le Cannabis

Luca là encore nous sommes d'accord

a ne pas oublier que dans la plupart des vins et surtout " bon marché " ils existent des sulfites c'est très engageant n'est-ce- pas ?
finalement où est le nocif dans toutes ces choses ?
si je fumais encore je ferai ma propre exploitation c'est claire

ah oui j'oubliais le mot " pognon " et légal

à noter également que les sulfites dans cet article sont minimisés mais ce n'est déja pas rien admettez le

Citation :

Si l'interdit ne résout rien, alors autorisons tout.

(1)

Citation :

je persiste le cannabis a de très bons effets thérapeutiques
je n'en fume plus mais cela ne me pose aucun problème que l'on roule un joint à côté de moi ... à la limite je préfère ça qu'un mec bourré et chiant (2)
d'ailleurs je crois que je préférerai que mes fils fument plutôt qu'ils boivent ou passent leur temps devant la téle...le seul truc que je leur demanderai c'est de ne pas fumer au volant ou après avoir fumé...exactement comme pour l'alcool

(1) on voit bien que le pouvoir autorise des drogues, mais qu'il en règlemente strictement l'usage. L'alcool en témoigne, de plus en plus canalisé, vu les risques.

Le pouvoir colonial favorisait l'usage du takroui, parce que ses adeptes ne pensaient plus aux conditions réelles de leur vie au pays.

Quant aux possibilités esthetiques révélées, le boucher rêvera de boeufs, dit en substance Baudelaire. Il ne deviendra pas Rimbaud. Pour un Baudelaire ou un Michaud, combien de rêveurs stériles ou de paumés...

(2) ce raisonnement a aussi ses limites puisqu'on applique "l'argument du moindre mal."

rotko a écrit:

(2) ce raisonnement a aussi ses limites puisqu'on applique "l'argument du moindre mal."

Je ne crois pas qu'on puisse le limiter à cela.

En fait, je crois qu'il y a deux consommations qu'il faudrait ne pas amalgamer.

Certaines personnes consomment tabac, alcool ou cannabis sans prendre de grands risques. Un joint de temps en temps, quelques cigarettes ou verres par-ci par-là. Il s'agit de consommation plaisir, souvent conviviale, qui présente peu d'impact sur la santé, physique comme psychologique, au contraire. Dans ces cas, il est difficile de justifier une interdiction des substances, sauf à prendre le citoyen pour un gamin à qui il faut moucher le nez en permanence.

Il y a ensuite les personnes dont la consommation devient peu à peu excessive et addictive. Et là, il s'agit plus d'une pathologie que d'une délinquance. Car je pense que pour elles, le produit importe peu. La conduite addictive cherche à combler un manque et cette recherche se fera, de toute manière : substances psycho-actives, sports extrêmes, sexualité obsessionnelle, conduites à risque, instabilité sociale, violence envers les autres ou envers elles-mêmes, etc. Vouloir régler ces problèmes via la répression et l'emprisonnement n'a pas de sens. C'est même contre-productif, comme le relève le rapport que je citais plus haut : Rapport annuel 2011 de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies dénonce l’absence d’impact des mesures répressives sur les niveaux de consommation dans les différents pays européens.

je lirai plus tard ce que tu as écrit, Luca. Par"argument du moindre mal" je veux dire que les méfaits de certaines drogues ne font pas les mérites d'une autre. je n'ai pas de position ferme, je me renseigne, c'est tout.

tout nouveau :

ces travaux viennent confirmer les résultats d’autres études. L’adolescence constitue un virage crucial sur le plan de la maturation neurologique. Le cerveau des ados est donc plus vulnérable. La perte de QI est plus importante chez ceux qui ont commencé à fumer de l’herbe durant leur jeunesse par rapport à ceux qui ont débuté à l’âge adulte. Et ces séquelles seraient peut être irréversibles,

« l’arrêt ne restaure pas complétement les fonctions neuropsychologiques », commentent les auteurs. Pour les chercheurs néo-zélandais, conclut le quotidien, les mesures de prévention dirigées vers les ados devraient être renforcées ».

cet article

Luca a écrit:

Certaines personnes consomment tabac, alcool ou cannabis sans prendre de grands risques. Un joint de temps en temps, quelques cigarettes ou verres par-ci par-là. Il s'agit de consommation plaisir, souvent conviviale, qui présente peu d'impact sur la santé, physique comme psychologique, au contraire. Dans ces cas, il est difficile de justifier une interdiction des substances, sauf à prendre le citoyen pour un gamin à qui il faut moucher le nez en permanence.

