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 francaisdisparue et Lamartine

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francaisdisparue
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francaisdisparue


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MessageSujet: Alphonse, Automne, bois couronnés, sentier solitaire   francaisdisparue et Lamartine EmptyDim 29 Déc 2013, 16:00

L’automne

Avant de commencer la dissertation, il faut connaître l’histoire de Lamartine avant 1820. De 1808 à 1814, Lamartine poursuit ses études dans un collège tenu par des jésuites à Belley dans l’Ain, il étudie la bible. Envoyé en Italie de juillet 1811 jusqu'en avril 1812, il découvre à Florence, à Rome, surtout à Naples, l'éblouissement et la volupté de la lumière d'outre-monts. C'est à Naples qu'il séjourne le plus longtemps …………….

C’est à faire attention, lors de mes recherches sur la biographie de Lamartine les historiques ne sont pas pareils. Pour voir plusieurs des différences communiquer avec moi.


Julie peut avoir 20 ans, époux d’un homme ayant 60 ans, où elle a 32 ans et son époux 40, le reste à de petites variantes. Mais Lamartine est toujours son AMANT caché à cette époque, avant 1820.


Dans une biographie, Antoniella est une amourette de 1811, on dit, «Elle était morte, hélas ! poitrinaire, en janvier 1815, et il l'avait harmonieusement appelée "Elvire" », il ne connaissait pas encore Julie.

Dans une autre biographie, on dit que Julie est l’Elvire du lac des méditations poétiques. QUI EST RÉELLEMENT  L’ELVIRE DU LAC antoniella ou Julie, ET QUEL ÂGE À JULIE ???

Antoniella décédée en janvier et Julie décédée le 18 décembre, donc les derniers jours de l’automne. QUI A RAISON ???

Si Julie a vingt ans, Lamartine peut écrire « La fleur » pour montrer qu'elle est une beauté. Si j'exagère, je pourrais dire qu'elle est vierge, mais je ne le dirais pas, car elle est mariée. Mais elle a 20 ans, elle est malade de tuberculose pulmonaire, elle n’a peut-être pas profité de son mariage au lit avec son époux à cause de sa maladie.

Je vous fais réfléchir!!! francaisdisparue et Lamartine 879892362 

Je vais donc choisir Julie bouchaud des Hérettes, les funérailles de Julie, elle est morte le 18 décembre. L’automne finit le 20 décembre et l’hiver commence le 21 décembre. À Paris, à cette date, en 2013, il pleut et il y a des jours de soleil, donc c’est la fin de l’automne. Alphonse de Lamartine est un gentil homme. On pourrait croire qu’il ne dévoilera pas en public qu’il a été son amant, ou même juste une amourette, qu’il n’était pas juste ami avec Julie, Devenu Julie Charles après s’être mariée à un physicien illustre, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, qui, en 1783, avait accompli avec succès la première ascension scientifique (Charles) et en 1820, cela ne se faisait pas de coucher avec une femme mariée.

Pour voir toutes les définitions montrant la preuve de ma dissertation allez voir ici
http://automne-alphonse-de-lamartine.blogspot.ca/



L’AUTOMNE


Alphonse de Lamartine est né en 1790, c’est un poète qui écrit des poèmes romantiques comme l’Automne. Il est né durant les dures années de vie après la Révolution française de 1789. Au XIXe siècle, c’est le début de quatre principaux courants littéraires, soit le réalisme, le fantastique, le symbolisme et le romantique comme le poème que nous allons étudier. Ceux qui écrivent de cette façon le font avec une tonalité lyrique, ils écrivent leurs émotions, leurs peines, leur excès sentimental, leur solitude, l’isolement, l’introspection, ils sont autodiégétiques, ils emploient souvent «je». L’Automne a été édité en 1820, mais on ne connait pas sa date réelle d’écriture et encore moins la raison de l’avoir écrit. C’est un poème construit de huit strophes en quatrain d’alexandrins avec des rimes croisées, en plus, il utilise l’automne métaphoriquement. Le poète utilise un poème parfaitement regroupé pour représenter son amie et la nature de l’automne pour faire passer un message durant la cérémonie funéraire de celle-ci. Il est triste de cacher l’identité de la personne décédée en utilisant le masculin au début du poème. Ce qui rend le poète triste. Sa tristesse fait naître son chagrin et sa mélancolie.

