle m'enchanterait autant aujourd'hui. J'ai pensé la relire, il y a quelques semaines. Finalement je n'ai pas osé recommencer, par crainte d'être déçue. Les goûts littéraires évoluent au fil tu temps. | |
| | | Astazie pilier
Nombre de messages : 711 Age : 69 Localisation : ouest Date d'inscription : 03/05/2011
| Sujet: Re: Pearl Buck Dim 30 Oct 2011, 20:11 | |
| - Elsada a écrit:
- J'ai beaucoup lu Pearl Buck pendant mon adolescence et ai adoré ! Comme Luca, je me demande si elle m'enchanterait autant aujourd'hui. J'ai pensé la relire, il y a quelques semaines. Finalement je n'ai pas osé recommencer, par crainte d'être déçue. Les goûts littéraires évoluent au fil tu temps.
Moi aussi, j'ai peur d'être déçue par ses écrits. | |
| | | cleo pilier
Nombre de messages : 3890 Age : 40 Localisation : chez Jeanne........ Date d'inscription : 28/03/2009
| Sujet: Re: Pearl Buck Lun 31 Oct 2011, 06:15 | |
| Je vous dirai ce que j'en pense. J'ai trouvé ses livres en occasion sur le net........... | |
| | | Clertie pilier
Nombre de messages : 404 Age : 32 Date d'inscription : 11/08/2011
| Sujet: Re: Pearl Buck Sam 12 Nov 2011, 07:35 | |
| J'ai terminé La mère il y a deux jours : très belle histoire d'un destin, celui d'une simple paysanne chinoise, une femme de cran, mère par fonction mais aussi par nature (on explique qu'elle est presque "faite pour concevoir" et que c'est là qu'elle trouve son bonheur). Ce qui m'a touché c'est que cette histoire est raconté presque comme un conte : on reste dans l'abstraction, les personnages ne sont (presque) jamais nommés, mais ils sont désignés par leur statut (la mère, l'homme, l'agent...), jamais on a de nom sur la ville ou sur la région dans laquelle se passe le récit.
Évidemment, les rapports homme / femme nous surprennent, au XXIe s (la femme n'appartient pas à la maison dans laquelle elle est née mais à celle de son mari...). Malgré tout, je trouve que le roman rend un hommage beau et vibrant à ces femmes qui assurent tout : la maison, la cuisine, la nourriture des animaux, les enfants, et une part du travail des champs. D'ailleurs, une fois que son mari l'a abandonnée, on voit que la mère peut presque se débrouiller toute seule, même pour des tâches qui reviennent aux hommes (négocier avec les agents le prix du riz). Les hommes son d'ailleurs portraiturés de manière assez peu flatteuse : entre son mari égoïste qui ne pense qu'à s'amuser et se mettre en valeur, l'agent qui se sert d'elle pour satisfaire son plaisir, son fils cadet idéaliste et naïf qui se laisse embobiner, il n'y a que le cousin pour les rattraper, et son fils aîné (et encore, elle le dit elle-même, il est comme tous les hommes, "mou comme la vase quand il couche avec une femme"). Charmant, qu'en pensez-vous Messieurs ?
Ce qui est frappe également c'est la vitesse à laquelle tourne la roue du temps : au milieu du roman la mère se retrouve à la place qu'occupait sa belle-mère, alors qu'elle n'est pas encore vieille. Peu à peu, on la voit qui s'aigrit, à force de malheurs, et qui devient même injuste envers ses enfants, aveuglée par son fils cadet, en qui elle revoit son mari disparu. Les sentiments sont dépeints avec une justesse, une pudeur et une simplicité incroyable, c'est très émouvant du coup. | |
| | | cleo pilier
Nombre de messages : 3890 Age : 40 Localisation : chez Jeanne........ Date d'inscription : 28/03/2009
| Sujet: Re: Pearl Buck Dim 08 Avr 2012, 06:51 | |
| - Citation :
- Lun 31 Oct - 7:15
Je vous dirai ce que j'en pense. J'ai trouvé ses livres en occasion sur le net........... Il faut le temps mais j'ai enfin lu ses livres en ma possession. J'ai beaucoup aimé Vent d'Ouest, vent d'est. Un roman sur les différences de culture et de tolérance. J'ai beaucoup aimé. Pour une fois, ce n'est pas l'occidental l'intolérant mais les Chinois qui sont (en moment de la période du livre), dans un conflit entre leur tradition et l'arrivée d'une nouvelle culture venue de l'Ouest.....C'est très bien écrit, tout en délicatesse. On se rend compte que l'intolérance n'est pas l'apanage d'un peuple mais peut l'être dans tout homme........ J'ai encore mieux aimé Pivoine. L'histoire d'une esclave dans une maison de Juifs, en Chine depuis plusieurs générations. C'est l'histoire d'une perte d'identité. La famille s'incorpore de plus en plus dans cette terre d'accueil comme le reste des Juifs de la ville. C'est toujours très bien écrit. J'ai davantage compris l'histoire des Juifs dont je n'ai que des grands traits historiques. Avec P. Buck, j'ai l'aspect humain. Par contre, l'histoire du roi fantôme de m'a pas plu. Je ne l'ai pas fini : Mal écrit, une histoire dont je ne suis pas arrivée à y croire.........bof Je lirai d'autres livres de cet auteur, en espérant retrouver la magie de Pivoine. | |
