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| | Le cerveau mélomane de Baudelaire | |
| | Auteur | Message |
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Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
| Sujet: Le cerveau mélomane de Baudelaire Lun 08 Mar 2010, 19:33 | |
| - Citation :
- Pourquoi certains sont-ils musiciens et d’autres pas ? Pourquoi certains savent-ils entendre la musique comme des musiciens professionnels, alors qu’ils ne l’ont jamais apprise ni ne jouent d’un instrument ? Pourquoi d’autres, en revanche, n’y entendent-ils rien, malgré tous leurs efforts ?
Un article en lien direct avec le sujet de cet ouvrage : http://www.hebdo.ch/musique_et_cerveau_des_connexions_inattendues_43382_.html - Spoiler:
Ma prochaine demande de cadeau ...
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| | | Merwyn Animation
Nombre de messages : 5375 Date d'inscription : 05/06/2009
| Sujet: Re: Le cerveau mélomane de Baudelaire Mar 09 Mar 2010, 14:48 | |
| " La musique offre aux passions le moyen de jouir d'elles mêmes "F.Nietzsche in Le Gai Savoir Article en effet très intéressant où on retrouve cette belle citation... Un extrait: - Citation :
- Pour autant, personne ne nie les effets cognitifs ni les vertus pédagogiques d’une écoute régulière de la musique et surtout de sa pratique. Silvia Bencivelli cite ainsi une recherche chinoise montrant que «les enfants qui apprennent la musique mémorisent mieux et plus longtemps les mots nouveaux». Audelà de cette expérience particulière, «la musique peut présenter autant d’importance éducative que la lecture ou l’écriture», à en croire Oliver Sacks.
Je le cite car je rencontre souvent cela en classe. Les élèves "musiciens" (ceux qui sont au conservatoire) ont souvent plus de facultés que les autres, ils ne sont pas forcément les meilleurs (par manque de temps et souvent de priorité, je pense notamment) mais ils sont ceux qui réfléchissent le plus vite, travaillent le plus vite, mémorisent le mieux et deviennent autonomes plus précocement dans leur travail. Et phénomène peut-être à creuser... J'ai remarqué que ceux qui arrêtaient la pratique de la musique (amis qui ont arrêté le conservatoire à leur entrer à l'université) progressivement perdaient cette "bonification" de leurs facultés. Je ne veux pas dire qu'il suffit d'enseigner sérieusement la musique à un enfant dès son plus jeune âge pour en faire un génie mais je pense que la pratique assidue d'un instrument permet de mieux développer ses facultés (notamment de concentration). Lesquelles lui serviront dans d'autres domaines de sa scolarité voire de sa vie future... | |
| | | Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
| Sujet: Re: Le cerveau mélomane de Baudelaire Mer 10 Mar 2010, 16:47 | |
| Votre expérience n'est pas à mettre en doute, Merwyn ... mais elle me paraît quelque peu élitiste, d'autant que, bien que je ne sois pas en possession de statistiques (s'il en existe), il n'est pas prouvé que les chercheurs et génies qui ont fait avancer la science en tout domaine, aient été musiciens ... Sinon, pour les membres qui seraient intéressés par ce sujet, je tiens à leur disposition un lien détaillant chapitre par chapitre, le plan de cet ouvrage; lien que je ne peux placer en public en raison du Code de la propriété intellectuelle ... | |
| | | Merwyn Animation
Nombre de messages : 5375 Date d'inscription : 05/06/2009
| Sujet: Re: Le cerveau mélomane de Baudelaire Mer 10 Mar 2010, 21:58 | |
| - Citation :
- Spoiler:
Ecoutez de la musique, c'est bon pour la santé ! par Thomas Rajzman (08/04/2008)
La musique a ses codes de composition comme l'art a ses règles d'esthétisme pour nous sensibiliser. Il est possible de reconnaître, même pour les oreilles les moins musicales, les fausses notes ou les accords dissonants. Or ces notions de musique fausse ou juste ne sont pas anodines, elles ont un effet sur notre état psychologique. Par exemple, les sonorités les plus graves nous semblent plutôt désagréables alors que les aigues nous apaisent, les modes mineurs nous semblent plus tristes que les modes majeurs. Musique et cerveau : que peut nous dire la science ?
