Maître du kabuki, Tamasaburo Bando est depuis le mardi 5 février pour dix soirées au Théâtre du Châtelet, à Paris
le génie de l’onnagata, cet art qui consiste pour des acteurs masculins à prendre littéralement «la forme de la femme», avait accompli une tournée aux Etats-Unis et quelques passages en Chine.
Contraintes Techniques. Instruments, costumes, mais aussi la plupart des décors doivent être transportés du Japon. «Ses exigences de perfection sont telles qu’il était impossible de lui offrir un plancher satisfaisant: il fallait un son, une élasticité, une sensation particulière», se rappelle Jean-Luc Choplin, directeur du Charelet.
Les Japonais laisseront les ateliers du Châtelet produire quelques toiles peintes ou encore une grande cloche de métal. Mais pas les fleurs de cerisier en papier. «La trajectoire quand elles tombent de l’arbre est trop importante, on ne pouvait pas prendre de risque», précise Mio Teycheney-Takashiro.
source : un article du Temps.