| | | Pégase59 pilier
Nombre de messages : 1711 Age : 65 Localisation : Namur Belgique Date d'inscription : 12/10/2011
| Sujet: Pearl buck Lun 23 Avr 2012, 14:35 | |
| Je relis avec toujours sautant de plaisir Pearl Buck.C'est grâce à ma mère ue j’ai découvert c'est écrivain. Elle me passait "la mère".que j'ai relu l'an dernier en vacances à Barr en Alsace. Alors qu'elle n'a que 3 mois, ses parents missionnaires presbytériens partent en Chine près de Chinkiang, puis à Shanghaï, où elle va apprendre le mandarin avant l'anglais. Elle fait ses études universitaires à Randolph Macon en Virginie, puis retourne en Chine où elle épouse John Buck, un ingénieur agronome américain en 1917, avec qui elle part à Suzhou, en Chine de l'est. Elle s'établit ensuite à Nanjing jusqu'à 1927, puis au Japon et revient en 1933 aux États-Unis, où elle divorce en 1935. En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : Vent d'Est, Vent d'Ouest. En 1931, La Terre chinoise, inspiré par son séjour à Suzhou, connaît un immense succès (égal à celui de Quo Vadis). Elle est la première femme à obtenir le Prix Pulitzer en 1932 pour La Terre chinoise. Cet ouvrage, adapté avec grand succès au cinéma (Visages d'Orient), est prolongé par Les fils de Wang Lung (1932) et La Famille dispersée (1935). La production littéraire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des essais, des recueils de poèmes et même un livre de cuisine. La plupart évoque le pays de son enfance et s'inspire de l'art populaire chinois. Ses œuvres, écrites dans un style simple et concis, communiquent au public occidental son amour pour la Chine et pour ses habitants. Leur succès est certainement pour beaucoup dans l'attrait en Occident pour cette région du monde. En Chine où la popularité de l'auteur ne s'est jamais démentie, elle est considérée, sans ironie, comme un vrai auteur chinois1. Dans Un cœur fier (1938), elle pose le problème de la femme artiste et expose le conflit d'une femme entre son œuvre de sculpteur et sa vie d'épouse et de mère. La maladie mentale de sa fille lui inspire notamment L'enfant qui n'a pas pu grandir (1950). Pearl Buck reçoit le Prix Nobel de littérature en 1938 pour « ses descriptions riches et épiques de la vie des paysans en Chine et pour ses chefs d'œuvres biographiques2 ». Elle a créé en Pennsylvanie une fondation pour l'adoption des enfants abandonnés et y a consacré temps et argent. Pearl Buck meurt d'un cancer en 1973. Œuvres[modifier] je viens de terminer "histoire d'un mariage" William Barton a rencontré Ruth Harnsbarger alors qu’il aprcourait la campagne en quête d'un sujet de tableau. Il la peinte dans la cuisine de la ferme bâtie quatre générations auparavant par ses ancêtres venus de Hollande s'établir en Pennsylvanie. Sa meilleure œuvre, il le sent - et en devine la raison: il a trouvé dans la nature sa source d'inspiration et qui l’incarnerait mieux que Ruth la Rustique? L'aime-t-il ? Un mariage avec cette «paysanne», dit dédaigneusement sa mère; Mrs Barton, est impensable parce que voué à l’échec. Trop de différence de milieu. Le sien est raffiné, luxueux, stérilisant pour le talent de William. Il le comprend et fait son choix. Les Harnsbarger ne sont pas aveugles non plus à l'écueil d'une différence d'éducation mais Ruth a choisi, elle aussi. Elle se jure de rendre William .heureux. Elle est prête à y mettre ce qu'il faut d'obstination, ,de patience et de travail. Et il en faut beaucoup pour construire un bonheur. Ce que sera celui de William et de Ruth . clic | |
| | | kuroneko pilier
Nombre de messages : 67 Localisation : Meuse Date d'inscription : 26/03/2012
| Sujet: Re: Pearl Buck Lun 23 Avr 2012, 17:04 | |
| Je n'ai encore rien lu de Pearl Buck (j'ai "Vent d'est, Vent d'Ouest" qui m'attend sagement dans la partie chinoise de ma bibliothèque). En revanche, il y a quelques mois, j'ai lu "Perle de Chine" d'Anchee Min. L'histoire d'amitié qu'elle tisse entre Pearl Buck et la narratrice chinoise est très prenante. C'est de cette façon que j'ai pris connaissance de la biographie de cet écrivain. A travers le récit de la narratrice, ce sont également les grandes heures de la révolution chinoise qui se déroulent sous nos yeux. Un bon roman divertissant. | |
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