Hors Jeu de Jafar Panahi

Ours d'argent - Grand prix du jury - Berlin 2006

En Iran, les femmes aussi aiment le foot mais elles ne sont pas autorisées à entrer dans les stades.

Tel est le sujet de hors jeu, film de Jafar Panahi
où une jeune fille se déguise en garçon pour voir le match.

Entre la comédie et le film qui dénonce l’ oppression coranique, ce film a bonne presse.

critique, entretien et video

comment se grimer comme UN supporter .. cliquer

selon mes sources, on ne sacrifie pas au foot !

on entend les clameurs de la foule, sans voir les buts marqués ou les stratégies footballistiques...Sur France culture ce midi, les invités étaient unanimes pour dire du bien du film. Ils ont apprécié les dialogues entre les soldats et les "supporteuses"... plus évoluées que certains du PSG.

Si l'envie de voir un match de foot est une porte ouverte sur l'emancipation des femmes en Iran, autant leur emboiter le pas.

Jafar Panahi, collaborateur et ami de Abbas Kiarostami avait réalisé le très beau film Le cercle


la fiche d'allociné :

Après des études de réalisation au Collège de Cinéma et de Télévision de Téhéran, Jafar Panahi réalise plusieurs courts et moyens métrages pour la télévision de son pays. En 1992, il met en scène le téléfilm L'Ami, puis est engagé comme assistant d'Abbas Kiarostami sur le film Au travers des oliviers.

En 1995, d'après un scénario de son ami Kiarostami, il réalise son premier long-métrage, Le Ballon blanc, qui remporte la Caméra d'Or à Cannes la même année. Il signe ensuite Le Miroir, Léopard d'or au Festival de Locarno 1997, puis se voit récompensé du Lion d'or à Venise pour Le Cercle, réalisé en 2000. En 2003, Jafar Panahi met en scène son troisième long-métrage, le drame Sang et or.

message de Jafar Panahi, ancien assistant de Abbas kiarostami, et à qui le festival de Cannes a rendu hommage. Il répond de sa prison iranienne :

«Votre voix est à l'unisson avec celle de ma femme, de mes enfants et de tous mes compatriotes, qui me parviennent de l'extérieur des murs de ma prison, et qui œuvrent pour ma liberté»,

«Ici, des milliers de prisonniers sans défense n'ont même pas une seule personne pour relayer leur détresse. Ils n'ont, tout comme moi, pas commis le moindre crime. Et mon sang n'est pas plus important que le leur.»

Jafar Panahi a été arrêté au début du mois de mars en raison de son projet de film sur les manifestations de 2009, au lendemain de l'élection d'Ahmadinejad à la présidence.

Le cinéaste iranien Jafar Panahi, incarcéré depuis le 1er mars, devrait être rapidement relâché après que la justice iranienne a ordonné sa libération sous caution, lundi 24 mai.
Il avait été primé deux fois à Cannes, en 1995 pour Le Ballon blanc (Caméra d'or) et en 2000 pour l'Or pourpre, qui remporta le prix Un certain regard.
Son incarcération serait due à la préparation d'un film sur les manifestations à téhéran en juin 2009.

rotko a écrit:

message de Jafar Panahi, ancien assistant de Abbas kiarostami, et à qui le festival de Cannes a rendu hommage. Il répond de sa prison iranienne :

«Votre voix est à l'unisson avec celle de ma femme, de mes enfants et de tous mes compatriotes, qui me parviennent de l'extérieur des murs de ma prison, et qui œuvrent pour ma liberté»,

«Ici, des milliers de prisonniers sans défense n'ont même pas une seule personne pour relayer leur détresse. Ils n'ont, tout comme moi, pas commis le moindre crime. Et mon sang n'est pas plus important que le leur.»

Jafar Panahi a été arrêté au début du mois de mars en raison de son projet de film sur les manifestations de 2009, au lendemain de l'élection d'Ahmadinejad à la présidence.

Le réalisateur ne peut pas non plus se rendre au festival de Venise. On lui interdit de faire des films depuis cinq ans, son passeport a été révoqué il y a neuf mois, il attend son procès qui doit débuter fin septembre.

Son film, présenté dans le cadre de Venice Days, la section indépendante de la Mostra, est une ode à la tolérance qui raconte avec tendresse l'aventure d'un garçon et de sa petite soeur privés de leur accordéon parce qu'ils ont joué près d'une mosquée.

On ne peut que saluer le courage de cet homme. j'avais vu le Cercle, il y a quelques années. Film fort.

Soutenir jafar Panahi et ses amis.

C'est important qu'il sache que nous sommes là. Ce qui vient de se passer montre qu'on avait eu raison de prendre au sérieux les premières menaces à son encontre."
a dit Bertrand Tavernier.

