Joe HILL

Auteur américain contemporain.

Il s'agit du fils de Stephen King (je viens de l'apprendre !).




Une superbe découverte. Livre acheté en occasion avant de monter dans un train. L'histoire était bien trop intrigante pour que je passe à côté.

Il s'agit d'une rock-star entre deux âges, collectionneur d'objets morbides, qui commande un fantôme sur Internet ... Tout part de là !

S'ensuit évidemment une série d'évènements étranges et terrifiants.

Et pour dire vrai, le suspense est là en effet. Et les scènes, époustouflantes : j'ai eu souvent l'impression d'être en train de regarder un film.

Les amateurs de hard rock seront comblés. (Notons l'appellation des chiens du protagoniste : Bon et Angus ...) Le roman se passe dans les coulisses, la maison d'un chanteur leader en fin de carrière, qui vit avec son manager. La musique est en arrière-plan tout au long de l'histoire.

Le fantôme parvient à foutre la trouille (ce que je trouve assez rare).

On ne s'attend pas à la fin, qui malheureusement (après des heures de lecture savoureuses), m'a déçue personnellement. Mais bon, cela ne change rien à la qualité du roman.

Spoiler:

Merci pour l'info, je ne savais pas que c'était son fils !

Retrouve t-on l'influence de papa ?

Haha ... Figure-toi que le seul Stephen King que j'ai eu entre les mains, c'était Salem (j'aime beaucoup le vampirisme à la base). En version française.

Et je me suis arrêtée au bout de quelques pages !

Bref, je n'ai pas lu Stephen King. Bon, à mon avis c'était une question de période, pas d'humeur pour ce style (enfin il me semblait bien particulier je crois), pas de patience, sais pas trop ... (Je m'y remettrai mais en langue originale.)

Donc je ne peux pas répondre.

Mais le suspens est là, et comme dit, j'avais des fois l'impression de "voir" comme dans un film tellement il parvenait à ancrer les scènes dans mon imagination.

«Nosfera2», 620 p. chez J.C Lattès.

"Horreur et fantastique, des situations profondément dérangeantes, un climat qui vous hante longtemps après la lecture." prévient l'éditeur.

"un univers absurde et cauchemardesque…" poursuit je ne sais plus qui   

Charles Manx,  enlève les enfants pour les emmener, à bord de sa Rolls Royce, dans le monde imaginaire de Christmasland, où c’est Noël tous les jours. Là, il se nourrit éternellement de leurs âmes. Un personnage qui n’est pas sans rappeler le clown maléfique de Grippe-sou dans Ça de Stephen King.

résume 20 minutes.

vous me tiendrez au courant  

je jetterai un coup d'oeil sur Fantômes : histoires troubles -- Joe Hill chez Lattès

Un recueil de nouvelles vertigineuses et cauchemardesques, avec pour thème les fantômes modernes.

Fantômes : histoires troubles -- Joe Hill chez Lattès

Elles sont courtes, parfois sanglantes, et méritent, je crois, les éloges de Pollock.

j'ai lu la souricière, dont le titre indique une personne prise au piège. A mettre le doigt dans l'engrenage, on y laisse sa peau, iné-luc-ta-ble-ment.

Pourtant Joe Hill n'enfonce pas le clou jusqu' à la tête : il présente l'itinéraire suivi pour se mettre dans l'impasse, et une fois la tête bien engagée, il laisse le lecteur augurer de la fin, marque de confiance dans notre jugement.

trois petits épisodes, dont deux en apéritifs.

- le match de base ball où le personnage central commet un erreur : on la devine fatale, il aura des bleus.

- Une dispute entre collègues dans un magasin, la directrice arrive, ce n'est pas bon signe...

- La famille ensanglantée dans une voiture à l'arrêt : L'intervenant, animé de bonnes intentions, court appeler à l'aide mais ne se met-il pas dans un mauvais pas ?

Au lecteur de trancher ! c'est le cas de le dire