Tout d’abord, le poète est chagriné par le deuil. En effet, la vue du cercueil le rend triste de chagrin dans ses souvenirs. Avant, il faut comprendre ; il faut savoir que « le sentier solitaire » (V.5) peut être représenté pour métaphore aux corridors de l’église vide ou à une allée dans un cimetière vide, vide presque tout le temps. En plus, au début du poème, le poète dit : « bois couronnés » (V.1), cette fois, il faut voir la possibilité de représenter le bois par un cercueil couronné(s) par plusieurs couronnes funéraires, et le poète utilise : « d’un reste de verdure! /Feuillages jaunissants sur les gazons épars! » (V.1-2) c’est pour montrer que les couronnes sont faites de fleurs jaunissantes d’automne et de gazons entremêlés, l’automne est une saison où la nature s’endort. Une fois compris que l’on est soit dans une église ou soit dans un cimetière à l’automne, le poète montre sa tristesse. Au tout début du poème, il annonce un « Salut! » (V.1) avec un point d’exclamation, qui veut dire qu’il se dégage de toutes responsabilités sur les malaises que ce poème pourrait causer. On pourrait facilement croire qu’il a fait une promesse à la personne décédée, soit de lire ce poème, pour faire passer un message. En plus, si c’est les funérailles de Julie Charles, cette amie, qui est mariée avec un autre homme, donc il ne peut avouer qu'il l’a vue dans toute sa splendeur. Si Julie à 20 ans, Lamartine peut écrire « La fleur » à la fin du poème, pour montrer qu'elle est une beauté et si s'exagère, je pourrais dire qu'elle est vierge, mais je ne le dirais pas, car elle est mariée. Mais elle a 20 ans, elle est malade de tuberculose pulmonaire, elle n’a peut-être pas profité de son mariage au lit avec son époux à cause de sa maladie. Il continue à la première strophe en marquant que « le deuil de la nature/convient à la douleur et plaît à mes regards » (V. 3-4) le poète nous indique que c’est le deuil de la vie et que l’ambiance de tristesse convient dans ce moment de deuil et que de voir des gens en deuil lui convient. Maintenant, le chagrin augmente en se souvenant. Le poète dit : « je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire/J’aime à revoir encor, pour la dernière fois » (V.5-6) donc des souvenirs refont surface pendant qu’il marche dans l’allée de l’église ou dans l’allée d’un cimetière et qu’il va voir pour la dernière fois son amie. Par la suite, il écrit : « Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière/perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois » (V. 7- Cool, « Ce » veut dire (CE), adjectif démonstratif, désigne la chose dont on a parlé ou qui est à proximité, il sert aussi à indiquer un moment proche du moment présent. « Ce soleil » (V.7) veut dire qu’une personne conviviale qui le rendait heureux est morte, dont les seuls bons souvenirs ne suffisent pas, il anticipe mal l’avenir sans cette personne. En plus, le poète trouve dans le chagrin du deuil juste un peu de consolation. Dans ce vers, « À ses regards voilés je trouve plus d’attraits » (V. 10), ce qui signifie qu’il trouve un peu de réconfort dans la sympathie des gens voilés en deuil, car en 1820, les dames se couvraient le visage d’un voile noir pour montrer le deuil. Bref, le poète est l’orateur dans une église ou un cimetière, il utilise allégoriquement la nature morte de l’automne pour faire passer le message de sa tristesse dû au deuil.

Par la suite, le poète est mélancolique face aux ouï-dire et devant le deuil. En effet, les mensonges l’attristent. À la fin de la strophe trois, le poète dit « c’est le dernier sourire/ Des lèvres que la mort va fermer pour jamais » (V. 11-12), ce qui signifie que c’est les derniers rires des personnes qui inventent des anecdotes, car la mort mets fin aux anecdotes. En plus, en se souvenant du passé, le poète est envieux. Dans ces deux vers « Je me retourne encore, et d’un regard d’envie/ Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui. » (V.15-16), ce qui veut dire qu’il pense au passé, il est envieux, il contemple ses qualités, dont il n’a pas porté assez attention avant, car il a aimé cette femme et son amour est resté platonique (idyllique). Rendu au centre du poème, le poète parle de son amie. Dans la cinquième strophe quand il dit : « Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, » (V.17), on peut facilement les remplacer par; force de caractère, joie de vivre, courbes, beauté et personnalité tout pour un être aimé. En plus, à la fin de cette strophe, il écrit : « Aux regards d’un mourant, le soleil est si beau » (V.20), il veut dire par là qu’en regardant son ami juste les beaux souvenirs refont surface. En utilisant le «le» devant «soleil», il peut aussi parler du vrai soleil où les cieux comme le paradis, Lamartine a étudié la Bible. Le poète est vraiment triste, car il aime vraiment cette personne. Rendu à ce moment du poème, le poète est dégouté par la vie. La strophe six, commence par d’autres métaphores que voici : « Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie/ Ce calice mêlé de nectar et de miel » (V.21-22), ceci veut dire qu’il voudrait perdre ses souvenirs au maximum, car la vie qu’il a vécu a été remplie de bonheur et de "merde". En plus, les deux autres vers que voici : « Au fond de cette coupe où je buvais la vie,/ Peut-être restait-il une goutte de miel! » (V.23-24), il veut dire que durant toutes les années qu’il a profité de la vie, il a peut-être passé au côté d’un bonheur. En conséquence, le poète est vraiment mélancolique face aux qualités de son amie et il est au point écœuré des ouï-dire qu’il veut perdre la mémoire.

