Annuaire des DETECTIVES

Ce fil a pour but de faire un INVENTAIRE des enquêteurs, détectives, et autres chasseurs de primes qui ont fait (et font encore), les beaux jours de la littérature dite policière.
Le but recherché est de citer le nom d'un héros ou d’une héroïne, de son "inventeur" et d'au moins un titre de roman où il ou elle s'est illustré. Le, ou la,décrire bien sur, en mettant l'accent sur ses singularités. Pas plus de dix à douze lignes par exemple.
Nous aurons ainsi l'occasion d'étalonner nos connaissances et nos souvenirs et peut-être de retrouver de vieilles connaissances que nous avions oubliées.
Commençons par une curiosité:

Isaac Asimov affirmait: " Il est évident que la science-fiction policière n'est pas seulement un genre littéraire acceptable mais aussi que cette littérature est beaucoup plus amusante, à écrire, comme à lire, que la littérature non science-fiction dans la mesure où, abstraction faite de l'élément policier dont elle peut-être le véhicule, ses données de base sont souvent fascinantes."
C'est ce qu'il essaye de prouver en mettant en scène, dans quatre nouvelles du recueil intitulé "Histoires mystérieuses", le Dr. Wendell Urt..
Nous sommes dans un avenir lointain. Beaucoup de planètes ont été ou sont explorées.
Mais parfois, des conflits d’intérêts ou de vaine gloriole, provoquent des « accidents » mortels qui peuvent être suspectés, sur Terre, d’assassinats.
C’est là que les forces de police spaciale font appel au Docteur Wendell Urt. Il a la particularité d’être professeur « d’extraterrologie », de s’intéresser aux autres planètes, « Mais pourquoi voulez-vous que j’aille les visiter ?.Point n’est besoin d’être un grand voyageur devant l’Eternel pour être un hisrorien qualifié…. »
C’est un petit bonhomme rondouillard au visage épanoui à la lumière. Il a le tic de repousser sur le front des lunettes rondes aux verres épais pour mieux voir ses visiteurs. « Invariablement ces lunettes retombent sur un petit nez rond dépourvu de toute majesté et qui ressemblait à un chétif épi de maïs avorté.. »
Son bureau est une vaste pièce toujours plongée dans la pénombre, sans fenêtres, où l’air conditionné règne en maître. Des rayonnages du plafond au plancher sont surchargés de filmolivres et dans tous les recoins, des objets inconnus sur Terre et d’aspect inquiétant sont en attente de classement. Le Dr. Urt demande que ses honoraires soient réglés en objets provenant des mondes extérieurs.
Depuis qu’il avait atteint l’âge d’homme, le Dr.Urt n’a jamais fait d’autre voyage que le trajet d’une demi-heure qui séparait sa maison du campus de l’Université. Il a la phobie de toutes sortes de transports. Son crédo : « Mon seul désir c’est de continuer à mener la vie que je mène actuellement. Telles sont mes exigences catégoriques et minimales »Nota Bene : Asimov, un génie pour les anciens fans de S.F. et un ringard pour les jeunes actuellement, a toujours su créer des personnages hors du commun. Celui d’un enquêteur galactique qui refuse de quitter la Terre pour ses investigations n’est pas le moindre. Et la lecture du peu de nouvelles qui le mettent en scène n’est pas désagréable du tout.

Toute idée me procurant le plaisir de parler du Mandarin Tân est excellente !!! Merci Aristarque

Les soeurs Tran-Nhut ont écrit les trois premières enquêtes du Mandarin Tân, les trois suivantes sont écrites par Tran van seule et les enquêtes se suivent avec un vrai plaisir de lecture.

On rentre vite dans l'atmosphère de ces livres, les intrigues sont bien amenées, bien emmélées dans un Vietnam au XVII, érudition, croyance, vie du peuple.
Un mandarin Tân et son ami le lettré Dinh intelligents, tendres, drôles, très humains évoluent au milieu d'autres personnages hauts en couleur.

Le mandarin Tân n'a pas d'arme à la ceinture, c'est un lettré d'origine modeste et paysanne et il mène l'enquête avec finesse et intelligence. Sa droiture et sa loyauté en font une belle personnalité pleine de fraicheur.

C'est un personnage très attachant, sa curiosité naturelle et son esprit vif l'aideront à résoudre les enquêtes les plus pointues.

Sherlock Holmes, le roi des détectives, est un faux rationnel.

Les jours tranquilles le remplissent d'angoisse, il trompe son cafard avec sa pipe, sa drogue et son violon, cherchant dans le journal une affaire qui le plonge dans l'action.

Alors ses neurones s'activent, il flashe sur les moindres détails avec une logique cachant mal la fièvre qui l'anime. Pas étonnant qu'il ait choisi un ami médecin, du genre plan-plan.

Alors ce citadin s'aére à la campagne, il se précipite dans des scènes d'action où exercer ses talents de boxeur.

Sa démarche logique est une conquête. Il souffre d'infériorité devant son frère aîné, et il lui arrive de tomber amoureux. Pas bon pour la logique, les émois du coeur.

Bref, il dissipe les ombres de la "caverne à Platon", et ses conclusions deviennent évidentes. Toutes ses enquêtes sont passionnantes, même dans les toutes petites, l'homme à la lèvre tordue ou le ruban moucheté, il nous dessille les yeux.

Alberto Manguel dans son journal d'un lecteur chez Actes Sud fait remarquer, pertinemment comme toujours, que les recours de Sherlock holmes à la cocaïne seraient très mal vus de nos jours !

Maintenant qu'on supprime les cigarettes sur les photos d'acteurs voire les prises de vue, Sherlock Holmes doit garder l'oeil sur sa pipe et sa seringue !

