"Tristesse animal noir" d' Anja Hilling
mise en scène Stanislas Nordey au theâtre de la Colline
Des bourgeois bohêmes ordinaires partent en forêt se ressourcer et passer la nuit à la belle étoile. On est entre amis, de petites jalousies pointent, s’étouffent. On fait un énorme barbecue, on boit trop, on s’endort. D’un coup tout bascule : la forêt s’enflamme. La pièce elle-même devient incandescente.
Plus de dialogues mais, narration et cris mêlés dans l’horreur, une fuite éperdue où certains se transforment en torches vivantes : la nature qui se consume prend son tribut sur l’homme. Dans la dernière partie, la catastrophe est derrière; un des survivants présente une installation dont le sujet est l’incendie
compte rendu Rue 89