Mai 68

Mai 68 : Le pavé de Fetjaine



Soyez réaliste, demandez l' impossible !

Il y a tout juste 40 ans, une génération bouscula l'ordre établi et secoua le vieux monde. La révolution de 1968 fut étouffée dans l'œuf, mais rien ne fut plus jamais pareil.

Ce " pavé " raconte la chronologie des événements à travers les photos les plus fortes, les affiches et les slogans les plus imaginatifs de ces journées de mai.

Samedi 10 mai à 20h30 :
Projection/débat/anniversaire sur mai 68 au local parisien de la CNT : 33 rue des Vignoles, Paris 20ème, métro Avron ou Buzenval.

« Grands soirs et petits matins »

William Klein filme au jour le jour des assemblées, débats improvisés, barricades, bagarres de rues, palabres, utopie en marche, résignation, malentendus.

Ce documentaire est une passionnante chronique qui allie la chaleur lyrique du "direct" au recul ironique et critique. Filmé en noir et blanc, caméra au poing, c'est le document le plus précieux, le plus juste et le plus troublant sur ces évènements historiques.

Des facs jusqu'aux usines, des AG aux barricades... l'Etat, la hiérarchie et le capitalisme sont contestés par des millions de grévistes, étudiants et salariés. (source)

Il y a la sortie d'une BD sur le sujet :

Une bande dessinée d'Alexandre Franc et Arnaud Bureau
à paraître en avril 2008 aux éditions BERG

Et puis il y a celle qui a "vécu" 68. mais qui n'en garde pas un souvenir impérissable: pourquoi? parce que j'étais dans le monde du travail et non pas étudiante

parce que nous faisions la grève et non la révolution

parce que malheureusement, les syndicats, les vrais partis de gauche ne voulaient pas que nous allions trop loin et essayaient de démolir le mouvement. CA il faut le savoir !

le pc et les gens dits de gauche étaient dépassés par ce mouvement spontané et ce qui devait arriver arriva:

ils firent en sorte que le travail a repris , que quelque chose avait sans doute changé? bien sûr! mais quoi? les jeunes ont repris les études, les travailleurs leur travail et que nous avons tous été floués.

des partis d'extrème droite ont été dissous, et le gouvernement en a profité pour dissoudre aussi des groupes d'extrème gauche.
Le pc nous a tous trahis alors qu'il avait tout en mains pour prendre le pouvoir, il l'a bradé.
De gaulle a réussi à remettre tout le monde dans les rangs.

pour les femmes?
la pilule existait depuis 1967 et croyez - moi au risque de vous décevoir, les femmes ont continué à avoir des salaires inférieurs aux hommes et à faire la nounou et à faire double journée.
la révolution était dans le coeur mais pas dans les faits
désolée de faire tomber un mythe !!

Non tu ne casses pas un mythe, une utopie mais ... ça ne se casse pas

J'avais dix ans, j'ai mes premiers souvenirs de dispute "grave" dans la famille, mon cousin annonçant fièrement et innocemment qu'il participait aux manifs, a été très très mal reçu. Pour moi c'était une cassure d'un autre mythe, l'entente familiale, un rêve de gosse.

Sinon, j'ai pu constater par les conflits entre les générations avec les parents, les conséquences positives pour nous plus jeunes et pour les femmes par les libertés possibles même si elles n'étaient pas acquises ni envisageables par ceux qui nous chapeautaient : les parents.

Il y a vraiment un avant et un après pour moi en tout cas, même si "après" a été effectif pour une moitié de ma génération et plus évidente pour les suivantes, au sein de la famille, de la société mais de l'entreprise aussi.
Parfois, depuis quelques années dans tous les domaines, je me dis que ça se délite et qu'il faut rester vigilant.

A suivre ...

Oui tu dois avoir raison, cela a du se ressentir dans les générations après la mienne car j'avais 26 ans en 1968, salariée, mariée donc pas du tout je pense, le même but poursuivi par les étudiants de 16/18 ans. Je voulais et réclamais l'égalité des salaires, des salaires décents pour les jeunes etc..