Il y a ensuite les personnes dont la consommation devient peu à peu excessive et addictive. Et là, il s'agit plus d'une pathologie que d'une délinquance. Car je pense que pour elles, le produit importe peu. La conduite addictive cherche à combler un manque et cette recherche se fera, de toute manière : substances psycho-actives, sports extrêmes, sexualité obsessionnelle, conduites à risque, instabilité sociale, violence envers les autres ou envers elles-mêmes, etc. Vouloir régler ces problèmes via la répression et l'emprisonnement n'a pas de sens. C'est même contre-productif, comme le relève le rapport que je citais plus haut : Rapport annuel 2011 de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies dénonce l’absence d’impact des mesures répressives sur les niveaux de consommation dans les différents pays européens.

Je suis parfaitement d'accord avec le premier paragraphe, le deuxième aussi a ceci près qu'il faudrait à contrario, se pencher sur la consommation de ces drogues dans les pays où elles sont acceptées.

Lors d'un séjour érasmus il y'a quelques années, j'avais été très choquée par la désinvolture d'un groupe d'étudiants hollandais. Bien sûr, il est impossible de tirer des conclusions à partir d'une petite observation personnelle, mais il serait intéressant d'observer les conséquences de la dépénalisation du cannabis.

Citation :

j'avais été très choquée par la désinvolture d'un groupe d'étudiants hollandais.

ah ! une anecdote... (à venir).

rotko a écrit:

ces travaux viennent confirmer les résultats d’autres études. L’adolescence constitue un virage crucial sur le plan de la maturation neurologique. Le cerveau des ados est donc plus vulnérable. La perte de QI est plus importante chez ceux qui ont commencé à fumer de l’herbe durant leur jeunesse par rapport à ceux qui ont débuté à l’âge adulte. Et ces séquelles seraient peut être irréversibles,

« l’arrêt ne restaure pas complétement les fonctions neuropsychologiques », commentent les auteurs. Pour les chercheurs néo-zélandais, conclut le quotidien, les mesures de prévention dirigées vers les ados devraient être renforcées ».

cet article

Encore une fois, les médias retiennent ce qui les arrange pour faire le buzz. Une hypothèse scientifique (utilisant le conditionnel) devient une vérité définitive (à l'indicatif) avec une facilité stupéfiante (c'est le cas de le dire).

L'étude de Madeline H. Meier a été publiée récemment. Il faut maintenant qu'elle passe les étages de la mise à l'épreuve de la communauté scientifique. Et impossible de la lire puisqu'elle n'est pas encore sur PubMed.

Mais déjà, lorsqu'on connaît un peu le fonctionnement cérébral et sa formidable plasticité, ses hypothèses de départ laissent perplexes. Le fait que le cerveau des ados soit plus vulnérable fait aujourd'hui consensus, mais c'est aussi une période pleine de possibilités. Or, l'étude semble se focaliser sur le QI. Pourtant le QI, lui, est loin d'être consensuel. On s'en sert aujourd'hui comme un outil - parmi bien d'autres - qui ne se suffit pas à lui-même, loin de là.

Ensuite, il faudra "désintriquer" les différents facteurs de vie. Un simple exemple : imaginons qu'on fasse l'hypothèse que les personnes qui fument du cannabis le font pour soulager un stress plus important que chez d'autres. On sait que le stress a un fort impact négatif sur le fonctionnement cérébral. On peut alors se poser la question : les résultats de l'étude font-elles ressortir les effets du cannabis ou du stress ? Et ceci n'est qu'un exemple, il y en aurait probablement beaucoup d'autres (catégorie socio-professionnelle, temps passé devant un écran, activité physique, activité intellectuelle, relations sociales, sommeil, habitudes alimentaires, etc.). On les appelle des "variables confondues", et elles sont nombreuses dans le cas d'études longitudinales comme celle-ci.

Un peu d'humour (aidé par Wikipédia) :

"Le chanvre était également considéré comme une plante magique dite hypocrite ; il était utilisé dans les rituels funéraires : la fumée de l'herbe séchée et brûlée sur des pierres ardentes en présence du défunt était censée déconnecter du réel et permettre de parler aux esprits".

le cannabis rend aussi hilare, Mazel communique sa trouvaille

Citation :

La vieille dame nourissait ses lapins avec le cannabis du jardin. Il apparaît même que ces animaux adoraient cette nourriture !

