Miyazaki, studio ghibli etc.

C'est vrai que parfois les films de Miyazaki donnent envie de manger des sushis... Ou de la soupe aux nouilles pour le dernier ^^.

Les boules de riz garnies de viande que mangent Chihiro sont aussi bien appétissantes

Personnellement je ne me suis jamais ennuyée en regardant un Miyazaki mais après c'est sûr que ce ne sont pas vraiment des dessins animés pour les enfants...ou alors pour les grands enfants

Je mange des sushis en regardant les Miyazaki (sushis maison, hein, ça coûte cher) et je pense que c'est fait aussi pour les adultes, les vrais. Ce n'est pas mon cas (je crois qu'à mon âge j'ai toujours mon âme d'enfant, telle un dent de lait récalcitrante) mais Princesse Mononoke par exemple plaît à beaucoup d' "adultes "de mon entourage... Tant qu'ils ne possèdent pas d'actions chez l' Oréal bien sûr.

Le voyage de Chihiro

Je vois ce film pour la première fois et j’apprécie. Le film reste assez effrayant, même si on sait que les enfants aiment avoir peur. Chihiro dont les parents n’écoutent ni les craintes ni les conseils, prend sa revanche puisqu’il va les tirer d’affaire, sans qu’ils le sachent.



Les adultes ont de solides défauts,dont la goinfrerie et la cupidité, quand les enfants pratiquent les vraies valeurs , l’amitié, la solidarité et le courage.



Chihiro apprend donc à maintenir fermement sa position devant des adultes qui refusent de l’entendre.

Myazaki, par l’entremise de l’enfant, introduit dans un univers fabuleux et magique, où règnent les peurs de la nuit, le danger des parasites, l’horreur de ce qui est dégoûtant - dont on se débarrasse par une toilette approfondie, ou par des régurgitations.


Pour le spectateur c’est un enchantement de voir des images aériennes où Chihiro chevauche un dragon volant, se baigne dans la mer, ou erre dans une ville interdite mais fabuleuse avec des êtres extraordinaires . Bien sûr d’autres êtres sont laids et maléfiques, mais l’enfant conquiert tous les cœurs…

d'ailleurs ils ne sont pas aussi mauvais qu’ils en ont l’air, et adoptent envers l’enfant une attitude bienveillante…

Mon voisin Totoro de Hayao MIYAZAKI.

Le couple de petites filles - une aînée, prévoyante et une cadette audacieuse et imprévisible, se lance dans l’exploration de la nouvelle maison et du paysage environnant, découvrant des êtres mystérieux et des caches fantastiques.


Myiazaki délaisse le côté inquiétant de Chihiro pour l’aspect sentimental et la poésie. Le résultat séduit, avec des souterrains recouverts de branchages, des pluies qui passent du déluge au goutte à goutte. Des créatures secourables tels d’immenses nounours organisent des transports rapides pour une visite éclair à la maman hospitalisée, ou pour sillonner la campagne à la recherche de la cadette égarée.


Rien ne résiste à ces jeunes enfants, la vieille voisine devient une « grand-mère gâteau », le garnement rural se montre secourable et attentionné… la beauté de ces rêves, traduits par un superbe graphisme inventif et poétique, enchante les spectateurs.

Princesse Mononoké

de Hayao MIYAZAKI

Dans le Japon médiéval, le jeune prince Ashitaka est frappé d'une malédiction en voulant sauver son village attaqué par un sanglier démoniaque ...

Princesse Mononoké , splendide dans ses animations et dans ses tableaux de villages, ou de forêts, pose à différents stades le problème du mal. Il est extérieur mais corrompt un innocent sanglier jusqu’à en faire un monstre aux tentacules redoutables. Il devient intérieur puisque le Prince lui-même atteint dans le combat doit refréner ses envies de meurtre et jouer un rôle de pacificateur entre les populations, notamment face à la princesse, bien décidée à ne pas céder à ses ennemis.


La forêt abrite de gentils petits personnages, blancs de pureté, dont la tête tourne comme un cadran de téléphone


On retrouve le thème de l’eau salvatrice, elle apaise les douleurs, peut amorcer des guérisons etc.; Quant à la forêt, je lui ai trouvé des souvenirs du Moyen-âge français, avec les villages de lépreux, les apparitions d’un cerf miraculeux et bienfaisant, les loups, etc.

Avec son élan (l’animal) le Prince parcourt tout un monde enchanteur, beau jusque dans ses maléfices.

Quelques vidéos

Citation :

Le château dans le ciel (ARTE)

Hayao MIYAZAKI
Retenue prisonnière par des agents secrets dans une forteresse volante que poursuit une famille de pirates excentriques, une fillette ...

j'ai regardé tous les films d'animation japonais sur Arté (mon voisin totoro, le chateau ambulant, etc). Ils sont des merveilles tant au niveau du dessin et de la musique et aussi de l'histoire. Ce sont des enfants qui sont mis en scène mais ils ont des personnalités fortes et ils donnent des leçons de vie, une manière poétique et humaine de voir le monde.

