nino rota, le chapeau de paille d'Italie

vu et entendu à l'opéra cet apm. Une oeuvre en Italien qui a pour titre la-bas un chapeau de paille de Florence.

ce n'est pas la musique qu'on connaît dans les films de Fellini;

Composé d'après la comédie éponyme d'Eugène Labiche et Marc-Michel, Le Chapeau de paille de Florence, revisité par la librettiste Ernesta Rinaldi et par Nino Rota, suit le rythme trépidant d'un opéra-bouffe, usant avec verve des traits plus ou moins parodiés de l'opéra italien - de Rossini à Bellini, Verdi, Puccini

l'article du Monde.

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La pièce est enlevée, et dans la deuxieme partie la musique plus guillerette (un peu lourde dans la 1ère partie)

Le livret a eu la bonne idée de mettre le texte de Levi Strauss (in la potière jalouse) sur la structure de l'oeuvre de Labiche, comparée à Sophocle : c'est clair, plein d'humour, mais convaincant sur la forme.

ce spectacle, c'était une folle journée très enjouée

beaux et bons moments ! contente pour toi, ton Excellence.

Cela semble original et on devait sortir de là tout guilleret !

Au fond, on retrouve, comme l’a montré Claude Lévi-Strauss dans La Potière jalouse, un canevas provenant du fond des âges et qui rejoint, par exemple, l’histoire d’Œdipe cherchant la clé d’une énigme qui est en sa possession sans qu’il le sache, à la différence que l’errance aveugle qui constitue la tragédie prend ici la forme d’un vagabondage désordonné qui appelle le rire. Mais alors, le chapeau de paille enfermé dans son étui ne peut-il pas matérialiser une figure du destin ?

En comparant le chapeau de paille et oedipe-roi de Sophocle, rapprochement qui ne manque pas d'humour, Claude Lévi-Strauss met à jour l'importance de la structure des mythes
qui réapparaissent sous de multiples formes.