Par conséquent, la tristesse et la mélancolie du poète vont l’emmener à dépasser les limites. En effet, il parle d’amour pour frustrer les personnes présentent. Les deux dernières strophes sont utilisées pour présenter la chute du poème. Quand il dit : « Peut-être l’avenir me gardait-il encore/un retour de bonheur dont l’espoir est perdu » (V.25-26), ce qui signifie que peut-être que l’avenir lui réserve un nouvel amour, ou une ancienne amourette qui va revoir, mais il n’a pas d’espoir. Le poète montre sa supériorité dans l’écriture en disant : « Peut-être, dans la foule, une âme que j’ignore/Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu!... » (V.27-28), l'âme est l'être humain appréhendé dans son essence, physique et métaphysique, c'est la personne en tant qu'être humain vivant, comme le nombre d'habitants, on peut dire que la population d'une ville est de vingt mille âmes. Il veut dire que peut-être durant la messe de l’église ou dans le cimetière, si une personne inconnue de lui avait compris, elle aurait été frustrée et elle aurait répondu fâchée. Pour terminer son poème, l’auteur compare la mort d’une fleur comme la mort de son amie avec la fin de son poème. Il présente la chute du poème : « La fleur tombe… » (V.29), c’est au féminin pour dire que c’est en fait une femme qui est décédée et on pourrait croire qu’elle est vierge, car la fleur désigne aussi la virginité et la jeunesse. Quand il écrit : « Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, / S’exhale comme un son triste et mélodieux. » (V.31-32) c’est pour dire qu’une partie de lui vient de mourir, son amour pour cette femme (amie), et au moment qu’il termine son poème, il expire avec un souffle de tristesse et de soulagement, car personne n’a compris. C’est pourquoi, le poète essaie de frustrer les gens présents, il est triste de voir les gens sans connaissances littéraires pour comprendre le message dans le poème, même si c’est son but.

En conclusion, Alphonse de Lamartine est triste, il a écrit les strophes pour rendre hommage à son amie. Le poète parle devant un public dans une église ou dans un cimetière. Il utilise l’automne allégoriquement pour que les gens ne le comprennent pas pour réussir à faire passer le message et il utilise le masculin au début pour troubler la compréhension. Le poète a le dégout de la vie et il aimerait perdre la mémoire. Il en profite pour essayer de frustrer les gens sans que personne ne s’en rende compte, car le poème est écrit avec de belles rimes et des mots à sa hauteur d’écrivain romantique, il finit par la chute du poème au féminin. Le titre de l’œuvre, L’Automne, évoque une nature en deuil, morte, aux repos, endormis. C’est un bon thème pour parler du deuil et de la mort. Le titre que l’auteur a choisi correspond amplement à la perte d’un être cher.



L’Automne


Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !

Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !

Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !

Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !

Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?

Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ...

La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.
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MessageSujet: Angoisse   francaisdisparue et Lamartine EmptyDim 29 Déc 2013, 16:12

Bonjour

Nestor

ton billet est ici

si tu veux te présenter, indiquer tes goûts et intérêts, on te lira avec plaisir.
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MessageSujet: Re: francaisdisparue et Lamartine   francaisdisparue et Lamartine EmptyDim 29 Déc 2013, 17:21

"françaisdisparue" ? si c'est "français" c'est "disparu", si c'est "disparu(e)", c'est "française". Alors, es-tu il ou es-tu Elle ?
Bonsoir, il ou elle  bye 
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MessageSujet: Re: francaisdisparue et Lamartine   francaisdisparue et Lamartine EmptyDim 29 Déc 2013, 17:33

Ysandre a écrit:
"françaisdisparue" ? si c'est "français" c'est "disparu", si c'est "disparu(e)", c'est "française". Alors, es-tu il ou es-tu  Elle ?
Bonsoir, il ou elle  bye 

Bonjour,

Comme pour le poème l'Automne

Au début il dit ami au masculin et à la fin c'est une fleur au féminin.

