Art brut

Mia Makila, actuellement exposée parmi d'autres à la halle Saint Pierre, s'inspire de Tim burton, de Jérôme bosch, et de walt Disney, pour des figures qu'elle rattache à l'horror act

un diaporama sur la dernière exposition à la halle Saint Pierre

Banditi Dell'arte. Jusqu'au 6 janvier 2013.

des"artistes" marginaux. Certains ont fait l'expérience de l'internement psychiatrique ou de la prison. D'autres sont des autodidactes - maçon, charpentier... Quels qu'ils soient, ils trouvent dans la création le moyen d'extérioriser souffrances, blessures et obsessions. Peintures, dessins, sculptures, assemblages... les oeuvres réunies proviennent de collections italiennes, publiques et privées.


Francisco Torris

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J'ai peins quelques toiles et je les ai montrées à un professionnel qui m'a dit que c'était de l'art brut.
Je vous met un lien vers ma page sur mon site :
http://cathyhune.e-monsite.com/pages/ce-que-je-fais/peintures.html

Si tu regardes le site du hang art et les productions de la halle Saint Pierre, Paris XVIIIe, tu auras une idée des productions de l'Art brut, appelé aussi art singulier.

Sur ce lien du lieu unique de Nantes quelques mentions d'artistes. Je n'ai pu voir cette exposition, un ami m' a prévenu trop tard, il y a vu des toiles et écouté une conférence de la directrice du musée de lausanne. Peut-être peut-on la trouver sur la web...

Je ne suis une tres grande admiratrice de l'art brute, mais je me rappelle Seraphine, film consacr à la vie de Seraphine de Senlis qui a eu quelques Cesars.

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"Il faut que je lève le menton, mon inspiration vient d'en haut" Séraphine

Résumé -Allociné:
En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.

Seraphine Louis a surtout été connue depuis le film de Martin Provost qui a provoqué des expositions de ses oeuvres, comme ici.

Je m'interroge sur la distinction entre "art naïf" et "art brut".

Le premier serait une reconstitution du monde dans tous ses détails, minutieuse, ou un art proche de l'enfance, le second serait plus violent, traduisant des rêves, des obsessions ou une imagination exubérante. Il est possible aussi qu'ils se rejoignent parfois. Voilà un vrai problème...

rotko a écrit:

Seraphine Louis a surtout été connue depuis le film de Martin Provost qui a provoqué des expositions de ses oeuvres, comme ici.

Je m'interroge sur la distinction entre "art naïf" et "art brut".

Le premier serait une reconstitution du monde dans tous ses détails, minutieuse, ou un art proche de l'enfance, le second serait plus violent, traduisant des rêves, des obsessions ou une imagination exubérante. Il est possible aussi qu'ils se rejoignent parfois. Voilà un vrai problème...

je pense qu'ils se rejoignent. je suis un bon exemple : un professionnel me dit que c'est de l'art brut en regardant, toi tu penses plutôt que c'est de l'art naïf...

D'y voir clair là dedans...

et d'ailleurs pourquoi créer catégories et sous-catégories...

les deux ( naïf et brut), semblent prendre à rebrousse poil les canons de l'esthétique traditionnelle...

la différence par rapport à certaines oeuvres de l'art dit "contemporain", c'est que l'artiste met sa vie à l'intérieur ( qui est complètement présente dedans ), et souvent moins prétentieuse que les installations dans les musées d'arts officiels ) par exemple des conceptuels...

Et l'artiste brut qui s'engage dans la création est souvent si impliqué qu'il n'a pas la distance nécessaire pour en avoir du recul, et même en parler... pour la bonne raison que pour avoir du recul, à un moment il faut être "extérieur".

Dans le cas de Séraphine, elle découvre des procédés plastiques, un style original, dans l'excès et la surabondance, avec un all-over figuratif qui pourrait se rapprocher d'un Pollock...mais elle n'a aucun recul par rapport à ce qu'elle fait... dépendante de son marchand ( enfin, d'après ce que montre le film)

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Rechab a écrit:

Et l'artiste brut qui s'engage dans la création est souvent si impliqué qu'il n'a pas la distance nécessaire pour en avoir du recul, et même en parler... pour la bonne raison que pour avoir du recul, à un moment il faut être "extérieur".-

C'est un avis que je partage : soit méconnaissance des règles admises dans le monde de l'art académique ou pratiqué, soit dépendance d'un univers interieur obsédant, l'artiste brut ou singulier ne paraît pas avoir un recul critique ou technique face à ses oeuvres.

Il existe bien sûr beaucoup de variétés d'artistes, depuis l'autodidacte jusqu'au dépressif ou au malade mental. Les galeries ou musées sont nombreux, et permettent aussi parfois de s'étonner devant des oeuvres a priori "non convenues". C'est pourquoi on s'y interesse autant aux oeuvres imaginatives, voire "primitives" ou "ethniques" dont l'existence nous déroute.

et un diaporama sur l'ART NAIF à la fondation Cartier

cliquer sur ce lien

La Fondation Cartier présente, jusqu'au 21 octobre à Paris, une exposition dite d'"art naïf", "autodidacte" ou encore "primitif".

Je me souviens aussi pendant mes études d'art,
que ( comme on ne savait pas vraiment qualifier ces productions hors-normes), et qu'on pouvait des fois ni les qualifier de naïves, ni d'art brut , on avait inventé ce terme "les irréguliers de l'art"

J'avais visité à ce propos l'atelier "géant" de Moralès à Fos sur mer, qui depuis son décès est fermé et laissé tristement à l'abandon...


En Ardèche, proche d'Aubenas, à la Villedieu, il existe toujours "le petit musée du bizarre", où un éditeur ( Candide), a rassemblé peu à peu des objets crées par des personnes qu'il a rencontrées, et qui avaient une production personnelle.

Il a valorisé ainsi Gérard Lattier, employé municipal à Nîmes, auteur de peintures sur le thème de la bête du Gévaudan ( ayant fait l'objet d'un livre en 1996 - éditions de Candide )

 
 
 

Raw Vision, 25 ans d’art brut : un éloge du regard et de la création sans entrave, qui préfère le visionnaire au visible, la vision intérieure aux apparences du monde réel. Quatre-vingts artistes d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, d’Inde ou du Japon y sont réunis, illustrant les formes d’une expression profondément enracinée dans l’imagination humaine et qui se manifeste à travers des créations héroïques ; une expression qui prend des formes très variées, parfois intime et secrète dans ses manifestations ou expansive, publique et épique.
 
cette fois-ci j'ai vu moins d'artistes obsédés du sexe que d'habitude, mais une plus grand e place réservée aux mystiques :
 
Ce lien comporte bien des images
 
je pense à Mckendree Robbins long et à ses images de l'apocalypse


Ce pasteur était hanté de visions des corps précipités en enfer...

Pascal Verbena, postier de 1964 à 1992, est passionné depuis l’enfance par le bois. Il récupère sur les plages des bois flottés et, dans le centre de tri où il travaille, des pupitres de bois sur lesquels le temps a laissé des empreintes, des cicatrices

Il y a 11 ans à Montélimar, l'exposition de l'artiste "singulière" Danielle Jacqui...
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et sa maison: