George RR Martin

George RR Martin

Foin de tous ces prix Nobel Cosmopolite à la nationalité française douteuse, George Martin est née en 1948 à Bayonne, c’est donc un brave petit gars du terroir qui… Comment ? Aux Etats unis ?
Ah bon toutes mes « confuses », donc George Raymond Richard Martin est né le 20 septembre 1948 à Bayonne, New Jersey. Auteur prolifique il a écrit de nombreux roman et nouvelles de science fiction, horreurs, fantasy, etc. et fut scénariste pour la télévision américaine dans les années 1980 avant de se consacrer à sa grande œuvre (au moins par la taille) « Le trône de fer » Saga Heroic Fantasy inachevé à ce jour.

Bon pour une biographie plus sérieuse je vous invite à vous rendre sur le site officiel du monsieur

Le trône de fer

Vaste Saga en cours comprenant de nombreux volumes : 4 aux Etats unis et, par le miracle dit «de la multiplications des tomes», 12 dans notre beau pays de France.
Apres avoir achever les 9 premiers volumes et faisant une pause pour saturation, je vous ferais subir mon compte rendu de lecture tout en évitant de dévoilé l’intrigue.

« On a beau donné à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt. » Ivan Tourgueniev.

Mais c’est quoi t’y donc qu’l’trone de fer, me demandez vous dans la langue particulièrement châtié qui vous caractérise, (mine de rien je viens d’imiter le style employé par le traducteur pour la moitié des dialogues).
Et bien le trône de fer, petits Béotiens, c’est une vaste saga Heroic fantasy (je sais je me répète) situé sur un continent représentant une Grande Bretagne géante ou une Europe occidentale en forme d’Amérique du nord.
Le monde ainsi dépeint est sans doute plus fidèles dans l’esprit au moyen age européen que de nombreux roman historique : enfants nombreux, hommes qui deviennent vieux jeunes, j’aime bien cette expression, jeunes qui deviennent adulte tôt, espérances de vie limité pour le peuple et septuagénaires épousant des adolescentes. L’aspect « fantasy » restant en retrait on est d’ailleurs bien plus proche des rois maudits que du seigneur des anneaux
Mais ce qui fait la force du roman c’est l’absence de manichéisme qui caractérise le récit, (absence de manichéisme du en grande partie au procédé littéraire de l’auteur qui consiste à suivre l’action selon le point de vue d’un personnage différend à chaque chapitre), ainsi que l’aspect particulièrement fouillé des personnages qui sont loin d’être des pantins.

« Il était blond et avait fière allure » Dante Alighieri.

Le trône de fer nous narre donc la lutte à mort (ce n’est pas une expression) entre les puissantes familles Stark et Lannister lors de la guerre civile qui déchire le continent. A coté de cela nous avons une vaste galerie de personnages avec leurs motivations propres qui se mêlent aux jeux du pouvoir ou qui essayent simplement de survivre. Evidement toutes ces intrigues qui s’entrecroisent ne sont pas d’un égal intérêt et on confond parfois les noms des personnages secondaires.
Mes protagoniste préférés à ce jour, les 2 frères Lannister (Jaime le faux badboy présenté comme repoussoir au début du roman mais qui, bien qu’incestueux et n’hésitant pas à défenestrer des enfants, est ce qui se rapproche le plus de l’idéal chevaleresque. Et cette petite crevure de Tyrion, nain de son état, présenté lui comme un personnage positif mais qui trouve toujours une bonne raison pour commettre les pires horreurs) et surtout Theon Greyjoy. Personnage fat antipathique et prétentieux, on suit avec plaisir l’ensemble de ses mésaventures lors de son retour parmi son peuple de simili viking, puis avec empathie ses tentatives pour attirer leurs respects qui vont l’entraîner dans une sorte de cercle vicieux, chacune de ces actions ne provocants que le mépris et l’amenant à chaque fois plus loin dans l’infamie.

« Que de terribles incertitudes, pour moi qui n’ai pas fait d’étude » Jacques Lanzmann.

Mais tous n’est pas parfait dans le monde de GRR Martin car si l’auteur n’hésite pas à faire mourir les personnages principaux, il ne faudrait pas pour autant passer sous silences les cliffhangers en peaux de lapin de fin de chapitres (Arya Stark va t elle conserver sa vie et sa virginité ? ah ben oui), les changements soudains de situation (c’est fini le fort va tomber ? ah ben non) un peu trop systématiques, et, la sous intrigue « hors continent principal » sans intérêt (mais qui bouffe un bon cinquième du roman) de Daenerys Targaryen au milieu de peuples tous plus factices les uns que les autres

« War and Peace for dummies? ».

Bref une excellente lecture de chevet après une journée harassante où on ne veut pas trop se prendre la tête sans lire pour autant des âneries. Par ailleurs un très bon moyen pour faire travailler sa mémoire des noms propres.

edité chez Pygmalion.

je vois le tome 11 les sables de Dorn, le 12. un festin pour les corbeaux.

compter 330 pages pour chaque volume, de quoi occuper les soirées d'hiver à la campagne.

Tu les as tous lus ?

(je ne veux pas insinuer que tu vis à la campagne !)

rotko a écrit:

Tu les as tous lus ?

Les 9 1er tomes seulement

rotko a écrit:

edité chez Pygmalion.
compter 330 pages pour chaque volume, de quoi occuper les soirées d'hiver à la campagne.

Je suis citadin, cela dit ce n'est pas faux

J'ai lu au moins les 9 premiers tomes du Trône de fer...
Martin un bon écrivain, quoique je sois encore aujourd'hui imprégnée de son style accumulateur de "ce dernier" à chaque phrase et qui nous fait parfois perdre un peu le fil (le traducteur du moins en a foutu plein), mais ses histoires sont passionnantes pour n'importe quel fan d'heroic fantasy. Il a surtout l'excellente particularité de torturer son lecteur par le biais des personnages à qui il fait vivre tout et n'importe quoi...

J'en retiens une sensation singulière : celle d'avoir eu mille expectatives des tomes durant qui aboutirent toujours à un plaisir mitigé et peu à la hauteur de mes chimères, cependant que je savais que tout cela incombait à ma sensibilité seule, maniée avec brio le long du récit. C'est, me direz-vous, chose courante dans ce genre de saga, mais Martin réussit vraiment son coup, là.

Ce cycle m'a enchantée (j'en suis au tome 12, j'attends les sorties en poche) il est fascinant et plus historique et politique que fantasy.

Spoiler:

Bonjour,


Cette série est très sympa, sauf que quand je l'ai commencée, seuls les 5-6 premiers tomes étaient sortis en poche.

Il fallait donc parfois attendre longtemps entre 2 tomes, et vu la profusion de personnages, il m'est souvent arrivé de me demander "c'est qui encore celui la?"

Mes personnages préférés :

Arya Stark : grâce à elle on découvre le monde ailleurs que dans la Cours et la noblesse.

Thyrion : amusant personnage.

Sansa Stark : pas au début, seulement quand ses histoires sont devenues plus mouvementées.

Cersei : LA femme perfide par excellence.

J'ai déjà lu pas mal de Fantasy, et bien que je sois un homme, j'ai apprécié le role qu'ont les femmes dans ces bouquins, car c'est plutot rare qu'elles aient des rôles importants et que les personnages féminins soient très consistants.

Ce qui me plait : personne n'est gentil (sauf peut etre Jon Snow?).
Finit cette Fantasy binaire avec d'un coté les gentils et de l'autre les méchants.
Et surtout : chaque personnage est susceptible de mourir, fini le super héros qui ne meurt jamais.

Une pierre angulaire de la fantasy (qui n'en compte pas tant que ça) mais plus encore à mon sens de la littérature médiévale, tant Martin possède des connaissances épatantes sur l'époque joyeuse où l'on compissait, conchiait et lutinait à tout va - le tout sans même ôter l'armure. La reconstitution est de plus enrichie par un sens de l'inventivité crédible plus vraie que nature. Le style est assez riche, le souffle épique est toujours présent, les moults caractères souvent délicieusement imprévisibles (ceux qui le sont ne durent pas hahaha) Quant au côté fantastique (léger) qui fait que les libraires le rangent souvent à côté de bien des sornettes n'est qu'une appogiature mineure dans la symphonie de feu et de glace que délivre le bon gros barbu depuis des années.

