Alain Resnais, Cœurs, etc.

un très beau film en effet, à voir!

rotko a écrit:

Lundi 8 août
L'année dernière à Marienbad, un film d'Alain Resnais, 20h40, Arte

J'adore la bande-annonce !

J'ai été hypnotisée par le charme, la poésie, le mystère, les acteurs (ah la la... Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi !). Je l'ai donc regardé avec un vrai plaisir.

Je n'ai cependant pas l'impression d'avoir compris ce qui devait être compris. J'avoue que je m'en moque un peu, mon plaisir me suffit.

Luca a écrit:

J'ai été hypnotisée par le charme, la poésie, le mystère, les acteurs (ah la la... Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi !). Je l'ai donc regardé avec un vrai plaisir.

Je n'ai cependant pas l'impression d'avoir compris ce qui devait être compris. J'avoue que je m'en moque un peu, mon plaisir me suffit.

l'immobilité des personnages peut surprendre, mais n'est-ce pas les mêmes attitudes dans des tableaux de Delvaux ?


j'ai vu la première partie du film : on est en effet dans un climat onirique, à mon avis, où tout renvoie à autre chose, le présent au passé, comme les miroirs dans les salles.

Les longues galeries désertes et le sentiment d'être "prisonniers de murs", les questions sans réponse, ou les affirmations ignorées, créent une ambiance hallucinante, d'autant que les voix ont un caractère hypnotique.

On est prisonniers d'un univers intérieur dont le décor montre la désespérante splendeur.

A suivre.

Vous n'avez encore rien vu

Sous sa mise en scène ingé­nieuse et ludique, Vous n'avez encore rien vu est un hommage aux acteurs, passagers multiples et uniques embarqués sur un même texte, charmeurs de mots et montreurs d'émotions.

écrit le figaro pour ce film qui mêle théatre et cinema.
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La mort d'Alain Resnais laisse présager des films à la télévision lundi ou mardi au plus tard, à surveiller.

retour sur sa production, très diversifiée

parmi ses oeuvres anciennes

Les statues meurent aussi, co-réalisé avec Chris Marker en 1950-53),

c’est en 1959 qu’il réalise son premier long métrage de fiction : Hiroshima mon amour.

L’Année dernière à Marienbad, cinéroman créé en compagnie d’Alain Robbe-Grillet.

Muriel, ou le Temps d’un retour (1963) traite de la torture en Algérie et La Guerre est finie (1966), écrit par Jorge Semprún, raconte l’histoire d’un militant communiste interprété par Yves Montand, évoluant dans un réseau républicain, sur fond de guerre d’Espagne et d’anti-franquisme

Stavisky, en 1974,

Mon oncle d’Amérique, écrit par Jean Gruault, Resnais met de manière didactique en application, à travers le parcours de trois personnages issus de milieux sociaux différents, les thèses anthropologiques du scientifique Henri Laborit.

télérama précise :

"une deuxième ou une troisième carrière commence à l'aube des années 90 : ses deux films-jumeaux tirés d'Alan Ayckbourn, Smoking et No Smoking (1993),  sont  des récits-gigognes sur les aléas du destin et/ou du récit : chaque détail mène une histoire banale dans une nouvelle direction et l'écheveau infini des possibles devient le symbole de la vie toute entière.

Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri sont au coeur du film suivant, On connaît la chanson (1997), grand succès public (2,5 millions de spectateurs) : irrésistible récit dépressif ponctué de chansons populaires.

Dans la décennie suivante, Resnais  adapte, contre toute attente, une opérette des années 20, Pas sur la bouche (2003).  folle aventure adaptée d'un roman de Christian Gailly parle évidemment de force vitale et amoureuse, et de la puissance de l'inconscient. Il fait la part belle aux acteurs, ses complices depuis toujours – notamment André Dussollier et Sabine Azéma, qui a épousé le cinéaste en 1998"

de lui, je me souviens surtout de l'année dernière à Marienbad sa poésie m'avait émerveillé, même si je n'avais pas tout compris de la fin   il me faudra le revoir, peut-être qu'un éclair d'intelligence me traversera ... enfin !  

Mercredi soir 5 mars, la chaîne diffusera Mon Oncle d'Amérique ainsi que Mélo.

Le célèbre Hiroshima mon amour sera diffusé le 6 avril prochain.

j'ai vu Hiroshima mon amour 4 fois !  

je dois dire que je n'ai pas un souvenir impérissable de ce "grand" homme du cinéma. j'ai du voir sans doute un ou plusieurs de ses films ne serait-ce que smoking? je n'ai rien compris et pourtant j'adore Sabine Azéma et Pierre Arditi.
donc je ne pleure pas
et puis 91 ans ...

je garde un souvenir ému de je t'aime, je t'aime, film peu connu, qui repose sur un thème de science fiction en forme de flash back ! le personnage Claude Rich a tenté de se suicider, on le soumet donc à une machine qui l'amène à revivre son passé, du moins les moments les plus importants à ses yeux. Parfois la conscience se bloque sur une scène du passé ou en esquive une autre.. il s'agit des amours heureuses ou moins heureuses.

Là il s'agit moins de comprendre que de ressentir, j'ai beaucoup aimé.

Cet article est explicite avec des videos.