L'audition, vu sous l'angle du traitement des informations auditives par le cerveau, est le plus complexe des cinq sens que possède l'être humain. Les chercheurs de l'institut Max Planck des sciences cognitives et cérébrales humaine de Leipzig en Allemagne ont étudié les actions de la musique sur le cerveau. Ils ont entre autres remarqué que les parties excitées par la musique n'étaient pas les mêmes que pour le langage mais que la musique couplée à la parole avait aussi pour effet de stimuler les deux hémisphères du cerveau. Image de l'activité du cerveau lorsqu'il est stimulé par des mots, par de la musique, des mots et de la musique Cette image (PET scan, Positron émission tomographie) montre l'activité du cerveau quand il est stimulé par des mots, par de la musique, par des mots et de la musique.
Plus récemment (2005), le BRAMS (Institut international de recherches sur le cerveau, la musique et les sons) a ouvert ses portes à Montréal, regroupant des chercheurs du monde entier et notamment des professeurs de l'université de McGill et de Montréal que sont Isabelle Peretz et Robert Zatorre à l'origine de ce projet. Cet Institut constitue un lieu d'échange de connaissances unique à l'avant-garde de la recherche des interactions musique et cerveau. L'une des récentes études (2008) réalisées démontre le potentiel de la musique pour les personnes souffrants de lésions cérébrales, son utilisation améliorant les traitements notamment par la particularité qu'ont les chansons de faire fonctionner la communication entre les deux hémisphères du cerveau. Considérant un échantillon significatifs de personnes, les chercheurs ont démontré que l'écoute quotidienne de musique améliore l'humeur des patients et et augmente leur état d'excitement.
Ces recherches ont pour résultat la compréhension des interactions entre la psychologie humaine et l'environnement sonore. Il serait donc possible de traiter des troubles du langage par la musique en stimulant les parties responsables de ces handicaps par la musique.
Pour traiter les troubles de comportements, l'une des panacées serait d'écouter... Mozart(1). Ce dernier a en effet utilisé plus de sonorités aigues dans ses compositions que n'importe quel autre compositeur, sonorité ayant un effet bénéfique sur l'humeur. On parle alors de "mozarothérapie", musique utilisée pour calmer les personnes nerveuses, anxieuse ou dépressives.
Ludwig van Beethoven était lui aussi conscient des influences de la musique sur le corps humain, c'est ainsi qu'il choisit préférentiellement des rythmes imitant le battement cardiaque, permettant à ses auditeurs de synchroniser les battements de leur cœur sur celui du tempo de la musique écoutée.
D'après les parents d'Albert Einstein, la pratique du violon a eu sur leur enfant un effet sans aucun doute bénéfique. N'étant pas très doué pour les études, ses professeurs ont conseillé à ses parents de lui trouver une activité "manuelle". Ils lui ont donc acheté un violon. Il reconnaîtra des années plus tard que cette pratique a eu un réel effet sur ses capacités d'abstraction, capacités l'ayant conduit à formuler la fameuse théorie de la relativité générale.
Bien entendu Constance, je généralise... Je dois tout de même reconnaitre que les enfants qui apprennent sérieusement la musique sont toujours dans le haut des classes (après, il est vrai aussi qu'ils viennent majoritairement de familles plus aisées et où on attache plus de place à la culture). J'ai par exemple ma nièce qui est en 6ème et qui a 19/20 de moyenne générale... Elle a commencé le violon vers 6, 7 ans... (douée d'après ses professeurs) Sa grande soeur qui n'a appris aucun instrument a bien plus de mal... Bien entendu, c'est anecdotique mais, à mesure que ces phénomènes se répètent, j'en viens à penser qu'effectivement, apprendre avec rigueur un instrument permet d'améliorer plus ou moins intensément ses facultés cognitives... | |
| | | Constance pilier
Nombre de messages : 1650 Date d'inscription : 01/10/2009
| Sujet: Re: Le cerveau mélomane de Baudelaire Jeu 11 Mar 2010, 13:55 | |
| J'avoue ma totale inexpérience en la matière, aussi peut-être avez-vous raison, Merwyn ... ... pour ce qui est de l'influence de la musique sur la psyché humaine, elle n'est plus à démontrer, puisque la musicothérapie appartient désormais aux méthodes curatives ... Sinon, en référence à l'extrait de l'article que vous avez placé en spoiler, et qui concerne les aires des hémisphères du cerveau qui s'activent à l'écoute de musique, j'ai enrégistré cette représentation sur le lien qui accompagne l'introduction de l'ouvrage de Bernard Le chevalier, ce dernier ayant expliqué sur France Inter, que ces aires s'activaient chez tout un chacun, que l'on soit musicien ou non : | |
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| Sujet: Re: Le cerveau mélomane de Baudelaire | |
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