La promesse 2/2
Une lecture fragmentée par d’autres occupations a eu raison de mon intérêt initial pour
la promesse.Dans les 100 premières pages, je me demandais bien ce qu’était ce
vin de promesse dont on parlait régulièrement à mots couverts.
J’ai trouvé p.125 «
au début de la promesse, il y a dix mois ». C’était donc une sorte de contrat, et non une fête de famille.
Je repars donc, et c’est page 162 qu’Etienne explique en termes métaphoriques de quoi il s’agit, vu que page 146 les intéressés eux-mêmes s’interrogeaient : «
Pourquoi on fait ça ? », ce qui est suivi par Etienne qui «
se demandait à quoi tout cela avait servi ».
Je voyais donc les protagonistes se poser les mêmes interrogations que moi, alors même qu’ils me semblaient. être au courant.
Dans ce livre qui fait l’éloge de la lecture et du talent de conteur (ou de lecteur) d’Etienne :
- Citation :
- « Il lisait. il lisait doucement pour capturer leur attention puis leurs yeux, puis leur silence. il lisait dix pages, jamais plus. Il lisait en mettant le ton, il chaloupait l’océan, il soufflait le vent, il ricanait le chacal, il croassait le corbeau. ».
J’ai l’impression que
Chalandon utilise ses personnages au profit de son histoire ; ainsi lorsque les "taiseux", chacun à leur tour, racontent bien sagement une histoire qui les lie à Etienne et Fauvette.
Que sont-ils devenus, ces deux-là, que le lecteur voit et que les protagonistes ne voient plus ?
Seraient-ils morts quand je les vois encore vivants dans les pages 250 ?
Sorj
Chalandon fait trop tarder, et son récit et les explications.
A trop différer, il lasse son lecteur, pourtant de bonne volonté ;
Je quitte donc le navire, et si certains suivent le récit jusqu’au port, qu’ils me racontent le voyage.