On s'habille

Et la musique est tres belle!

Il y a des russes tres belles!

c'est Marlon Brando. j'ai deux blousons noirs, la comparaison s'arrête là.

Super, rotko!

L'alchimie entre Hubert de Givenchy et Audrey Hepburn donnera naissance à une nouvelle image de l'élégance, qui sévit encore aujourd'hui. Que ce soit en tailleur cintré, en justaucorps, en marinière ou en robe corolle, Audrey incarne la quintessence de la grâce. Elle construit son propre style et ne suit pas les modes ; ses mots d'ordre sont simplicité et élégance. Elle apparaît plusieurs fois en couverture de Vogue et du Harper's Bazaar. Jamais une actrice n'avait suscité autant d'admiration de la part de l'univers de la mode, et bien après son heure de gloire, le personnage d'Audrey continue et continuera à influencer les couturiers, qui trouvent en elle une icône intemporelle.

La mode durant les années folles.

La femme des années 20 a une nouvelle silhouette : la minceur devient une référence et pour la première fois, le bronzage devient populaire. Elle porte les cheveux courts à la garçonne, qu’elle cache sous un chapeau cloche pour les sorties. La robe chemise fait une entrée très remarquée dans la garde-robe : elle est déclinée par de nombreux créateurs et est portée par toutes dans des couleurs vives.
La mode des années 20 voit naître une petite révolution : pour la première fois, les femmes dévoilent leurs jambes. La robe de jour et la jupe remontent au-dessus du genou avant de reprendre de la longueur dans la seconde moitié de la décennie. Les premiers vêtements « taille basse » apparaissent à cette période. Le corset, trop contraignant, est proscrit tandis que le corsage met en valeur la taille et le décolleté. Parallèlement, les premiers pantalons pour femmes voient le jour. La mode est au vêtement qui brille : paillettes, sequins et perles de verre s’incrustent sur les robes. Coco Chanel propose la petite robe noire pour la première fois en 1926. Elle deviendra un classique de la mode des années 1920, alors que cette couleur était alors réservée aux enterrements et sera surnommée « la Ford de Chanel », Madeleine Vionnet de son côté s’impose avec ses robes au drapé impeccable.

C'est une époque que j'aurais adoré connaître, pour pouvoir porter des plumes dans les cheveux, utiliser un long porte cigarette, et danser le fox trot dans des clubs de Jazz

Garçonne le jour:

Féminine le soir:

A voir pour replonger dans cet unviers, certains l'aiment chaud.

il faut bien reconnaître que les habits révèlent la personnalité sociale, je me vois mal en costume trois pièces, à moins précisement de jouer un rôle, ce qui est amusant aussi, comme de changer de langage selon l'interlocuteur ou - trice.

En bulgare il y a un proverbe: "Le bonjour c'est selon les vetements et l'au revoir, c'est selon la jugeotte" - (apparences au debut opposees a l'intelligence a la fin). Y a-t-il quelque chose de pareil en francais?

Dans la tendence d'Aglae - un peu sur la mode a travers les ages:

La « Belle Époque » porte bien son nom dans le domaine de la mode comme vous allez voir. Aujourd’hui je vais vous parler de différents éléments qui fleurissent à cette époque-là comme les journaux de mode ou les maisons de couture. Et dans une seconde partie, je parlerai de la silhouette et du vêtement de cette « Belle Époque ».

JOURNAUX DE MODE
La presse de mode a toujours été florissante en France depuis l'un des premiers journaux de mode La galerie des modes et costumes français publiée dès 1778.
Le XIXème et XXème siècles français voient s'épanouir des centaines de titres comme Le Magasin des Demoiselles , Le Journal des Demoiselles ,
Des publications à large diffusion populaire comme Le Petit Echo de la Mode ont largement contribué à faire évoluer tenues et habitudes vestimentaires au plus profond du pays.
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MAISONS DE COUTURE
Les femmes de la bourgeoisie multiplient leurs commandes auprès de leurs couturières, aidées par les petites grisettes. Paris, qui entre dans le XXe siècle avec la prestigieuse exposition internationale de 1900, devient la capitale mondiale de la mode.
Il existait une vingtaine de maisons de couture à Paris en 1900.
Le grand couturier n'est plus un artisan au service de ses clients, il fait partie de leur monde, un monde plus mélangé qui se constitue sous le second Empire et se cherche une âme en même temps qu'une légitimité. Avec le dandysme, théorisé par Beaudelaire, il les trouve : la correction de l'élégance tient lieu de naissance, tant l'esthétique constitue en fait une éthique, inimitable pour celui qui n'est pas déjà un élu.