Le film d'Hiromasa Yonebayashi

Arrietty, le petit monde des chapardeurs

a été vu par plus de 7,5 millions de personnes, un record pour le premier film d'un réalisateur japonais. En décembre, il faisait partie des cinq nommés pour le Japan Academy Prize du meilleur long-métrage d'animation.



l'article du Monde

Renseignements pris, Arrietty est inspiré par le roman de Mary Norton (« The Borrowers ») .

Ce minuscule être féminin chaparde pour sa survie, et doit être vigilant pour ne pas se faire prendre par des insectes, ou le chat ; il doit aussi redouter les humains.

Or il y a un ado dans la maison, SHO, âgé de 12 ans...

Les critiques de "la grande table" (France-culture) étaient très favorables.

D'après mon forum de manga / "japanim'" comme nous disons, il y a déjà près de deux cent mille entrées après la première semaine à Paris.
Allez voir ce petit bijou ! c'est de loin la meilleure oeuvre inspirée par "The Borrowers" (et il y en a eu plusieurs, dont les niais "Minipouss" et le plutôt vulgaire "Les Minimoys" de Luc Besson).
En fait le réalisateur, Yonebayashi, Hiromasa de son prénom, est loin d'être un débutant chez Ghibli, car il a contribué à "Princesse Mononoke", au "Voyage de Chihiro" et à "Ponyo sur la Falaise" ; de plus, Miyazaki, s'il a voulu lui laisser toute (?) la réalisation, a quand même écrit lui-même le scénario. Et comme on connaît le bonhomme, bien qu'il cherche très sincèrement la relève par des "jeunes", il n'aura sûrement pas pu s'empêcher de venir souffler dans le cou de Yonebayashi penché sur ses rushes...
La force du film, c'est sa richesse extraordinaire d'invention à propos de la vie quotidienne des "kobito" ("Petites personnes" dans la version française) : on n'a jamais non plus soigné à ce point les détails du décor dans un film animé, c'est hypnotisant !! le jardin est somptueux, les coloris et la musique un délice sensoriel, et bien entendu avec les films du Studio Ghibli, les personnages sont très finement étudiés psychologiquement.
Miyazaki, pour la musique, a choisi une jeune Française, Cécile Corbel qui, à tout hasard, avait envoyé son CD au Studio, sans y croire. Son travail à la harpe a d'emblée enthousiasmé maître Hayao. Ce qui donne une idée du rôle encore assez discret de Yonebayashi... mais on verra s'il prend du poids au prochain film, prévu dès fin 2011 : Kokuriko kara saka (Les coquelicots sur le versant)...

J'ai adoré Arriety. Notamment pour sa musique envoûtante et ses coloris magnifiques.

Kervinia a écrit:

J'ai adoré Arriety. Notamment pour sa musique envoûtante et ses coloris magnifiques.

J'aime bien ton avatar.
J'ai vu la bo d'arriety sur allocine. C'est effectivement une histoire imaginative, avec de belle couleurs. Une histoire sur l'amitié qui peut réunir deux êtres de mondes différents. Je n'ai pas encore vu ce film.

Il s'agit de Goro Miyazaki, donc du fils.

La Colline aux coquelicots, se réfère au tableau de Monet, qu’il reproduit à la manière du studio Ghibli.




La Colline aux coquelicots est adapté d'un shojo manga (destiné à un public féminin de moins de 15 ans), genre auquel il emprunte une mièvrerie certaine. Les amours d'Umi et Jun seront contrariées par des révélations successives sur leur généalogie et l'autre fil narratif - la rénovation d'un foyer lycéen menacé par les autorités scolaires - est convenu, pour rester poli.

l'article du monde aimait mieux l'art du père que les réalisations du fils.

Tiens, je vais le voir ce week-end. Je vous dirais ce que j'en pense.

Il parait que ce da est très esthétique et poétique.

Je suis très fan d'Hayao. Ses dessins sont feeriques, son univers idyllique. Les personnages sont attachant et les histoires passionnantes. Mes favoris sont Ponyo et le château ambulant !

Raphaël Colson et Gaël Régner, chez Les Moutons Electriques, 357 p.


Grâce à une analyse minutieuse des personnages, motifs et thèmes récurrents, la chronologie de ses oeuvres est mise en perspective, tant sur la forme que sur le fond, pour aboutir à une véritable cartographie de son univers, placée sous le signe du voyage initiatique et de la magie intérieure.

Une étude qui replace également cette production dans son contexte, non pas historique ou biographique, mais culturel : inspiré tant par sa propre société que par les pays du soleil couchant, Miyazaki se trouve aujourd’hui au coeur d’un dialogue, à la fois textuel et visuel, entre Japon, Europe et États-Unis.

une vraie somme illustrée, qui étudie lamorphologie du conte miyazakien, avec les différentes phases, le voyage initiatique, les obstacles à affronter, et l'accession àun monde intérieur.