Moins peut-être que la révolution éclate, car étant dans le monde politico syndical, les réactions des syndicats faisaient tomber tous les jours un peu plus notre espoir que tout éclate et change. Mais je pense qu'il en est resté quelque chose, heureusement!
Cela dit, tout est en train de redisparaitre et quand je parle de 1968, des jeunes me regardent comme si je leur racontais "ma guerre" vous savez les vieux chiants qui vous racontent la leur alors que vous avez 16 ans et bien autre chose à faire

je vous renvoie à ce lien.

Bonne idée d'ouvrir ce fil car selon mes informations, les comités d'entreprise comptent bien passer des films qui donnent des aspects de mai 1968. On aura l'occasion d'en reparler.

Certains évoqueront certainement la "trahison" de certains leaders ou militants bien en vue. En fait pour avoir un poste, notamment à l'université, il leur fallait faire une rétractation par voie de presse de leurs "agissements révolutionnaires" : ça se passait sous forme d'entretien avec un journaliste.

Sinon certains sont restés "établis" comme dans le titre de Robert linhart aux éditions de minuit

L'Etabli, ce titre désigne d'abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s'embauchaient, " s'établissaient " dans les usines ou les docks. Celui qui parle ici a passé une année, comme 0. S. 2, dans l'usine Citroën de la porte de Choisy.

Spoiler:

note de l'éditeur.

Oui c'est vrai, à l'époque j'ai connu deux ou trois de mes collègues plus jeunes que moi dans les 18 ans, qui sont allés en usine en banlieue travailler à la chaîne; entre autres à Billancourt chez Renault, c'était la tendance maoiste de l'époque que des jeunes aux mains blanches aillent dans le cambouis .

Bon l'idée de base était bonne : mettre tout le monde sur un pied d'égalité dans une société et ne pas faire de distinctions entre ouvriers, paysans et intellectuels. Moi j'aimais bien cette mentalité, je l'ai gardée d'ailleurs

Un petit coup de gueule : le battage médiatique autour du livre des Glucksmann père et fils, qui ont défilé dans toutes les émissions.
Ce qui m'énerve :
1. Le titre : Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy (s'ils avaient envie de s'adresser à ce monsieur, ils n'avaient qu'à lui écrire directement).
2. Le fait qu'ils ont complètement accaparé la parole sur la question au détriment d'acteurs de l'événement bien plus crédibles (qui n'ont pas soutenu la guerre en Irak ni viré de la gauche pour rallier Sarkozy).
3. Enfin, le principe d'écrire avec son fils qui ne connaît rien à la question, et pour cause, il n'était pas né... Il aurait dû plutôt faire: Mai 68 raconté à mon fils.

Le sujet m'intéresse, mais ce battage médiatique ne me donne pas du tout envie de lire ce livre...

Seb

Seb a écrit:

1. Le titre : Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy (s'ils avaient envie de s'adresser à ce monsieur, ils n'avaient qu'à lui écrire directement).

c'est en effet grotesque quand on connaît les références du destinataire et les actuelles positions de l'expéditeur.

Seb a écrit:

Un petit coup de gueule : le battage médiatique autour du livre des Glucksmann père et fils, qui ont défilé dans toutes les émissions.

Je partage ton coup de gueule ... c'est insupportable

je pense qu'on pourrait conseiller un livre ?

Mai 68 expliqué à ceux qui ne l'ont pas vécu
de Patrick Rotman, au Seuil.

je ne l'ai pas lu, mais c'est le travail d'un journaliste, alors...

Citation :

Il importe de replacer Mai 68 dans une vague de fond plus large qui déferla sur le monde et qui marqua durablement la France des années 70.
L'analyse ici menée avec vivacité et sans concessions, au-delà des querelles idéologiques et des reconstructions partisanes etc.

l'éditeur.

L’insubordination ouvrière dans les années 68 : essai d’histoire politique des usines, de Xavier Vigna
aux PUF de Rennes.

