Jonas Jonasson

Biographie:

Citation :

Jonas Jonasson est journaliste. Né en Suède en 1962, il y vit aujourd'hui avec son fils. Son premier roman, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, paru en France en 2011, est un best-seller international et va être adapté au cinéma.

son livre:

Citation :

Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao...

je me permets d'ouvrir ce fil parce que ce roman est dans ma PAL et que les critiques sont plutôt positives, même élogieuses.
si quelqu'un l'a lu, son avis m'intéresse avant que je mette le nez dedans.

Ma mère m'a dit qu'elle l'avait beaucoup aimé, c'est un livre amusant selon elle.
J'ai constaté qu'en effet il a beaucoup de succès.

pour un premier roman, quelle réussite!!
un road movie où l'on suis Allan, 100 ans.

Tout se passe en 2005 ou Allan s'échappe de la maison de retraite le jour de son anniversaire.
là l'histoire commence. pas de pause, à 100 à l'heure j'ai envie de dire. (facile celle là...)
l'auteur nous retrace la vie de Allan (depuis sa naissance en 1905) en même temps que l'on suit son périple. il rencontrera tous les hommes qui ont fait l'histoire depuis sa naissance jusqu’à être invité à leur table. Le passage du dîner avec Staline est particulièrement excellent. Il permettra aux américains de fabriquer la bombe atomique, sauvera la femme de Mao, ira au goulag, traversera l’Himalaya… il ne s’arrête jamais !
pour ce qui est de sa fuite de la maison de retraite, là encore on court en lisant et malgré ses 100 ans, Allan a une pêche du tonnerre. Une valise de 50 Millions de couronnes, recherché par la police, par un gang de truands, rencontre avec des personnages plus loufoques les uns que les autres… Un éléphant de cirque échappé, un vendeur de hot dog surdiplômé ou presque (lire le livre pour comprendre le presque), une femme championne du juron… tous ces personnages formeront une bande d’amis au fil du livre et de leurs aventures que l’on est obligé d’apprécier et que l’on comprend vite inséparables.

Il se passe tellement de choses, qu’il est très difficile d’en faire le résumé. On a l’impression de ne pas lire assez vite par rapport au rythme de livre.

Bref, pour finir, si vous voulez une lecture pour vous détendre et passer un bon moment, lisez le ! je vous conseil vraiment de connaître la vie de Allan qui le mérite bien.
Très facile à lire mais on ne décroche pas notre sourire jusqu’à la fin, c’est tout l’intérêt de ce roman qui je pense a été écrit pour ça.

mon résumé aurait été plus sympa avec des passages. mon problème est que je ne prends pas de notes. j'essayerai à l'occasion de retrouver des morceaux de vie de Allan pour les partager avec vous.

Je l'emprunterai, et si je ne le trouve pas je l'achèterai le mois prochain. Merci pour ton avis, besta, j'ai toujours autant envie de lire ce roman !

Besta en donne assurément une bonne idée.

Merci besta pour ce commentaire sur un livre en effet difficile à résumer !
Une révision fantaisiste de l’Histoire du XXe siècle, une bonne dose d'humour noir. Il ne faut pas chercher des personnages ni des situations crédibles mais, si on se laisse emporter par le rythme endiablé de ce réjouissant centenaire et de l’auteur du roman, bref si on joue le jeu, c’est vraiment très drôle et décalé, pour reprendre un mot à la mode.
Léger bémol : à mon avis, les chapitres consacrés à l’Histoire revisitée font plus la saveur de ce livre que la cavale proprement dite du vieux monsieur, encore que, ici ou là, apparaisse en creux la critique de notre société, individualiste, impitoyable, sans fantaisie, sans tendresse et sans esprit de solidarité

Citation :

A mon avis, les chapitres consacrés à l’Histoire revisitée font plus la saveur de ce livre que la cavale proprement dite du vieux monsieur

j ai aussi eu de bons echos de ce livre, qu'on m'a fourré dans les mains.

J'en suis à 40 pages, c'est-à-dire que le blondin poursuivant le centenaire fugueur - et voleur de sa valise, fait un petit séjour en chambre froide. Si vous me dîtes que la suite est meilleure, je vais poursuivre cette lecture distrayante...

