Stasys Eidrigevičius

Stasys Eidrigevicius est né en 1949 à Mediniskiai en Lituanie. Lituanien par sa mère et polonais par son père, il étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Vilnius de 1968 à 1973. De 1973 à 1980, il est professeur de dessin et travaille aussi pour le Vilnius Philarmonic, peint, fait de la gravure, de la photographie, du théâtre, puis commence à exposer en dehors de la Lituanie. Ses ex-libris lui valent plusieurs distinctions. Il connaît un remarquable succès dans tous les genres d'art. En 1977, il illustre son premier livre pour enfants ; il en réalisera ensuite plus de trente.

En 1980, il obtient enfin l’autorisation de venir vivre en Pologne et vit désormais à Varsovie. Artiste international, il crée à New-York, Barcelone ou Paris, des installations, des films ou une pièce de théâtre.

Le rapport entre la “spectularisation” (1) de l’expression artistique de Stasys et l’intime de la perception que peut avoir un enfant en découvrant ses masques, ses affiches, ses installations ludiques et ses illustrations de contes dans les livres publiés en édition jeunesse, peut conduire les médiateurs de la lecture à une réflexion sur la quête du sens dans l’Art contemporain.

Source : Ricochet.
(1) D'après ce que j'ai compris, la spécularisation (et non spectacularisation) renvoie à un écart (distance qui rend visible), un retard et un dévoilement d'une dissimulation (d'après Guy Debord, La Société du spectacle). Y at-il des spécialistes de Debord dans la salle ???

J'ai posté des œuvres de lui sur différents fils (cliquez sur les liens) :
- Lectrices et lecteurs.
- Peinture et musique.
- Le fil des félins.

j'aurais rattaché specularisation au mot "miroir" (speculum).

rotko a écrit:

j'aurais rattaché specularisation au mot "miroir" (speculum).

Spécuralisation sans aucun doute, mais là il s'agit de la spectularisation.