Jafar Panahi avait dit en septembre à quel point il était "reconnaissant à tous [ses] collègues pour leur soutien" pendant son séjour en prison.

Le cercle, de Jafar Panahi,

c'était le Mercredi 16 février, 22h15, sur Arte

, et je ne l'ai pas noté Dommage !!

Le cercle Drame de Jafar Panahi (2000)
Avec : Maryiam Palvin Almani , Nargess MAMIZADEH , Fereshteh Sadr Orafai , Monire ARAB , Elham SABOKTAKIN ,

En Iran, de nos jours. Une femme demande, par le judas d'une salle de maternité, si sa fille a accouché d'un garçon. Catastrophe : elle a donné naissance à une fille. Autant dire que dans un monde où les femmes sont surveillées en permanence, soumises à une pesante bureaucratie et à de nombreuses discriminations, son avenir s'annonce mal. Au même moment, dans la rue, trois prisonnières bénéficiant d'une permission recherchent une amie, Pari, qui s'est évadée. Elles n'ont pas le droit de quitter Téhéran.

le festival de Cannes remet un "Carrosse d'or" à l'absent Jafar Panahi

Citation :

Parce qu'aucun cinéaste, aucun auteur ne peut rester indifférent à la violence d¹une telle décision, la SRF promet de briser le silence imposé à Jafar Panahi et de se mobiliser pour la liberté d¹expression",

Jafar Panahi subit une peine d'emprisonnement de six ans et de 20 ans d'interdiction de tourner.

"Offside" (Hors-Jeu), film de Jafar Panahi tourné en 2005 - sera programmé le 13 mai sur Canal Plus.

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La cinéaste iranienne et militante des droits des femmes Mahnaz Mohammadi a été arrêtée à Téhéran, rapporte le site Web réformateur iranien Kaleme.com.

Elle a été interpellée dimanche à son domicile par des agents de sécurité, selon le site, lié au chef de l'opposition Mir Hossein Moussavi.

Mme Mohammadi est la réalisatrice du film "Femme sans ombre" et a contribué à un documentaire du cinéaste Rakhsan Bani-Etemad sur l'élection présidentielle contestée de 2009 en Iran.

Son passeport avait été confisqué pour l'empêcher de se rendre au festival de Cannes en mai.

La Cinémathèque avait projeté récemment des documentaires inédits en France comme Travelogue, de Mahnaz Mohammadi, dont la caméra s'est attachée à tous ces jeunes Iraniens qui décident de fuir le pays.

Libération alerte sur la repression contre des cinéastes

les cinéastes Mojtaba Mirtahmasb (coréalisateur avec Jafar Panahi de Ceci n’est pas un film, qui sort en France le 28 septembre), Nasser Saffarian, Hadi Afarideh, Shahnam Bazdar et Mehrdad Zahedian, ont été arrêtés, puis transférés à la prison Evin de Téhéran.

Egalement victimes de cette rafle, le journaliste et documentariste Mohsen Shahnazdar, ainsi que Katayoune Shahabi, vendeuse internationale bien connue que les professionnels du cinéma rencontrent chaque année à Cannes et dans d’autres marchés du film.

Tous sont accusés par les autorités iraniennes de travailler secrètement pour la BBC.

Ceci n'est pas un film Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb.

l'article du monde rend compte du fait de filmer malgré les interdictions, les menaces et les arrestations.

Citation :

filmer le désoeuvrement, l'angoisse, et en même temps l'extraordinaire refus de la résignation qui les accompagne par le simple fait de les filmer

une video transmet la bande annonce de ce non-film.

Deux cinéastes iraniens, Nasser Safarian et Mohsen Shahnazdar,arrêtés à la mi-septembre par Téhéran avec quatre autres cinéastes pour avoir fourni «des informations et des films noircissant l’image de l’Iran» ont été libérés dimanche.

Iran : la condamnation de Jafar Panahi confirmée en appel

Le cinéaste iranien Jafar Panahi risque d'être bientôt emprisonné. Une cour d'appel iranienne a en effet confirmé sa condamnation à six ans de prison et vingt ans d'interdiction de faire des films, de voyager ou de donner des interviews.

Le jugement en appel "a été rendu il y a deux semaines mais n'a pas encore été appliqué et Jafar Panahi demeure libre pour l'instant", a indiqué samedi 15 octobre un membre de sa famille. "Nous n'avons pas reçu d'information sur ce verdict qui ne nous a pas été confirmé" officiellement, a toutefois précisé l'avocate du cinéaste Farideh Ghairat.

Le quotidien gouvernemental Iran a, de son côté, indiqué samedi que la cour d'appel avait confirmé la sentence initiale.

"PROPAGANDE CONTRE LE RÉGIME"

M. Panahi avait été condamné en décembre 2010 pour "activités contre la sécurité nationale et propagande contre le régime" après avoir entamé la réalisation d'un film sur les troubles ayant suivi la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.