Bien représenté  Cool 

comment trouvez-vous ma représentation du poème l'automne
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rotko
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MessageSujet: Re: francaisdisparue et Lamartine   francaisdisparue et Lamartine EmptyDim 29 Déc 2013, 18:05

tu as bien travaillé,

je ne suis pas d'accord avec certaines remarques : le sentier solitaire est une hypallage, comme le "pas rêveur" le poète est solitaire et rêveur sur le sentier etc. inutile d'évoquer, à mon sens, des allées de cimetière. la fleur, c'est une image.

le tout pour montrer une grande mélancolie, thème devenu commun pour le romantisme, depuis Chateaubriand.

Pour moi, c'est très musical, pas mon genre de poésie.
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MessageSujet: sentier solitaire   francaisdisparue et Lamartine EmptyDim 29 Déc 2013, 18:41

rotko a écrit:
tu as bien travaillé,

je ne suis pas d'accord avec certaines remarques : le sentier solitaire est une hypallage, comme le "pas rêveur" le poète est solitaire et rêveur sur le sentier etc. inutile d'évoquer, à mon sens, des allées de cimetière. la fleur, c'est une image.

le tout pour montrer une grande mélancolie, thème devenu commun pour le romantisme, depuis Chateaubriand.

Pour moi, c'est très musical, pas mon genre de poésie.


BONJOUR, amicalement


http://www.cnrtl.fr/definition/solitaire

B. − [En parlant d'un lieu] Où l'on est seul, sans compagnie; qui est situé à l'écart, peu fréquenté. Chacun s'amuse, jouit de la vie, égaie ses jours. Et moi je rentre dans ma mansarde solitaire, pour refaire ma leçon de demain qui ne satisfera personne, surtout pas son auteur (Amiel,Journal, 1866, p. 165).Entre la source de la Seine et celle de la Marne, sur une longueur d'une soixantaine de kilomètres se déroule une des régions les plus sèches, les plus boisées et les plus solitaires de France (Vidal de La Bl.,Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 116).V. abandonné ex. 3, dépeuplé II A 2 ex. de Hugo, promener I A 1 ex. de Crèvecœur.
SYNT. Cabinet, cachot, chambre, lit, logis solitaire; allée, chemin, place, route, rue, ruelle, sentier solitaire; bois, clairière, hameau, jardin, parc, vallée solitaire; cimes, contrées, espaces, forêts, landes, plaines, plateaux, remparts solitaires.

http://voicilhomme.free.fr/texte/t59.html          LA BIBLE

"Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux."
(Luc 10,20)

Alors commencera pour celui qui aime Jésus plus que lui-même, le chemin du calvaire, qui le mènera jusqu’à la croix pour achever en lui les souffrances qui manquent à Christ, afin que le Corps puisse grandir dans la Vérité; alors sur ce sentier solitaire, bien éloigné des futilités, du tintamarre et de la perplexité du monde, brisé et confondu, il commencera à voir clair en lui, à discerner la manière dont le Seigneur s’y prend pour diriger son âme…..

Donc une ALLÉE de l'église ou une allée dans un cimetière, peut facilement avoir en métaphore un sentier solitaire, surtout que Lamartine a eu une instruction religieux et littéraire et philosophique


http://www.cnrtl.fr/definition/sentier

B. − P. métaph. ou au fig., littér. [Le plus souvent suivi d'un compl. prép. de]
1. Voie étroite, chemin détourné. Sa profonde mélancolie engendrée par de constantes méditations sur elle-même la ramena par des sentiers obscurs aux rêves brillants de ses derniers jours de jeune fille (Balzac,Curé vill., 1839, p. 35).Comme s'il eût prévu l'aventure d'un Nerval, il [Moritz] imagine cet explorateur qui suivrait l'obscure nostalgie des origines et qui, se confiant aux sentiers du rêve et de la mémoire, s'évaderait dans l'inconnu (Béguin,Âme romant., 1939, p. 41).

