"Edouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule"

VU et.....entendu à la grande librairie jeudi dernier ...trop fort! l'histoire en deux mots c'est un très jeune écrivain mais qui a tt de même publié un essai sur Bourdieu!!!
oui, alors je vous le résume mais peut être l'avez vous déjà lu ! moi pas!! je viens de le commander j'ai hâte de le recevoir!! Edouard Louis c'est son pseudo il écrit sa souffrance d'ado persécuté par les élèves de sa classe et.....par ses parents qui le traitaient de débile et de "pédé" !!!Il s'est sauvé de cet enfer une nuit d'automne dans les champs du NORD de la France..où il vivait dans un pauvre village..dans une pauvre famille !!!
J'ai été émue par son regard vers Bernard Chambaz qui parlait de sa douleur d'avoir perdu son fils dans" Dernières nouvelles du martin pecheur "

(je n'arrive pas à mettre l'accent circonflexe sur les e !!! c problématique pour moi ça à chaque fois ! vous savez vous?? Expliquez moi!! MERCI D'avance!!!)

Donc, comme je vous le disais, j'ai hate de recevoir mon bouquin! ça tombe bien! une nouvelle période d'exams se pointe à l'horizon avec en prime toujours cette attente insoutenable du résultat!!!  je ne veux plus vivre ça!!!!

Excusez moi c le trop plein qui s'en va!!

AH oui, tiens un autre titre encore me tente:


                                             "Méditations sur la mort donc sur la vie " François Cheng

Bonnes lectures et merci beaucoup à vos gentils messages de soutien!!! Je garde le cap!!! 

ê : comment faire ?

taper le chapeau, juste après le P sur la ligne azerty

le chapeau n'apparaît pas, mais il couronne le e quand tu tapes celui-ci, ce pourrait être un I ou un a. L'accent circonflexe se pose donc avec retard sur sa cible.   

Merci Rotko, je vais essayer mais c quoi la ligne azerty?? je vois où est le P et juste à côté l'accent en bas à droite? allez j'essaye!

ê AH merci ! j'y suis arrivée ! ê merci! Rotko!!Bonne soirée!  

En finir avec Eddy Bellegueule, Seuil 224 p.

Citation :

Eddy et ses bourreaux sont de milieu modeste, celui des dominés, des « petits », comme dit Monique, la mère d'Eddy ; ils habitent la campagne, dans le nord de la France. Sauf qu'Eddy, quand il parle, c'est plus fort que lui : sa voix prend « des intonations féminines », ses mains s'agitent « dans tous les sens ». Ses parents le traitent de « gonzesse »

écrit le MOnde.

Récit autobiographique, cette anti-romance de la France pauvre rappelle, par sa violence et sa crudité, le livre de Mohamed Choukri, Le Pain nu (Maspero, 1980), autofiction iconoclaste du Tanger des années 1950. On songe aussi, immanquablement, au film d'Ettore Scola, Affreux, sales et méchants (1976). Mais le récit d'Edouard Louis n'est pas celui d'un révolté. C'est l'histoire d'un évadé qui, une fois à l'air libre, se retourne sur son passé. Et raconte, par le menu, comment son milieu, version picarde et lepéniste, avec sa violence et ses codes de classe, s'est littéralement insurgé contre lui, l'inassimilable, « le pédé ». La fuite a été « la dernière solution envisageable ».

Annie Ernaux juge le livre d'Edouard Louis « d'une force et d'une vérité bouleversantes ».

Merci Aeria, et que la force soit avec toi, bien amicalement.

Bonjour Rotko!

Je viens de terminer "En finir avec Eddy Bellegueule"  ouh la la!!! fort dur! Zola à côté, c'est de l'eau de rose...J'ai connu une enfance difficile mais rien à voir avec ce qu'a subi Eddy!! j'ai peine à croire( et j'ai tort) qu'a notre époque on puisse encore vivre de telles horreurs...Par contre, malgré tout , ses parents l'ont aimé à leur façon ....son père lui a  dit un jour
"Tu es mon fils , je t'aime"
Mais l'enfant Eddy ne peut pas l'entendre......
je crois au fond qu' EDDY a déclaré à sa façon, son Amour, son pardon à ses parents....mais c'est très dur, très fort, les larmes me montent aux yeux...peut être certains ne seront pas de mon avis...moi, j'ai fait le choix d'aimer, de pardonner...c'est le moment où jamais non?