Sa condamnation inclut également l'interdiction d'écrire des scénarios pendant 20 ans. Une fois sa peine de prison purgée, Jafar Panahi pourrait être autorisé à se rendre à l'étranger uniquement pour participer au pèlerinage à la Mecque ou "pour raisons médicales".

Jafar Panahi, connu pour ses satires sociales grinçantes, est l'un des cinéastes de la "nouvelle vague" iranienne les plus connus à l'étranger où il a reçu de très nombreuses récompenses, notamment aux festivals de Cannes, Berlin ou Venise.
Le Monde.

Encore un homme dénonçant les inégalités et pointant du doigt les entraves de la liberté , militant pour les droits des femmes , ses films "Hors-Jeu" et "Le cercle" furent interdits en Iran , idem pour "Sang et or" traitant des inégalités sociales.

Une pétition au nom des droits de l'homme devrait être mise en circulation.

En esperant que la diplomatie française , ayant déjà oeuvré en 2010 pour le rejet des peines à l'encontre de Jafar panahi ; se manifestera ...

Sa condamnation en décembre avait suscité une vague de protestation dans les milieux artistiques et politiques européens, qui se sont mobilisés pour demander à Téhéran d'abandonner les poursuites contre le cinéaste.

IRAN :

Une cour d'appel a "confirmé la condamnation de Jafar Panahi à six ans de prison et vingt ans d'interdiction de faire des films ou des scénarios, de voyager à l'étranger ou de donner des interviews",

Début octobre, l'actrice Marzieh Vafamehr a été condamnée à un an de prison et 90 coups de fouets pour avoir joué dans un film évoquant les difficultés faites aux artistes dans la République islamique.

un comité de soutien à Jafar Panahi et aux cinéastes emprisonnés a appelé, lundi, au boycott des personnalités officielles du cinéma et de l'audiovisuel iranien.

Leur appel est appuyé par Mohsen et Samira Makhmalbaf. Selon les signataires, la répression est de plus en sévère en Iran.

dixit télérama.

je propose qu'on envoie, au nom de GDS*, un courriel à l'ambassade d'Iran à Paris : Courriel : cabinet@amb-iran.fr

Si vous êtes d'accord, je propose un texte, ou vous en proposez un, il sera envoyé au nom de grain de sel avec une copie invisible à chacune des personnes favorable au texte et à son envoi.

je suis d'accord rotko
tu sauras faire un beau texte

je propose simplement de reprendre, avec quelques corrections le texte de la petition qui circule.

Monsieur l'Ambassadeur,

Nous apprenons avec colère et inquiétude le jugement du Tribunal de la République Islamique à Téhéran, condamnant très lourdement le cinéaste iranien Jafar Panahi. La sentence : six ans de prison ferme, vingt ans d'interdiction d'écrire et de réaliser des films, de donner des interviews aux médias, de quitter le territoire et d'entrer en relation avec des organisations culturelles étrangères.

Un autre cinéaste, Mahamad Rasoulov, a également été condamné à six ans de prison. Jafar Panahi et Mahamad Rasoulov vont rejoindre les nombreux prisonniers qui croupissent en prison en Iran, dans un état de détresse totale. Certains font la grève de la faim, d'autres sont gravement malades.

Début octobre, l'actrice Marzieh Vafamehr a été condamnée à un an de prison et 90 coups de fouets pour avoir joué dans un film évoquant les difficultés faites aux artistes dans la République islamique.


Jafar Panahi et ceux que vous condamnez ont pour seul crime de vouloir continuer à exercer librement leur métier de cinéastes et d'acteurs en Iran.

Ces condamnations nous révoltent et nous scandalisent. Nous demandons, au nom du respect des droits de l'homme, la levée de ces condamnations et la fin de la répression iranienne contre les artistes.

je ne me tracasse pas pour les termes diplomatiques réservés à un ambassadeur, là n'est pas, à mon avis le problème.

Qu'en pensez-vous ?

Pour moi c'est parfait

Oui c'est pertinent ! meme si on sait que les petitions sont rarement suivi d'effets !

J'en pense que ton courrier n'arrivera pas aux mains de l'Ambassadeur (le terme est "A Son Excellence , mr l'Ambassadeur Extraordinaire et Plenipotentière") .
Tout simplement parce qu'avant qu'une lettre personnelle arrive sur son bureau , elle est ouverte par le centre de documentalisation et d'archives afin de la délivrer au service adéquat.
Un ambassadeur ne gère pas ce genre de choses et le service en question ( le culturel) ne traitera en rien ce courrier.
Je suis peut être négative , mais le milieu ne m'est pas totalement inconnu.
Pour une meilleure prise en compte de ce courrier , c'est au ministre des affaires étrangères et de la culture qu'il faut l'envoyer.

Quetschup c'est envoyé par courriel