2. Voie difficile, laborieuse. Sentier de l'innocence, de la solitude; l'âpre sentier de la vie. Voici (...) la route royale de Poésie, où moi-même jadis..., et le sentier de Science où l'on se traîne sur les mains (Larbaud,Barnabooth, 1913, p. 296).Abandonné et découragé, Ader quitta définitivement les sentiers épineux de l'aéronautique militante (P. Rousseau,Hist. techn. et invent., 1967, p. 357).
− En partic., vieilli. [Le compl. prép. désigne un idéal déterminant une ligne de conduite] Sentier de l'ascèse, du devoir, de la droiture, de la paix, de la perfection, de la vertu. Ces cœurs que rien ne pouvait faire dévier du sentier de l'honneur (Balzac,Illus. perdues, 1839, p. 373).
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MessageSujet: Re: francaisdisparue et Lamartine   francaisdisparue et Lamartine EmptyLun 30 Déc 2013, 06:53

parfait ! je note. merci d'avoir été si convaincante.
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MessageSujet: francaisdisparue et Lamartine   francaisdisparue et Lamartine EmptyLun 30 Déc 2013, 13:42

rotko a écrit:
parfait ! je note. merci d'avoir été si convaincante.

Bonjour,

http://books.google.fr/books?id=UZovAAAAMAAJ&q=Le+manuscrit+de+ma+m%C3%A8re+Lamartine&dq=Le+manuscrit+de+ma+m%C3%A8re+Lamartine&cd=1#v=onepage&q=sentier&f=false

et quelques paysans des chaumières voisines qui descendent de la montagne
les jours de prière en pèlerinage, et dont les pas ont empêché, depuis vingt-huit
ans, l'herbe des morts de pousser sur le sentier qui mène à son tombeau.

La mère de Lamartine emploi aussi le mot sentier dans un cimetière, donc finalement sentier solitaire est de source sure un terme qui vient d'un passé lointain... Mais les exemples sont bien cachées...



voici pour ce qui est du seul autre terme dont les gens ne connaissent pas car ils'ont pas eu cette sorte d'éducation avec des parents âgé qui aimait les métaphores anciennes.

Après sentier solitaire



Même d'autres vieux poètes l'utilisaient et....

Bois : pour signifier cercueil

Comme un habit de bois.


http://murmurefunambule.unblog.fr/category/contes-legendes-allegories/

Je suis la matière vivante qui crée l’harmonie de ton violon et les sons harmonieux de ta flûte.
Je suis le bois avec lequel tu construis tes navires.
Je suis le manche de ta faucille, le patin de ton traîneau et la porte de ton enclos.
Je suis le coffret de tes biens, le rouleau qui façonne la pâte et la cuillère qui remue ton potage.
Je suis le berceau de ton enfant et je serai ton cercueil quand tu quitteras ce monde.
Si je suis là pour toi alors respecte moi.


Alphonse de Lamartine respecte le cercueil, il le nomme «bois» et en plus il est couronné((s)) de plusieurs couronnes de fleurs de fin d'automne et quelques herbes. Car en 1820, il n'y a pas de frigidaire pour avoir des fleurs fraîches.

COMME un enfant, adolescent, adulte qui a lu les écrits des prédécesseurs, Lamartine améliore à sa façon les métaphores il en crée d'autres.

################

2 novembre 1877
Stéphane Mallarmé (1842-1898)
http://www.tadine.ca/poesie/mallarme/malla03.shtml

Pour votre chère morte, son ami
Stéphane Mallarmé (1842-1898)
«Ce sonnet présente un renversement remarquable: ce n'est pas le poète qui s'adresse à la femme décédée, mais au contraire la femme décédée s'adresse à son mari survivant. Ce poème a été écrit non pas à la suite d'une perte que Mallarmé aurait subie lui-même, mais pour un ami.» (John E. Jackson, «Douleur, deuil et mémoire» dans Y. Bonnefoy, dir., La conscience de soi de la poésie, Deuil, 2008, p. 198)

Sur les bois oubliés quand passe l'hiver sombre
Tu te plains, ô captif solitaire du seuil,
Que ce sépulcre à deux qui fera notre orgueil
Hélas! du manque seul des lourds bouquets s'encombre.

Sans écouter Minuit qui jeta son vain nombre,
Une veille t'exalte à ne pas fermer l'oeil
Avant que dans les bras de l'ancien fauteuil
Le suprême tison n'ait éclairé mon Ombre.

Qui veut souvent avoir la Visite ne doit
Par trop de fleurs charger la pierre que mon doigt
Soulève avec l'ennui d'une force défunte.

Ame au si clair foyer tremblante de m'asseoir,
Pour revivre il suffit qu'à tes lèvres j'emprunte
Le souffle de mon nom murmuré tout un soir.


Bois couronnés, et sentier solitaire sont deux termes utilisaient dans les poèmes en rapport à la mort et tout le contexte de la mort, comme la résurrection.....,, , il faut juste les trouver..


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