David Lodge [Angleterre]

Je vais bientot alimenter le fil, je viens de verifier - il y a au moins cinq livres de Lodge traduit en bulgare. Mais je ne sais pas pourquoi, cet auteur est reste inapercu ici.
Comptez sur moi, je vais m'y mettre.

Ca promet de bons moments de lecture Maya^^
Si tu trouves "Jeu de maux " il est juste d'une analyse particulièrement réaliste quant aux bonnes moeurs vantées par l'église catholique , on voit par la suite ce qu'un groupe d'ados croyants deviennent et l'on comprend (bien que Lodge préchait à la bonne paroisse me concernant )que la lobotomisation s'avère parfois terrible...

Quetschup a écrit:

Je te conseille "Jeux de mots" de David Lodge Maya que j'ai préféré .L'auteur explore les dégâts du puritanisme dans un cynisme qui lui est bien connu.

N'est-ce pas "Jeux de maux" (How Far Can You Go)?
C'est traduit en bulgare, dans les annees 80, oui, je vais le lire avec plaisir. Je n'ai rien lu de David Lodge. On en reparlera!

Oui "maux"...

(Quetschup se claque)

Je plussoie sur Jeux de maux un excellent bouquin, le premier que j'ai lu de David Lodge, auteur que j'apprécie beaucoup

Maya le fil David Lodge est ici

David Lodge m'a beaucoup amusé avec sa description du monde universitaire, des congrès prétexte à des passades ou du télescopage entre le monde universitaire et celui de l'industrie. Son écriture alerte est parsemée d'images cocasses et de comique de situation. Lodge n'est pas qu'un amuseur car le sourire voire le rire cache des rictus et des grimaces. La vie n'est pas aussi rose, la solitude est toujours en embuscade. Certaines scènes de ces livres se passent en des lieux austères et à des saisons peu propices aux amours. Derrière la coupe de champagne se profile la maladie.... Lodge nous parle de l'humanité et de ses désirs. Le temps passe vite, la vie coule entre les doigts, il faut savoir en profiter. Le dernier ouvrage que j'ai lu de lui est "La vie en sourdine". Bien plus austère que ses premiers livres, l'histoire de cet homme qui lentement se coupe du monde est assez troublante. La question de la perception de ce qui est est posée avec talent. L'humour est toujours là mais plus austère. On esquisse les sourires et parfois on se déride franchement mais attention, le héros de Lodge atteint un tournant de son existence : la retraite universitaire a sonné. La vie a bien coulé entre ses doigts.

oui, tu le cernes bien. Il règle aussi quelques comptes avec une adolescence catholique brimée par un puritanisme obsédant.