Cornelia Read, L’École des dingues.

1/2 Cornelia Read, L’École des dingues, Actes noirs chez Actes Sud. Traduction Laurent Bury.

Paraître dans cette collection est à mes yeux une recommandation.

Dans cette école les adolescents perturbés, pour des évènements antérieurs non précisés, suivent à la fois des cours et une thérapie. Madeline Dare, devenue professeur dans l’établissement, comprend mal le régime auquel ils sont soumis, et même si les conditions du « vivre ensemble » lui pèsent, elle voudrait venir en aide aux ados en souffrance.

Le début de ce récit, lent, et surtout en dialogues, nous plonge dans l’atmosphère, et nous fait vivre en direct des séances de thérapie de groupes héritées des années soixante. Décidément le responsable de l’école a l’esprit tordu, et le climat est pesant !.

Madeline s’inquiète d’autant plus qu’elle-même se sent en danger et que deux ados se sont inexplicablement « suicidés »

A suivre

2/2 Cornelia Read, L’École des dingues, Actes noirs/Actes Sud

Mise en cause dans « le suicide » des adolescents, Madeline fourre son nez dans les arcanes de l’institution, et, comme elle, le lecteur se demande à qui elle peut faire confiance.

Cornelia Read nous bascule d’un suspect à l’autre, et la fin devient si mouvementée qu’on abandonne tout esprit critique pour savoir comment s’en sortir.

Un roman qu’on suit facilement et qui intéresse, notamment par le contexte du milieu psy.