Les auteurs s'intéressent aux paysages, aux couples d'enfants, aux couples d'adultes etc. L'occasion de penétrer dans la constitution et les ingrédients de cette fiction, en tenant compte de la specificité japonaise.

bientôt en france Le vent se lève (Kaze Tachinu), sorti le 20 juillet au Japon.

dernier film avant la retraite !
 
, Kaze Tachinu (Le vent se lève), sélectionné pour la Mostra de Venise, raconte une partie de la vie d'un ingénieur aéronautique, Jiro Horikoshi, concepteur de l'avion de chasse Mitsubishi «Zéro», porte-étendard de l'armée de l'air japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.

Le film, empreint d'une intense poésie et de références ou de clins d'oeil à la culture européenne, entraîne le spectateur dans une dans une métaphore sur la vie face à un avenir incertain:
 
Visuellement, Le vent se lève est éblouissant et par moments bouleversant. C’est aussi un film très triste.
 
Jiro est un personnage fictif inspiré en grande partie par l’ingénieur japonais, mais aussi par l’écrivain de la même époque Tatsuo Hori, qui a emprunté à Paul Valéry la phrase du titre : “Le vent se lève, il faut tenter de vivre”.
On le suit au début des années 20 lorsque, adolescent, il rencontre celle qui deviendra la femme de sa vie dans le cadre dramatique du tremblement de terre de Kanto. L’époque est aussi marquée par la crise économique, le chômage, la pauvreté et les épidémies de tuberculose.
A cette dimension documentaire s’ajoute aussi celle du rêve, indissociable du style narratif de Miyazaki. Les différentes étapes du parcours de Jiro sont rythmées par ses songes, souvent habités par son mentor, l’ingénieur italien Caproni qui le guide, l’encourage et l’inspire. Pour lui, on ne fait pas des avions pour gagner de l’argent ou pour faire la guerre. Les avions naissent des rêves, et il appartient aux ingénieurs de réaliser ces rêves.
 
Selon Première.

Cinq films avec videos

Mon voisin Totoro

Princesse Mononoké,

Le Voyage de Chihiro

.Le château ambulant,

Ponyo sur la falaise

A voir ici

Porco Rosso

une histoire d'avions et d'aviateurs, confrontation entre Porco rosso, franc tireur libéré des obligations patriotiques (après d'excellents services), et un Americain hâbleur qu'il finit par rouler dans la farine, tant dans le domaine amoureux que sur le plan aéronautique. Entretemps, il a vaincu des pirates assoiffés d'argent et libéré des fillettes otages.

le tout est un peu décousu, mettant l'accès sur les défis aeronautiques spectaculaires, un peu monotones sur la durée. Rares sont les vues terrestres, et par suite la poésie des espaces et des éléments semble oubliée. Dommage !

Le vent se lève, il faut tenter de vivre, sortira le 22 janvier 2014 en France, son ultime grande œuvre. A 72 ans, le pape de l'animation japonaise prend sa retraite.

Dans les années 1920, le jeune Jiro Horikoshi, fasciné par le ciel et le vent, rêve de devenir pilote d'avion. Mais sa mauvaise vue l'en empêche. Il commence alors des études d'ingénieur en aéronautique. C'est à cette époque que survient le tremblement de terre de Kanto, en 1923 : un drame qui provoque la rencontre avec la belle Nahoko, qui plus tard deviendra sa femme. Bientôt, Jiro est embauché par une firme qui décèle son incroyable talent de concepteur d'avion. En ces années d'avant-guerre, on le charge de construire l'avion de combat dont le Japon aura besoin pour épauler l'Allemagne nazie...

Citation :

Comme beaucoup d'ingénieurs, Horikoshi parlait peu et n'a pas laissé beaucoup d'écrits, ni de livres de souvenirs. Pour étoffer son personnage, je me suis inspiré d'un roman de la même période, Le vent se lève. Son auteur, Tatsuo Hori, a écrit beaucoup de poèmes et de livres qui expliquent la mentalité et la façon de penser des Japonais des années 20-30. J'ai senti que l'ingénieur et le romancier venaient du même terreau, et ils se sont mêlés naturellement en moi.

tout l'entretien avec des videos.

le cinéma de Miyazaki est aérien. Dans son ciel, toutes sortes de machines volantes se promènent, dont le Zero est à la fois, en tant qu'inspiration, le point de départ, et en tant que figure centrale du Vent se lève, l'aboutissement.

Inventaire / rétrospective...

« LE VENT SE LÈVE » (2013)


Un petit garçon myope, qui rêvait de construire des avions met son rêve au service de l'armée impériale, alors que le Japon écrase la Chine et la Corée, avant de s'allier aux puissances fascistes et d'affronter les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

tout l'article et les videos correspondantes