Citation :

La mémoire de 68 a largement valorisé le mouvement étudiant. Pourtant, 68 constitue également le plus puissant mouvement de grèves ouvrières que la France a connu,[...]La parole ouvrière qui la nourrit conteste l’ensemble de l’organisation du travail.
Relayée selon des modalités complexes par les organisations syndicales et les groupes d’extrême-gauche, cette insubordination échoue pourtant face à la crise économique.

. Livre d’histoire par conséquent à rebours des discours convenus sur « Mai 68 », et d’une histoire ouvrière qui se confronte à la sociologie du travail d’alors, il renouvelle largement notre connaissance d’une période ardente et cruciale, celle des années 68.

Oui Nestor, nous étions une poignée dans mon entreprise de "rebelles" et avons continué à faire la grève malgrè la reprise du travail ordonnée par les syndicats (cgt était le mien à l'époque). Nous avons appelé cela trahison.
Mais partout des salariés ont continué malgrè tout. Ce fut très dur car nous avions les syndicats contre nous et faire la grève sans couverture syndicale, il fallait être "couillus" ! nous l'étions

Mai 68.

Citation :

«Ce passé est mort. On ne se souvient même plus à quoi ressemblait cette société où les femmes ne pouvaient pas ouvrir un compte en banque sans la signature de leur mari. C'était une société où, en France, le ministre de l'Information, Alain Peyrefitte, qui était aussi responsable des universités, recevait le texte du bulletin quotidien de nouvelles avant sa diffusion à 20h et pouvait intervenir à tout moment en ondes quand il le désirait. On n'en est plus là!»

Tout l'article du devoir.com

Forget 68 paraîtra aux éditions de l'aube en avril .

Akemi

Citation :

J'aurai besoin d'un petit coup de main si vous avez le temps. Est ce qu'il y a parmi vous des grains qui ont vécu mai 68?
J'aimerai savoir ce que ça a changé dans la vie des femmes...

,

Amadak, si tu veux des temoignages d´internautes, tu peux jeter un coup d´oeil là.
http://www.linternaute.com/savoir/temoignage/appelatemoin/2777/ce-qu-a-change-mai-68-dans-vos-vies/
Sur l´internaute, ils ont ouvert une section avec appel à contributions.
Tu ne trouveras malheureusement rien de très original.
Même des erreurs, comme croire que c´est Mai 68 qui a apporté la pilule. Si importante pour nous les femmes, c´est vrai, mais comme le dit très justement Marie, c´etait 67.

Mon grain de sel pour la pilule, autorisée en 67, certes, mais avant qu'on trouve un docteur ... il a fallut quelques années, disons que 68 et les idées de liberté ont contribué fortement à ce que les femmes la réclament et que les docteurs la prescrivent, donc à son utilisation.
C'est donc effectivement plus en 68 que des femmes ont pu l'avoir relativement facilement et ce sur Paris, en province cela a dû être plus tard encore.

Ce n'est qu'encore bien plus tard que les mineures pourront l'obtenir sans se cacher, surtout que la majorité à l'époque était à 21 ans sans parler du remboursement dont je ne connais pas la date.

Citation :

La pilule contraceptive, ou « pilule », est un contraceptif hormonal féminin de prise orale. Elle se présente sous la forme de comprimé à prise quotidienne.

Découverte au début des années 1950 au Mexique, commercialisée aux États-Unis à partir de 1960, et autorisée en France à partir de 1967 (loi Neuwirth)

Ce que je disais sur la pilule effectivement en 68 vient de témoignages des femmes mais c'est logique vu la date de la loi ....

Citation :

La loi Neuwirth a été votée par l'assemblée le 28 décembre 1967[1]. Proposée par le député Lucien Neuwirth, elle abroge la loi du 31 juillet 1920 qui interdisait toute contraception. Elle est désormais autorisée mais n'est pas remboursée par la Sécurité sociale. L'avortement reste lui interdit jusqu'à l'adoption de la loi Veil en 1975 (Simone Veil).