Dès le XIXe siècle, la confection (qui sera le futur prêt-à-porter ) apparaît. Le XXe siècle est le siècle de la mode, qui voit émerger quelques-uns de ses plus grands créateurs. Il faut faire mention à Paul Poiret, qui ouvre sa maison de couture en septembre 1903.

LA SILHOUETTE
La silhouette en S qui est apparu avec la tournure continue d'être à la mode mais de façon moins caricaturale car la jupe perd de son ampleur en n'étant plus soutenue que par des jupons et non plus des structures rigides. Par contre la jupe s'allonge dans le dos, toujours à la recherche de cette fluidité. La taille reste fine, les hanches larges sont mises en valeur.

Le haut reste cambré et la poitrine est remontée pour pigeonner tout en s'aplatissant dans cette recherche de fluidité. 1900 est l'année de l'invention du corset dit "droit-devant" qui était censé être préférable pour l'abdomen (toujours ce problème des hygiénistes qui craignaient pour la santé des femmes) au traditionnel corset sablier mais qui donne une allure beaucoup plus cambrée au dos. Cette publicité explique la différence entre le corset sablier et le corset "droit-devant", démontrant les avantages de ce dernier :
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Contrairement aux jupes, les manches deviennent de plus en plus volumineuses et aboutissent aux manches gigot surdimensionnées de 1895 avant de désemplir un peu.

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Les corsages ont des cols très hauts, qui montent jusqu'au menton le jour, alors que les robes du soir sont très décolletées. Un grande contraste n'est-ce pas? Voyez cette photo-ci:

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Source: http://histoiredelamode.canalblog.com/archives/2010/04/27/17711526.html

rotko a écrit:

il faut bien reconnaître que les habits révèlent la personnalité sociale, je me vois mal en costume trois pièces, à moins précisement de jouer un rôle, ce qui est amusant aussi, comme de changer de langage selon l'interlocuteur ou - trice.

De nature joueuse, alors oui, je pense que les vêtements ne servent pas qu'à s'habiller mais aussi à s'amuser. Ne pas nécessairement y voir un jeu de rôle ou une mise en scène, ça peut être au contraire une façon d'exprimer les différentes facettes de sa personnalité.

Maya, je ne connais pas l'équivalent français de ce proverbe, mais il est très juste. Dans la rue, on peut constater par exemple que les gens qui cherchent un renseignement iront davantage voir quelqu'un portant une tenue classique plutôt qu'un grunge ou un ouvrier dans sa tenue de travail.

Pourtant, on dit bien en France que "l'habit ne fait pas le moine".

Oui, Aglae, c'est cela le proverbe, j'ai mal explique

Comment doit s'habiller la femme a la maison?

Comme ca: KLIK!

Ou comme ca: KLIK!

Ou autrement?

En effet, l'habit fait beaucoup et même parfois trop.

Quand je prenais le train souvent, en costume, on me contrôlait rarement, suffisait que je dise "c'est bon" alors que sans costume on me répondait "je peux voir votre titre de transport".

Les gens me parlent aussi plus facilement et dans les magasins ils s'écartent plus vite quand je suis chargé... sans compter les personnes qui me laissent passer à la caisse quand j'ai peu de courses (bien plus souvent qu'habiller ordinairement).
Encore à la caisse, on ne contrôle jamais mes sacs.

Parfois cela m'énerve un peu car je suis la même personne, que je sois en jean et tee-shirt qu'en costume mais visiblement, la société, instinctivement ne l'assimile pas...


Sinon, voilà de belles photos que vous nous proposez là où l’étoffe souligne et la féminité et l'élégance... (je parle pas du post juste au-dessus ) Des plus belles robes, en mes souvenirs, les noms qui résonnent sont Ingrid Bergman, Audrey Hepburn et bien entendu Grace Kelly... sublime et même plus que cela dans " La Main au Collet " .

Maya a écrit:

Comment doit s'habiller la femme a la maison?

on s'en fout, l'important c'est qu'elle fasse le ménage, la bouffe, la vaisselle... chacun à sa place nan mais ho!

Merwyn, voila de l'elegance feminine:
- Ce film est un concentré de l’élégance d’autrefois. J’aimerais tant que les combinaisons reviennent à la mode sous nos robes. Ca représente pour moi la quintessence de la féminité.
La mode combinaison !