Tu veux dire qu'au stade où tu en es de ta lecture, tu serais plutôt tenté de l'abandonner ?

Il fait 453 pages, Comme "on" (= une bibliothécaire) me l'a gentiment prêté, ce qui n'était pas prévu, je voulais avoir une idée du livre.

Le début est interessant, distrayant, mais sur la durée je me serais certainement lassé d'une cavale avec péripeties, même drolatiques..

j'ai réservé d'autres livres auxquels je tiens, et j'essaie d'éviter les rappels des bibliothécaires. Il faut jouer le jeu des livres disponibles pour tous, sans les prolongations ou les retards

c'est un livre distrayant que j'ai beaucoup aimé.
si vous vous attendez à une lecture hautement intellectuelle, ce livre n'a aucun interêt pour vous c'est sûr.

besta a écrit:

c'est un livre distrayant que j'ai beaucoup aimé.
si vous vous attendez à une lecture hautement intellectuelle, ce livre n'a aucun interêt pour vous c'est sûr.

Mais non, mais non, je n'attends rien de hautement intellectuel ! le rire est bienvenu, même que je te donne un titre Tom Sharpe

Comment enseigner l'histoire à un ado dégénéré en repoussant les assauts d'une nymphomane alcoolique chez Belfond

pour connaître Tom Sharpe.

A quand le film ?

Jonas Jonasson, le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, presses de la Cité.


Jonas Jonasson presses de la Cité

Le comique des aventures vient certainement des personnages dans des situations où ils sont totalement inadaptés mais aussi des différentes réflexions, ingénues ou autres, sur le sort du prisonnier :

Citation :

« on a oublié d’éteindre la chambre froide avant d’aller se coucher »

Les personnages mêlent indifféremment la notation tragique avec la préoccupation la plus futile d’un moment telle que l’annonce d’un décès accompagnée d’un « passe-moi le sel, stp ».

La surprise et l’incongru jouent un rôle essentiel, comme l’attente de la réponse du mort à une question, ou ce type de réflexions : comment se fait-il que les rails russes soient rectilignes avec des cheminots imbibés de vodka ?

Le récit fleure bon le gag, et je ne m’étonnerais pas qu’un réalisateur s’empare du scénario pour le spectacle de la draisine avec un centenaire, un mort et un pédaleur, puis des mêmes dans une équipée en BMW flambant neuve….

Road movie, quand tu nous tiens…

Tiens c'est amusant Rotko que tu parles de 453 pages alors que j'en suis justement à la page 453 qui n'est d'ailleurs pas la dernière (heureusement car je m'amuse trop avec ce livre)
Il mêle à la fois le sérieux qui est dit sur un ton très léger (mais qui a le mérite de le dire) et le loufoque, ce qui en fait un livre très agréable à lire (ça pourrait être sérieux et loufoque et raté aussi, mais ce n'est pas le cas ici à mon humble avis)
Exemple du sérieux/loufoque: "En effet il était de notoriété publique que le Tibet obtiendrait son indépendance si les communistes gagnaient la guerre civile chinoise."

autre exemple : page 237/238 "Le pétrole enrichissait scandaleusement à la fois l'Iran et l'Angleterre. Enfin surtout l'Angleterre, à vrai dire, mais ce n'était que justice, puisque après tout, la seule contribution de l'Iran dans l'exploitation du pétrole était une main-d'oeuvre bon marché. Et la matière première, bien sûr."

Avec ce livre on voyage à travers le monde en apprenant l'histoire (en cherchant de plus amples renseignements sur le net)

Contrairement à Nicyrle, je m'amuse beaucoup avec la cavale d'Allan en 2005

Bon je vous laisse j'ai un livre à finir !

