van Wetering

Van de Wetering, Le chat du sergent, rivages/noir
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L'imprévu à portée de main.
"

Citation :

Je crois vraiment à l'imprévu, déclara le sergent De Gier, quoiqu'il y ait toujours une raison après coup. Des facteurs se combinent en un motif imprévisible, mais il se dégagera un lien si vous remontez le motif en sens inverse

."
Conan Doyle reconstruisait le monde en ligne droite, à partir d'une logique rigoureuse. Van Wetering poursuit ses enquêtes avec le fusil à tirer dans les coins ! et il ne rate pas sa cible, car la vie emprunte des sentiers tortueux.
"On n'y voit que du bleu" regroupe plusieurs fils d'une même couleur mais ils conduisent au but...
Ainsi se tissent des liens inattendus entre des faits divers, découverts par hasard. Les dialogues sont savoureux et d'un humour léger. De Gier et Grijpstra font la conversation pendant les planques ; De Gier joue de la flûte dans un tripot et se fait applaudir avant d'en arrêter le propriétaire. Une femme trop portée sur le chocolat ne sait pas résister à un lapin de Pâques qui ricane : "

Citation :

l'oeuf mortel".

Au total 14 nouvelles avec allusions, et clins d'oeil : "six-ci, six-ça", ou l'effet de l'urine de chien sur les lampadaires ; Dans "

Citation :

exit Ravelaar

", le chat s'appelle "Max" :-)

Van de Wetering, Retour au Maine, Rivages thriller.
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Des îles et des oiseaux.

De Gier, retiré de la police hollandaise, appelle à l'aide son collègue-copain Grisptra. Un soir d'ivresse, il aurait tué sa copine, ce dont veulent profiter des maîtres-chanteurs locaux.

C'est le paysage qui, à mes yeux, fait l'intérêt de cette histoire, suite de "massacre au Maine" (Rivages n°43). Des îles, des bois, des oiseaux - les huarts, des aigles, et Monsieur L'ours. Ballades en kayak, virées en avion, on apprécie ces paysages où vivent, solidaires, mais dispersés, des baba-cools sur le retour.

Proches de la nature et sans tabous, ils aiment à boire et à fumer de l'herbe. Et à créer un jazz-band. Oui, mais il y a de méchantes gens :-).
Le roman le plus connu de Van de Wetering : "le papou d'Amsterdam".

Le père des policiers Grijpstra et de Gier (publiés en France chez Rivages/Noir) n'est plus.

Il a écrit des romans policiers où on sent vivre les hommes et où la nature joue un rôle;

Il fut policier à Amsterdam entre 1966 et 1975 et ses récits se font l'echo de son expérience - et de ses séjours. en Afrique du Sud, au Pérou, en Australie.

Il s'est éteint dans l'Etat du Maine, si bien évoqué dans Retour au Maine.