Julien Maury

A l'interieur de Julien Maury, Alexandre Bustillo



Avec :Alysson Paradis, Béatrice Dalle, Nathalie Roussel

Très impressionnant, paraît-il, ce thriller avec psychopathe voleuse de nouveau-né.

c'est un divertissement brillamment abominable, "excellent pour qui a le coeur bien accroché", m'a-t-on dit.

Citation :

A l'intérieur fait l'effet d'une petite déflagration dans le paysage du jeune cinéma français. Revendiquant les influences croisées du slasher américain (ces films rythmés par les meurtres à répétition d'un tueur psychopathe), du diallo (l'horreur baroque à l'italienne) et du thriller psychologique, les réalisateurs signent un film à l'esthétique léchée, obstinément fidèle à la série B, qui s'inscrit en même temps dans un contexte très français, et très contemporain.

lemonde

Citation :

A l’intérieur fait pratiquement table rase sur tout les films du genre que l’on a pu voir ces dernières années. Le premier film de Julien Maury et Alexandre Bustillo redéfinit littéralement le genre et donne une définition nouvelle aux mots épouvante et horreur. Alors que le cinéma de genre se targue de son retour en force via des films gores extrêmes tels que Hostel ou Saw, A l’intérieur fait figure de maître d’école et provoque une véritable terreur… de l’épouvante à l’état pur

DVD critiques

début de l'histoire

Depuis la mort tragique de son mari dans un accident de voiture, Sarah, enceinte, vit seule, repliée sur elle-même. Alors qu’elle décide de passer le soir de Noël chez elle, une femme vient frapper à sa porte…

le programme selon l'affiche :

ouvre-moi ta porte que je t'ouvre le ventre....

le site du film avec la bande annonce.

j'espère que la bande son est à l'horreur à l'honneur, sinon avec les cris dans la salle on n'entendra rien

Ames sensibles s'abstenir. Y'avait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi intolérable. D'une violence incroyable, gore au possible, avec du sang qui gicle de tous les côtés et des scènes à peine regardables. Y'a même un chat noir dans l'histoire, c'est dire si c'est insoutenable.
Un scénario très très très mince, les réalisateurs ont tout misé sur l'ambiance de leur film, sur le travail de l'image. et ça marche. C'est super glauque, super étouffant.
Les couleurs sont superbes (même si, évidemment le sang fini toujours pas prendre une teinte bizarre lorsqu'il commence à se compter en litres (on a l'impression d'une couleur artificiel... trop rouge, trop clair).
Les maquillages sont extraordinaires ! Petit clin d'oeil aux films de zombie avec un flic "mort-vivant" très flippant affrontant une Béatrice Dalle sorciérisée à faire pipi dans sa culotte.
Evidemment on pense à d'autres chefs d'oeuvres du genre : Hellraiser (pour la tenue de Béatrice Dalle notamment), Braindead (pour la femme enceinte, les litres de sang qui coule dans l'escalier).

Le jeu des actrices est ahurissant, et ça nous change un peu des gros bras et des fous furieux prêts à tout tuer sur leur passage. Il y a de l'humanité et une certaine complexité dans le personnage de Béatrice Dalle, qui lui donne une certaine crédibilité.
Alysson Paradis ne joue pas les victimes éplorées et hurlantes. C'est d'ailleurs impressionnant le "calme" du film, le "silence" pesant, où chaque son devient une source d'angoisse et où chaque bruit devient un vacarme.

Ahurissant que ce film n'est été interdit qu'au moins de 16ans !!! A côté de lui, Saw, c'est presque des clopinettes. Parce que A l'intérieur est tout de même empreint d'un certain réalisme. Ce n'est pas hollywoodien, l'histoire est ancré dans un quotidien.
Plusieurs personnes sont sorties de la salle en cours. Et j'avoue, ce n'est pas toujours facile de regarder l'écran. Une sensation que j'avais déjà pas mal éprouvée en regardant Cannibal Holocaust.

queenieinlove a écrit:

Y'a même un chat noir dans l'histoire, c'est dire si c'est insoutenable (hein coline !!).

Les gaffes du multipostage

Mais tu es évidemment la bienvenue ici aussi, queenie

J'ai en effet les mêmes échos, et quand on pense que Rosemary's baby de Polanski avait sucité des réactions violentes à cause de la grossesse de Mia Farrow (film tiré du roman d'Ira Levin), on imagine facilement l'ambiance. Je ne crois pas que j'irai le voir accompagné, et je n'aime guère aller seul au ciné, bien que ça m'arrive

Non merci
Je suis pas fan de ce genre de films :silent:

maïa a écrit:

queenieinlove a écrit:

Y'a même un chat noir dans l'histoire, c'est dire si c'est insoutenable (hein coline !!).

Les gaffes du multipostage

Mais tu es évidemment la bienvenue ici aussi, queenie

ouais, ça m'arrive souvent d'oublier un détail qui tue dans mes copié-collé, même pour mon propre site...