Il faudra attendre le 4 décembre 1974 pour que la contraception soit véritablement libéralisée et remboursée par la Sécurité Sociale.

Bonjour, une ringarde vous envoie un petit témoignage sur un évènement qui doit paraître ringard aux jeunes gens d'aujourd'hui.
Pour moi, il ne peut pas l'être, j'avais 32 ans à ce moment là. Et puis les ressentis que l'on a envers les évènements sont orientés par le filtre de sa personnalité.
Mon filtre, c'est celui d'une personne qui est née dans un autre pays, dont le père est venu faire un petit tour en Normandie en 44 et qui y est resté, dont la mère (française) est venue s'installer à Marseille après la Libération, et qui a été élevée dans une famille très "littéraire" - si vous trouvez des fautes de Français, ou d' orthographe, c' est involontaire, contrairement à certains!. Politiquement, Louis Aragon était préféré à François Mauriac.

Nous étions à Lyon, mon gauchiste de mari et moi, pendant les évènements de 68, et nous étions heureux de participer à manifs sur manifs, réunions sur réunions. Nous étions heureux comme tous ceux qui se soulèvent, et ont le sentiment d'être du bon côté.

Et puis nous avons un peu déchanté lorsque les accords de Grenelles ont été passés. Nous n'avons pas compris pourquoi nous avions si peu gagné, ou nous n'avions pas compris ce que nous avions gagné.

Depuis, nous sommes devenus je suis devenue un peu moins gauchiste s , un peu moins communiste s, un peu moins socialiste s, un peu plus ringard s e. Je me suis reprise car il y a encore des personnes fidèles dans ce bas monde.

Mais le bonheur d'avoir eu un espoir extraordinaire est resté à la plupart d'entres-nous.

j'ai aujourd'hui entendu parler au hangart d'un artiste peintre, René Mattheaud, qui date de 1968 l'éveil de son imagination..
Cette année là, dit-il deux expositions tenaient le haut du pavé, si je puis dire

Une de Bonnard, et l'autre intitulée "cent chefs d'oeuvres du monde entier": on y voyait des tableaux faits avec des collages, et différents materiaux de récupération.

Etait-ce specifique à Mai 68 ?
sans doute que non, mais je crois que des affiches, des dessins, des graphismes sont alors éclos, parce que l'invention ou la diffusion de nouveaux moyens d'expression, jusque là confidentiels, a été importante.

Citation :

Etait-ce specifique à Mai 68 ?

Non en effet, il y a des époques comme cela de renouvellement, de changement, ou les artistes lâchent l'académisme et ils essayent d'autres techniques, d'autres formes d'expression dans tous les arts ... qui seront récupérés, normalisés jusqu'au prochain remue-ménage.

oui, mais je parle de la diffusion...

En lisant les messages de Cohn-Bendit, ceux de Marie et d'Irma,

on voit qu'il y a eu plusieurs "mai 68" :

celui des étudiants et celui des ouvriers, des utopistes et des désenchantés etc. avec, pour chacun d'eux, différents acquis !

Bonjour à tous !
J'ai retrouvé grâce aux miracles de l'Internet, un vieux pote, Bernard, des années 70, qui vient de donner son ressenti sur mai 68.
Il était et il est toujours de droite.
Je n'étais pas politisé, j'avais 18 ans (majeur à 21), lycéen, mais j'étais un révolté, à cause d'une éducation trop sévère de mon père militaire parachutiste.
Alors, lancer des pavés sur des uniformes !

D'abord le lien sur l'article du site de Bernard :
http://paris70.free.fr/mai68.htm

Maintenant, des vagues souvenirs.

Ce ne sont plus que des images fugaces, comme le texte d'une ancienne chanson qui s'efface, mais dont l'air enivrant arrachait des larmes de lacrymos.

...ceux qui défilaient en scandant :
- Mao Tsé Toung !! Mao Tsé Toung !! Mao Tsé Toung !! Ma...
Je leur demandais en passant :
- à part Mao, vous voulez quoi ?
- par exemple, il faut que les enfants de 3 ans soient élevés dans des pensionnats, on ne peut pas laisser les mères non politisées élever leurs enfants !
- ça ressemble aux "fermes à bébés" d'Hitler, vos pensionnats ! Arracher les enfants à leurs mères ! Je file chez ma copine la prévenir...

