Canales et Guarnido, Black Sad

Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido, son duo d’auteurs espagnols, de renouveler les aventures du héros qui les a rendus célèbres.

Dans Amarillo, chez Dargaud, John Blacksad accepte de convoyer une Cadillac de La Nouvelle-Orléans à Tulsa, Oklahoma.

Mais la guigne colle aux basques sur la Route 66, : références à la Beat Generation (deux personnages sont les alter ego de Jack Kerouac et Allen Ginsberg) et au cinéma d’après-guerre (toute une partie de l’album se déroule autour d’un cirque qui évoque le film Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. De Mille).

je redeviens raisonnable avec le tome 1 quelque part entre les ombres 50 p. chez Dargaud.

La bande dessinée s'inspire du roman noir, par le ton sobre du détective -il en a tellement bavé, la brutalité des images pour les scènes d'action -au moins le problème est-il vite réglé et on passe à autre chose. thèmes, la corruption, et les milieux mafieux peu recommandables.


Les confrontations ne se font pas autour d'une tasse de thé,


Rien n'interrompt la quête du détective, droit sur sa ligne de conduite, sans illusion sur les hommes, ni sur les femmes.

Les personnages ont de têtes d'animaux, elle sont significatives, le chat ne se trahit pas, le loup est sérieux comme un pape, les femmes, des félines attirantes, c'est du bon travail, très expressif, avec les attitudes et couleurs qui conviennent.

Apprécions le travail de Diaz Canales et Guarnido ; le succès couronne leurs albums (5 pour l'instant).