Arundathi

Pourquoi

Pourquoi, mais pourquoi est-ce si loin ?
Qu’est-ce qui a disparu ?
Comme une revenante hantant les ruines,
Je traque les lueurs des poèmes et les murmures,
Afin de me persuader,
Que j’ai pris part à cet univers.
Lorsque je retourne dans les auberges
De ma mémoire
Je perds mes mots,
Comme d’autres perdent leurs clefs…
Reste l’aube, l’étoile du matin.
Reste la vie.
Parfois, il faut peu de choses
Pour être heureux.
Un oiseau qui vole plus bas qu’à l’ordinaire
Et vient picorer à la fenêtre,
L’odeur du fumier dans la brume,
Quelque chose d’août dans l’air,
Et l’amour dans tout et dans rien.

Comme tu le dis, dans un beau poème, l'espoir demeure et il suffit de peu pour connaître le bonheur.

Nostalgique ton poème ARUN mais tu as raison, le bonheur est partout et dans tout  

j'aime beaucoup, Arun. C'est plein de sensations : la vue, l'odorat, l'ouïe.. tu captes et tu restitues avec les mots justes.

 Merci les grains ! nostalgique, oui Sapho !

J'ai lu attentivement ton poème, Arundathi, oui, tu prends part à l'univers, n'en doute jamais!
beau ce que tu écris et ce que tu peins.

oui, Soussou, elle écrit comme elle peint, avec une grande sensibilité , une belle approche des mots et des couleurs.
Comment vas-tu, Arun, ce matin ? As-tu trouvé tous ces petits bonheurs que l'on ramasse au fil des jours et qui nous éclairent quand les larmes nous aveuglent ?
hier, il y avait eu du soleil et puis une petite pluie sur mon jardin. J'ai respiré ces petits bonheur qui s'exhalent de la terre chaude, ensuite abreuvée... l'odeur de la menthe, des fleurs et de l'herbe, mouillées, et puis une fragrance plus lointaine apportée par l'océan. Quand je suis au bord de lui, hors saison, je ferme les yeux pour me concentrer sur son parfum d'iode, de vies secrètes, d'horizon infini, de sel, dépourvu de tout relent humain.

Oh Ysandre je suis émue !   

Je vais c'est le principal non ?  je comprends ton engouement pour l'océan et ses parfums ! je l'ai, dans une autre vie, tellement aimé ! Ses fragrances, que tu décris si bien, me manquent terriblement ...

oui, mon Arun, c'est le principal et pour que tu te sentes encore mieux, je t'envoie une onde d'air marin, salée, iodée, avec une once d'odeur des pins ! tiens, respire .....