Serge Poliakoff

Le Musée d’art moderne de la Ville de Paris présente la rétrospective d’une figure marquante de l’abstraction, une première depuis 1970.
 
 
 
D'abord musicien il gagne sa vie en jouant de la guitare. Il ne décide de se consacrer à la peinture qu’à la fin des années 1920, suit des cours dans les académies parisiennes, puis à Londres
 
il n'utilise que des pigments purs et superpose les couleurs à l'aide de pinceaux ou de spatules, qui se révèlent par transparence et par (légère) épaisseur, donnant au tableau la plupart du temps une luminosité étonnante, mise ici en valeur par un éclairage étudié, une luminosité que l'on ne retrouve hélas pas intégralement dans les nombreuses lithographies et quelques sérigraphies réalisées tardivement.

Ses couleurs de formes diverses sont d'abord étalées dans les angles avec une forme centrale qui va dominer l'ensemble, parfois avec des teintes dissonnantes, parfois dans une même unité de tonalité
 
Serge Poliakoff. Le rêve des formes. Musée d’art moderne de la Ville de Paris. > 23 février 2014

J'étais à Paris avec un ami il y a trois semaines et j'avais projeté d'aller voir cette exposition. Mais j'ai préféré aller voir l'Expo Chu Teh-Chun qui se déroulait à la Pinacothèque.

Lliam7 a écrit:

j'ai préféré aller voir l'Expo Chu Teh-Chun qui se déroulait à la Pinacothèque.

tu en parles un peu ? j'hesite à aller voir frida Khalo, exposition très courue, 3 h 30 de queue sans pass.

Poliakoff, exposition très réussie et complète, sur cet abstrait qui disait

Citation :

"quand un tableau est silencieux, il est reussi"

Souvent le titre "composition" dans ses oeuvres : il s'agit d'harmoniser des formes et des couleurs, elles sont souvent vives (rouge ou orange) mais il existe des bleus, façon Turner.

Il fut très productif, reprenant par exemple plusieurs fois le même tableau avec des variantes, se tournant vers le vitrail ou des collages.

Guitariste à ses débuts, il joua dans plusieurs films dont the queen of spades et les yeux noirs


il n'utilise que des pigments purs et superpose les couleurs à l'aide de pinceaux ou de spatules, qui se révèlent par transparence et par (légère) épaisseur, donnant au tableau la plupart du temps une luminosité étonnante, mise ici en valeur par un éclairage étudié

Le couturier Yves Saint-Laurent avait fait de tableaux de Poliakoff une robe superbe de discrétion et d’élégance et bien plus facile à porter que celle inspirée par Mondrian.

Celle inspirée par Serge Poliakoff, bleu et gris foncés, rouge, se trouve à la fin de l’exposition (et à la fin de cet article) que consacre le Musée d’art moderne à l’artiste d’origine russe

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