MERCI de tout mon cœur Rotko pour tes encouragements..J'en ai besoin car je traverse une nouvelle période de contrôles............
A BIENTOT A TOUS!!

   

coucou Aeria, je joins mes encouragements à ceux de Rotko ! accroche-toi !  

MERCI Ysandre, merci beaucoup!!


Merci pour tes encouragements!

Je vais en avoir besoin mardi 28!!!!! je m'étais commandé un bouquin pour ce jour là mais je ne pourrai l'avoir que mercredi prochain!!ZUT ! il s'agit de HERMANN HESS....je ne me souviens même plus du titre....décidément je suis perturbée en ce moment! heureusement ce samedi je vais voir Roberto ALAGNA à l'opéra Bastille dans Werther de Massenet...c pas particulièrement gai mais ça fait rien j'aime ALAGNA sauf qu'il lui arrive parfois de se faire remplacer au pied levé !!!! c pas sympa surtout quand on a payé plein pot pour le voir lui...mais il est humain lui aussi!!!!
Bonne journée Ysandre!

  A BIENTOT!!!!!

Je l'ai vu en interview, mais son discours m'a paru trop intello pour moi, et en complet décalage avec la réalité qui dit dépeindre. Je reste dubitative...

S'il a fait normal sup, c'est évident qu'il ne parle pas comme un picard de base. Raconter, à son niveau, suppose qu'il se livre à des souvenirs personnels, mais aussi à une analyse distanciée, "crois-je".

je pense à Didier Eribon

Citation :

Est-il plus honteux d'être homo ou fils de prolo?

J'ai du mal avec les auteurs qui sont froids dans leur récit, j'ai l'impression qu'il raconte la vie de quelqu'un d'autre, et ça me laisse perplexe.

j'aurai sans doute ce livre, il n'est pas "équipé", comme on dit en bibliothèque. Je jetterai un coup d'oeil dès que possible.

Beaucoup rapprochent ce livre de "Retour à Reims" de Didier Eribon que j'ai lu... très intéressant...
Sur Facebook aujourd'hui, message de Didier Eribon

"Avec la parution du roman d'Edouard Louis, "En finir avec Eddy Bellegueule" se trouve relancé de manière spectaculaire le débat sur les rapports entre littérature, sciences sociales et théorie. Tous les commentaires rapprochent son livre des miens, "Retour à Reims" et "La société comme verdict" notamment, mais sa démarche s'affirme romanesque quand la mienne s'affirme plus spécifiquement sociologique et théorique. "

Interessant article qu'il a publié sur son blog

Retour à Reims de Eribon

Dès que j'ai vu le thème, le rapprochement entre les deux auteurs s'est imposé. C'est un gage de qualité, à mon avis, et si didier Eribon, critique littéraire, en convient...

Il parle bien de son livre, issu de son expérience, tout en situant bien les enjeux de la littérature et du réel, des griefs individuels et des responsabilités sociales.

écouter l'émission.

Le cas d'Edouard Louis rejoint celui de Didier Eribon, souffre douleur de petits camarades qui vous pourrissent la vie.

C’est à Didier Eribon qu’est dédié « En finir avec Eddy Bellegueule »: leurs parcours semblent étrangement similaires. Lui aussi, homosexuel, élevé dans une famille ouvrière, a fui vers la grande ville, lieu de libération tant sexuelle qu’intellectuelle.

Citation :

« Dans ma vie, en suivant le parcours typique du gay qui va vers la ville, s’inscrit dans de nouveaux réseaux de sociabilité, fait l’apprentissage de lui-même comme gay en découvrant le monde gay et en s’inventant comme gay à partir de cette découverte, j’ai en même temps suivi un autre parcours, social cette fois : l’itinéraire de ceux que l’on désigne habituellement comme des “ transfuges de classe"

l'article de Rue 89

Il ne faudrait pas que les classes populaires soient stigmatisées comme particulièrement intolérantes. Elles ne furent pas - et ne sont pas, l'idéal social qu'on a voulu vanter, mais les "classes dominantes", toujours dominantes d'ailleurs, ne sont pas le paradis !