KLIK!

C'est de quel film, vous le reconnaissez surement!

La reponse est ici

Besta! Tu preferes ta femmes comme ca: KKLI!

Et pas comme ca?

Oui, Maya, la combinaison est très élégante et en plus pratique pour les tenues transparentes. Mais avec des robes près du corps, ça prend de la place et donne un résultat trop bouffant.

Je lui préfère donc le body, à la fois confortable et raffiné.


Pas évident à trouver aujourd'hui et quand il y'en a, c'est beaucoup plus cher que des dessous classiques. Certaines marques font de véritables chefs d'oeuvre, là encore il faut allègrement ouvrir le porte monnaie, mais occasionnellement, ça fait tellement plaisir de ne pas être raisonnable

je serai plutôt deuxième photo mais le truc c'est qu'en ce moment elle me fait un peu la tête. bon elle reste à sa place dans la cuisine mais bon...

Un livre qui devrait t'intéresser Maya: la lingerie vintage, ode à la féminité de Lesley Scott.

L'histoire de la combinaison y est retracée: elle trouve son origine dans le jupon et le cache-corset.

A l'époque, elle n'était pas très ''jo-jo''.


Elle remplace durant les années 70, 80, body, guêpieres, et bustiers, jugés trop peu confortables, et qui sont portés surtout pendant les années 50, 60.


Le body et le bustier font un certain retour durant les années 2000.


Ces derniers temps, c'est la gaine qui fait son grand retour, là par contre, j'ai des réserves.

oh non ! qu'elle horreur !!!
par contre, le body, j'adore. Je suis comme Aglaé, je le trouve très raffiné. Il y en a de très jolis et l'hiver, en plus, ça tient chaud ! Menfin... avec un pull par dessus, quand même.

Jusqu'au 20 Janvier 2013 au musée d'Orsay, une expo autour de la mode et l'impressionnisme.

Soucieux de rendre compte de la vie contemporaine, l'impressionnisme a privilégié la représentation de la figure humaine dans son milieu quotidien et saisi l'homme "moderne" dans ses activités habituelles, à la ville comme à la campagne.
Bien qu'ils ne s'attachent pas à la représentation scrupuleuse de la physionomie, du costume et de l'habit, les impressionnistes n'en rendent pas moins compte des modes et des attitudes de leur temps.

A noter, que beaucoup de ces costumes d'époque ont été une source d'inspiration pour les créateurs d'aujourd'hui qui les ont adaptés de diverses manières.


La robe à crinoline est l'objet fétiche de V. Westwood.


La broderie à l'or et les influences hispaniques sont les marques de fabrique de C. Lacroix.


La voilette a été transformée en un truc superbe par Givenchy dans Comment voler un million de dollars.

femmes au jardin de Monet.

j'adore la robe à droite, synonyme de bonheur !

ces tableaux ont influencé le realisateur d'un dimanche à la campagne - bertrand tavernier.

Citation :

j'adore la robe à droite, synonyme de bonheur !

oui, il y a un mouvement, elle va vers quelque chose ou quelqu'un avec hâte et joie.

Une expo sur les textiles extraordinaires au musée Bargoin à Clermont-Ferrand, jusqu'à Mars 2013.


L'exposition Métamorphoses est organisée dans le cadre de la première édition du Festival International des Textiles Extraordinaires, dit FITE. Le FITE propose un rendez-vous unique en créant une scène internationale pour valoriser des textiles aux sens patrimonial et culturel forts. Lieu de rencontres pour les artisans, designers textiles, créateurs de mode, tisseurs, artistes, collectionneurs, décorateurs, passionnés et curieux, il offre une vitrine originale à des pièces d’exception et une plateforme où artisans et tisseurs peuvent montrer leurs savoir-faire et leurs dernières innovations.

Cet événement s’attache à montrer les enjeux humains, économiques et écologiques indissociables des textiles extraordinaires.

Pour cette première édition, placée sous le patronage de l'UNESCO, l’équipe a choisi pour thème les métamorphoses : celle du regard porté sur les cultures, celle des matières premières en textile, celle propre aux techniques de décors, celle du monde géopolitique.

Citation :

je serai plutôt deuxième photo mais le truc c'est qu'en ce moment elle me fait un peu la tête. bon elle reste à sa place dans la cuisine mais

disit Besta
tu es vraiment méchant !!!!

Que de choses j'ai rate sur ce fil!

Une trouvaille - Christine Gurtner - entre mode et peinture