Suzanne, si tu passes par là .... je suis en plein dedans, et je suis d'accord avec BESTA, on n'arrive pas à lâcher ce livre, il est désopilant !!!! La philosophie du Vieux est tellement drôle ! il assène ses sentences avec un sérieux !
Ton Excellence, j'espère que tu es allé jusqu'au bout ... sinon, tu as raté quelque chose !
je donnerai mes impressions lorsque j'aurai terminé.

le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Je trouve que l'auteur a beaucoup d'imagination ! Les situations sont surréalistes, loufoques au possible, mais c'est tellement drôle !
un road movie haletant, des personnages improbables et des réflexions étonnantes : "julius tira le frein (de la draisienne) et réussit à l'arrêter juste à temps ! le cadavre tomba en avant et vint se cogner le front contre une poignée métallique
- il aurait pu se faire mal ! s'exclama Allan (le vieux)
- il y a tout de même des avantages à être mort, répondit julius."
Certains personnages sont hauts en couleur ! telle cette femme qui habite seule avec une éléphante et qui veut bien héberger Allan, Julius, le marchand de saucisses qui leur sert de chauffeur et la valise pleine d'argent, elle a une manie ... elle ne peut ouvrir la bouche sans dire de gros mots !
L'auteur a écrit deux livres en un seul : ses aventures et sa fuite après la maison de retraite, et intercalé des épisodes de sa vie tumultueuse. Il a rencontré Staline, Truman, Mao, etc.. les deux récits sont tout aussi déjantés, mais voir les puissants de ce monde par les yeux du "Vieux" est un pur régal.
Bref, ce livre m'a beaucoup plu. La fin est peut être un peu longuette, le rythme s'est ralenti, mais je conseille quand même de le lire, il le vaut bien !

Ysandre, je suis repassée par là !

Alors, Suzanne ? tu l'as aimé ? il m'en reviens des bribes... et je ris encore ! je remercie encore Besta de l'avoir conseillé !
oh bien sûr, il ne m'as pas "marqué", mais c'était un vrai moment de détente, et j'en avais besoin.
raconte, Suzanne

Ben oui je me suis beaucoup amusée comme je l'avais écrit précédemment.
C'est vrai que ça fait du bien au moral des livres comme celui-ci, on s'amuse et on voyage et on apprend.
C'est marrant que tu aies relevé le passage où le cadavre "aurait pu se faire mal" ça m'avait beaucoup fait rire aussi !
Il y a des petites vérités dites sur un ton fausssement naïf

Spoiler:

et petites vannes

Spoiler:

Ce n'est pas très sympa pour les Finlandais et les Russes, mais il y a de l'auto-dérision en même temps donc ça passe mieux !
Ce qui m'a beaucoup amusée aussi c'est en Indonésie avec le missionnaire

Spoiler:

oui, Suzanne ! j'ai pensé après coup que j'aurais du marquer les pages qui m'avaient vraiment fait rire, ou interpelée... ce sera pour la prochaine fois.
bonne journée à toi.

Oui je crois que c'est bien de noter au fur et à mesure ce qui nous a marqué dans un livre l'ennui c'est qu'avec celui-ci, j'avais envie de tout noter ! Et comme, j'avais plus envie d'avancer que de noter, ça m'énervait un peu.
Bonne journée à toi aussi ! On dirait que le soleil montre un peu le bout de son nez.

bah ici, dans les Deux Sèvres, il fait beau depuis plusieurs jours, mais qu'est-ce qu'il fait froid ! c'est une région de rivières à 63 km de l'océan et la Loire en dessous. cela fait que ce département "bénéficie", tantôt des températures "au dessus de la loire" et tantôt de celles "au dessous de la Loire", c'est également un "couloir de vent" !
"mais que diable allait-il (le lémurien) faire dans cette galère !"

Suzanne a écrit:

Exemple du sérieux/loufoque:  "En effet il était de notoriété publique que le Tibet obtiendrait son indépendance si les communistes gagnaient la guerre civile chinoise."

Ou encore quand Allan et son pote Herbert Einstein (demi-frère d'Albert) cherchent un nouveau pays où s'établir, tout sauf un pays communiste et qu'ils songent un instant à Cuba... "En effet, difficile d'imaginer un pays plus capitaliste que Cuba"  

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman, mais je plains tous ceux qui doivent le lire en français... Que faut-il penser d'une traductrice qui dit que quelqu'un parle dans sa langue natale ou encore qu'un des personnages part pour le Lettland (indice: capitale: Riga)

Pour ceux que ça intéresse, je me suis défoulée ICI

J'ai aussi été frappée par la multiplicité des langues, dont au sujet desquelles un petit topo ICI
Mais attention! Ce deuxième texte raconte, en gros, toute l'histoire... Prière de s'abstenir si vous n'avez pas encore lu le roman.