De façon amusante, j'ai lu que les vaches aux étables desquelles on passait de la musique classique donnaient plus de lait et avaient la chair plus tendre, parce que moins stressées.
Plus sérieusement, j'ai deux témoignages : l'un, d'un DRH qui demandait que les candidats à un poste mentionnent les activités musicales, ce qui lui paraissait une donnée supplémentaire bénéfique par rapport à d'autres candidats de même profil.
Dans le XXe arrondissement de Paris, qui n'est pas le plus huppé, une directrice de collège et l'équipe éducative ont favorisé la création d'une section violon pour toute la classe. Les résultats en ont été bénéfiques, des élèves médiocres se sont révélés meilleurs.
Reste à analyser le phénonmène : s'agit-il d'une sensibilité à une attention supplémentaire qui entrainerait un bon climat affectif, ou d'une "discipline" (au sens large) qui fonctionne sur d'autres critères que l'acquisition et la validation de "savoirs" ?
je n'en sais rien, mais la question de Soussou est très interessante. Toute attention, toute marque de confiance, toute activité d'éveil ont leur intérêt, pour la collectivité, et pour l'individu.