Le civet avait-il ensuite des propriétés euphorisantes ?

la grand mère avait les yeux rouges, elle chantait tout le temps.

une consommation régulière et prolongée de cannabis, commencée à l'adolescence, peut entraîner une altération des performances intellectuelles. Avec une baisse du quotient intellectuel (QI) à l'âge adulte allant jusqu'à 8 points. Ce niveau est loin d'être anodin, insistent les auteurs de l'article.

Citation :

"Les personnes qui perdent 8 points de QI à l'adolescence ou dans la vingtaine peuvent être désavantagées par rapport à leurs pairs du même âge, dans la plupart des aspects importants de la vie et pour les années à venir",

les conclusions de l'étude néo-zélandaise ne sont pas vraiment surprenantes. Des atteintes cognitives - troubles de mémoire, de l'attention et de la concentration, manque de motivation - ont été décrites depuis longtemps chez les consommateurs de cannabis au long cours. Mais Madeline Meier et ses collègues enfoncent le clou sur la vulnérabilité du cerveau adolescent à cette drogue. Et la démonstration est d'autant plus crédible qu'elle s'appuie sur une méthodologie béton, et inédite. Jusque-là, les données provenaient surtout d'enquêtes rétrospectives comparant les performances intellectuelles de fumeurs de cannabis à celles de sujets témoins, non-consommateurs

Plus de précisions sur l'article du Monde, très complet..

rotko a écrit:

Plus de précisions sur l'article du Monde, très complet..

Le lien ne fonctionne pas. J'ai trouvé celui-là mais il faut payer.

Depuis son entrée en vigueur le 1er mai dernier, la "carte cannabis" limitant l'accès des coffee shops aux seuls résidents des Pays-Bas fait le bonheur des dealers clandestins explique Libération.

"J'ai aussi de la cocaïne, de l'héroïne, de l'ectasy : tu veux quoi?"

oui, les liens du Monde ne sont accessibles gratuitement que quelques jours, ensuite les archives sont payantes ou réservées aux seuls abonnés. D'où l'interêt de donner une vue d'ensemble des articles cités...

verification faite, le lien fonctionne encore, il y avait un espace malencontreux..

Le ministre de l'education nationale, favorable à la dépénalisation du cannabis... ça laisse songeur,

surtout en ce moment où une élue verte semble compromise dans des trafics et refuse de démissionner, en attendant que la lumière soit faite.

Ce n'était donc pas le moment !

Pour faire avancer une idée, il faut un minimum de pédagogie, et je crois que dans cette affaire Vincent Peillon n'a pas été adroit !

Le Colorado légalise l'usage récréatif du cannabis par référendum

De nombreux Etats américains autorisent la consommation de cannabis à des fins médicales, mais aucun n'avait jusqu'alors étendu la légalisation à la consommation récréative.

LÉGALISATION "MÉDICALE" DANS L'ARKANSAS ET LE MONTANA

Deux autres Etats ont soumis mardi à référendum la consommation de cannabis à des fins récréatives : l'Etat de Washington (nord-ouest), qui l'aurait également adoptée

Un avis complémentaire :

certaines se font la malle, et d'autres, la mule...

URUGUAY

La Chambre des députés uruguayenne a approuvé mercredi 31 juillet au soir une projet sur la légalisation de la marijuana, qui doit être encore ratifiée par le Sénat. Si la loi est définitivement adoptée, le pays d'Amérique latine deviendra le premier au monde ...

l'autorisation de la culture privée pour un usage personnel n'est pas inédite: elle est autorisée dans le Colorado (États-Unis), où chaque adulte a le droit de cultiver six plants à l'intérieur de sa maison. En Espagne, la loi tolère également la production de cannabis dans un cadre privé, entre personnes majeures et dans un cadre strictement non lucratif.

Aux Pays-Bas, bien que techniquement illégale, la vente et la consommation de cinq grammes de cannabis par personne au maximum est tolérée depuis 1976 dans les "coffee shops" alors que la culture et la vente en gros restent interdites et sont aux mains de groupes criminels

trois temoignages sur l'usage du cannabis comme antalgique avec un traitement anticancéreux.

l'article de rue 89.

pendant que les petits dealers et les grosses pointures de la drogue vaquent tranquillement à leurs petites occupations, des gens qui souffrent et appelent à l'aide sont inquiétés injustement ! c'est honteux !