oui excellente donc pour la santé, surtout pour la rétention, j'en ai mes mains d'une odeur tenace de céleri, la marmite bout déjà!
D'autres recettes sont envisageables.
le pain de viande à la livèche
Farfalle au poulet et à la livèche
La livèche est une plante aromatique de la famille des apiacées, originaire de Perse, appelée étalement ache de montagne ou céleri perpétuel. Assez peu utilisée en France, la livèche est en revanche très appréciée des Anglais et des Allemands, qui emploient ses feuilles et ses graines pour aromatiser salades, potages et plats de viande. En faisant des recherches sur cette plante, j’ai lu qu’en Suisse, on appelle volontiers la livèche herbe à Maggi, du nom des petits cubes aromatisés de la marque éponyme. Ce produit industriel doit en effet son goût dominant à la livèche déshydratée qu’il contient.
Les pétioles des feuilles, blanchis, se mangent en salade ; confits, ils rappellent l’angélique. Les tiges et les racines, très aromatisées servent à des préparations de fond pour les daubes et les ragouts. Source : Larousse Gastronomique.
Attention!
pas trop souvent en usage pour les insuffisanse rénales.
En sorcellerie, la livèche a figuré parmi les multiples ingrédients des philtres d'amour, cette plante étant sensée (comme le céleri d'ailleurs!) stimuler la libido. Elle est mentionnée dans les célèbres grimoires de Catherine Sforza-Riario, la fougueuse comtesse d'Imola et de Forli (en Romagne) qui eut l'impudence de vouloir résister à César Borgia au tout début du 16ème siècle.
De Samoëns au Bodensee
Avec la Renouée des Alpes
Le Narcisse des poètes, l'Adragant
Des montagnes, la Gentiane
Couchée, le Pétasite paradoxal
Et 'l'Œillet négligé, la Biscutelle
À lunettes, l'Érucastre étalé,
La Verge d'or et la Livèche mutelline,
L'Épervière velue, l'Astragale déprimé,
La grande Astrance et le Nerprun rampant,
La Poire des rochers, l'Orpin des infidèles,
Barbe-de-Bouc et Phaque froide,
La Sanguisorbe des bergamasques
Et le Compagnon rouge,
Le Sabot-de-Vénus et le Sainfouin
Crête-de-coq, la Dentaire blanche
Le Chardon décapité, la Véronique
À tige nue et la Dryade à huit pétales,
L'Herbe aux sorcières, le Peucédan
Impératoire, la Sabieuse luisante, la Sauge
Glutineuse et le Silène à feuilles en cœur.
Hédii Kaddour, Passage au Luxembourg, Gallimard, 2000, p. 106.