...les anarchistes et leurs drapeaux noirs :
- il faut détruire cette société, cassons ! détruisons ! Des pavés ! Liberté ! Aux pavés ! Liberté ! Cocktail (Molotov) pour tous !
- et après avoir tout, mais vraiment tout cassé, qu'est-ce qu'on fait ?
- surtout rien ! Dès que l'homme organise une société, c'est la merde, l'oppression, tu connais pas l'histoire, toi !
- passe moi un pavé, pour l'histoire !

...les Haré Krishna en sari orange de chez Tati :
- HAré Krishna ! HAré Krishna ! Haaaré !! (pause) HAré Krishna ! HAré Krishna ! Haaaré ! (pause) HA....
- Hé, qui vous êtes ! Hé !
Dur d'en arrêter un pour causer. Mais j'ai attrapé le dernier de leur file "indienne", parce que les autres ne pouvaient pas surprendre son hérésie : parler.
- HAré Krishna ! HAré Krishna ! Haaaré ! ... si tu répètes avec nous... HAré Krishna ! HAré Krishna ! Haaaré ! ...sans te tromper... HAré Krishna ! HAré Krishna ! Haaaré ! ... tu découvriras la sagesse... HAré Krishna ! HAré Krishna ! Haaaré ! ... et le bonheur... HAré Krishna ! HAré Krishna ! ... Rejoins nous... ! HAré Krishna ! HAré Krishna ! Raaaté !"

Et aussi les conséquences positives de l'après 68 : libération des femmes réellement en marche, dépoussiérage de la vie en société, et les accords de Grenelle (les vrais) qui ont vraiment donnés des pouvoirs aux syndicats.
Ils ne pouvaient pas se signaler à l'intérieur des entreprises, tracts à l'entrée, pas d'heures de délégations pour les réunions...

Et puis le slogan le plus étonnant, le plus général :
"non à la société de consommation !"

Cela, c'était un slogan prémonitoire sinon visionnaire, si on pense à la trop récente prise de conscience du développement durable dans l'opinion publique et la vie économique.
La fameuse expression "capitalisme sauvage effréné" n'est plus une vision de l'esprit de mai 68. Force est de constater, que 40 ans après, ce "non à la société de consommation" aurait dû être écouté, réveiller les foules, renverser le système.

Mai 68 a subi le destin des précurseurs : incompréhension, dé-mobilisation égoïste, l'essence et les bagnoles d'occase étaient à la portée de l'argent de poche d'un lycéen comme moi. Pourquoi s'en priver ?

Ma passion pour les maisons solaires, que j'allais visiter en province, date de cette année.

La vie en communauté était lancée, aujourd'hui la mode est à la co-location.
Et si tout le monde connaît ce slogan "l'imagination au pouvoir", peu connaissent l'étendue de cette imagination d'alors, capable de générer cet autre slogan :
"l'homme est le seul animal qui prend sur son temps de sommeil pour se reproduire".

http://patricehenin.blogspirit.com/

Patrice Hénin a écrit:

- Mao Tsé Toung !! Mao Tsé Toung !! Mao Tsé Toung !! Ma...
Je leur demandais en passant :
- à part Mao, vous voulez quoi ?
- par exemple, il faut que les enfants de 3 ans soient élevés dans des pensionnats, on ne peut pas laisser les mères non politisées élever leurs enfants !

j'en ai entendu parler par des proches : un discours formaté et une langue de bois invraisemblables, des pratiques paranoiaques avec un culte du secret (pseudos, rencontres secrètes) qui confinait au délire, un aveuglement total sur la politique chinoise.

Reste que le rêve de justice et d'égalité sociale était généreux, d'autant que la "classe ouvrière" - et encore moins la paysannerie, mordaient peu à leurs séduisants et démagogiques mots d'ordre.