Ma seule angoisse métaphysique c'est qu'il calanche avant de finir la chose...

Que n'attendez-vous donc, mes gueux, pour dépuceler l'affaire !

Je rembourse les déçus

Alors, j'ai commencé à lire le premier tome (on me l'a offert) mais je n'accroche pas du tout.

Désolé de venir en contre point de vue... Faut dire que quand je lis un ouvrage de fantasy voire médiévale, il se heurte aux ténors que sont Tolkien, McCaffrey (Ballade de Pern), Eddings (Belgariade et Mallorée), Bottero (Ewilan), Hobb (pour l'assassin royal), qui ont une qualité d'écriture sublime... Rien que pour leur plume (sans compter les univers qu'ils inventent), on les lit avec délice (bien que Tolkien a tendance à nous faire des descriptions à la Zola qui endorment parfois mais passons...).

Ce qui me dérange dans le trône de fer:
- On se croit dans Dallas... Je sais que c'est la mode de ces luttes de familles historiques (tels Rome, les Tudors...) mais, déjà à l'écran, c'est pas mon style, alors à l'écrit.
- Il y a beaucoup trop de dialogues comme pour remplir les pages (On a un peu l'impression de lire un script. L'auteur étant scénariste, ça peut expliquer).
- Les descriptions sont assez inégales, certaines sont succinctes alors que d'autres sont très détaillées.
- Certaines phrases sont peu compréhensives car leur construction est parfois fort anarchique.

Ex:
" Or comme, mains soudains molles et paupières closes sur une prière, Will laissait tomber les morceaux d'épée, de longs doigts élégants lui frôlèrent la joue puis s'attachèrent à sa gorge. "

Je pense donc que ce sont des ouvrages (je n'ai lu que la moitié du premier) qui, comme Dallas, deviennent attachant car c'est si vaste et long qu'on prend l'habitude de lire quelques pages chaque jour, c'est même rassurant mais... ce n'est pas de la grande littérature à la différence d'autres auteurs de fantasy qui ont réussi à la porter au même niveau d'écriture que les plus grands écrivains.

Je reste donc sur ma faim et en abandonne la lecture.

Etant un inconditionnel du Song of Fire and Ice, j'avoue ne pas être impartial, néanmoins ton avis de Merwyn me laisse pantois. Balancer, sans trembler des genoux, que McCaffrey et Eddings - que je considère comme de la fantasy pour adolescent (la ballade de Pern mais que c'est gnan gnan !) - ont une écriture sublime il faut oser quand même ! Le reste de ta critique c'est n'importe quoi (Dallas et cie) je ne m'apesantirai pas dessus. On a le droit de ne pas aimer mais on a lde droit aussi d'être pertinent !

j'ai lu les deux premiers tomes tout récemment, j'ai vraiment bien apprécié le style d'écriture!

Bifrost 67 ( éditions Bélial ) spécial G R R Martin

Parution 12 Juillet, 11 €

Sommaire, commande et édito sur Le bélial

L'histoire
Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes.

Mon avis
J'ai adoré ce tome, à l'instar du précédent, même si j'étais triste qu'un personnage que j'aime bien (je ne dirais pas qui lol mais tous ceux qui ont lu le premier tome le savent) ne soit plus là, snif ! Toutefois, la présence d'un nombre incroyable de personnages posent deux problèmes. Le premier est la difficulté à retenir tous les noms. Il m'a parfois fallu aller sur Google pour m'y retrouver ! Le deuxième problème, c'est que les chapitres sont inégaux. Certains sont super intéressants, d'autres moins. Certains sont même ennuyeux, parfois. En même temps, difficile de s'intéresser à tout le monde dans un univers si vaste ! J'ai pour ma part été plus sensible aux chapitres de Sansa et de Tyrion. Les scènes entre Sansa et le Limier, que du bonheur ! Les chapitres de Daenerys sont ceux qui m'ont le plus ennuyée. Quoiqu'il en soit, cela reste un très bon livre, et je lirai la troisième intégrale avec beaucoup de plaisir, en espérant avoir plus de temps pour le savourer comme il se doit.

19/20
Absolument immanquable