L'été dernier, j'avais lu ce livre.
L'histoire se déroule en Angleterre : le monde a connu assez récemment une épidémie incontrôlable et incontrôlée de suicides qui provient du rayonnement solaire (rien que cela).
Par le fait, un premier constat, assez saisissant, décrit le monde dès lors comme une absence de société : le peu de survivants (pour la plupart d'ailleurs atteints de pathologies mentales, d'où le titre) se constituent en petites communautés, ou déambulent seuls, s'exposant aux dangers et aux lois de la jungle réapparus par un complet délitement civilisationnel et institutionnel.
Le roman nous raconte les aventures de Matthew dans ce monde, ses réflexion, son amour, son espérance.
La plume est plutôt agréable, et nous décrit bien l'ambiance.
En revanche, on peut reprocher un manque d'imagination pour la fin (dont je ne me souviens d'ailleurs plus bien, c'est dire si cela ne m'avait pas marqué) et surtout d'avoir complètement omis de décrire progressivement la décomposition de la société par ce mystérieux tsunami de suicides.
Mais c'était une lecture agréable tout de même, qui fait réfléchir.