Marcus Aper est certainement le précurseur des enquêteurs-détectives qui ont conquis leurs titres de noblesse avec Perry Mason de E.S.Gardner.
Marcus Aper est un Averne né à Gergovie (Clermont-Ferrand) en l’an 41 de l’ère chrétienne. A 20 ans, il obtient son diplôme d’avocat. Il est citoyen romain, appartient à l’ordre des chevaliers romains dont la langue maternelle est le latin, et son esprit s’est modelé au rythme des phrases de Cicéron. Grand, blond, de fière stature, des yeux d’acier, une voix d’airain, le corps animé par l’âme de ses ancêtres Avernes . Fier d’afficher son appartenance à la Gaule, portant avec arrogance longue chevelure et moustaches blondes, il envoûtait les femmes et agaçait les jaloux. Il ne rechigne jamais devant un bon repas et quelques pintes de cervoise.
Il rêvait de gloire !!! Mais fidèle à son engagement, il est au service de Rome et de la vérité et n’accepte jamais de pots de vin. Bien que, parfois, en prêtant serment, quand il levait la main droite, il croisait le médium et l’index de la main gauche pour demander à l’Incréé de rester sourd et aveugle quelques instants.
Marcus Aper, pour défendre ses clients, procède lui-même aux enquêtes sur le terrain, se laissant souvent guider par ses intuitions. Il est aidé de Nestor, un esclave roux et gaulois, âgé d’une quinzaine d’années lorsqu’il l’avait racheté en Bretagne en l’an 61, lors de sa première enquête. Il était en fuite, maigre comme un clou, mais faisait déjà preuve de tant de roublardise qu’il arrivait à survivre. Au fil des ans, il à été affranchi, a repris de l’embonpoint, mais n’a rien perdu de ses qualités de débrouillard. Les deux compères sont très attachés l’un à l’autre.
Anne de Leseleuc, docteur en histoire et civilisations de l’Antiquité, s’est inspirée de Tacite qui dans son « Dialogue des orateurs » cite Marcus Aper comme « l’un des maîtres les plus réputés du barreau » Notre romancière le fait revivre avec bonheur (pour ses lecteurs)
Dommage que la série soit restée en suspens après cinq ou six titre…
.Le meilleur épisode est, à mon avis, « Le trésor de Boudicca » aux éditions 10/18

Fidelma de Kilmare du royaume d'Irlande est " Une grande femme portant l'habit de religieuse : camilla de laine brute et tunique de lin blanc. Une démarche et des manières élégantes. Agréablement proportionnée malgré sa grande taille. Des mèches rebelles de cheveux roux, s'échappent de sa coiffe. Un visage aux traits jeunes et séduisants et des yeux d'un vert éclatant"
Sœur Fidelma n’appartient pas à un ordre cloîtré. Ce sera plus aisé pour la faire vagabonder dans le monde de ce VIIème siècle où le contexte politique est déjà tendu entre les Eglises romaines et irlandaises.
En l'an de grâce 664, soeur Fidelma de Kildare, n'est pas une religieuse comme les autres. Elle est "dàlaigh " de droit breton en Irlande, c'est-à-dire avocate, qualifiée pour plaider devant les tribunaux de son pays. Cette jeune femme au caractère bien trempé, a un veritable talent pour résoudre les énigmes policières, et une obstination opiniâtre pour débusquer et faire punir les coupables.
En compagnie du moine Ealduf, un saxon, jeune et érudit, ils sillonneront l'Europe pour résoudre les énigmes les plus obscures. Le couple ainsi formé ne manquera pas d'entretenir des relations franches et amicales non sans une certaine et tendre ambiguïté.
Peter Tremayne, qui n'est autre que le pseudo de Peter Beresford Ellis, a « inventé » cette attachante meneuse d’enquêtes policières. Il est aussi connu pour ses récits fantastiques fondés sur les mythes et légendes celtiques. C'est dire qu'il a de solides connaissances pour faire évoluer ses héros, dans un univers moyenâgeux qui lui est familier
Il paraît que ce romancier en est déjà à treize titres pour les aventures de Fidelma.
Les éditions 10/18 réussiront certainement à les éditer tous. Pour le plus grand plaisir de ses admirateurs. Premier de la série : « Absolution par le meurtre »
J' ai lu les sept premier et attends la suite avec impatience.

Hiéronymus Bosch est inspecteur au sein de la police de Los Angeles. Fils de personne et d’un prostituée qui a été assassinée lorsqu’il avait onze ans et qu’il était encore depuis son bas-âge dans une institution charitable, il a rejoint la police après avoir fait la guerre du Viet-Nam où il nettoyait les galeries souterraines creusées par le Vietcong. Il en a gardé une claustrophobie profonde.
Il en a ramené aussi un caractère de « marginal », toujours en butte avec sa hiérarchie, et ayant tendance à déborder des limites de la loi, avec les inspecteur de la Police des Polices.
Même ses amours sont tumultueuses, et ses compagnes, avec regret souvent, le quittent. Mais lorsqu’il suit une piste, il le fait avec une hargne et une constance qui lui permettent de débrouiller les affaires les plus compliquées, envers et contre tous le plus souvent.
Son concepteur, Michael Connely est un ancien journaliste qui a obtenu un Pulitzer grâce à ses comptes-rendus d’affaires criminelles. Il sait construire ses « trillers » de main de maître, les menant par paliers, vers un suspense parfois insoutenable.
Hiéronymus Bosh le peintre flamand à peint une toile célèbre « Le Jugement Dernier ». Son homonyme des temps modernes, s’emploie, dans ses enquêtes à ce que le « jugement » soit appliqué dans toute sa rigueur.
Mes titres préférés parmi la dizaine déjà édités/ le tout premier: « Les égouts de Los-Angeles » et surtout :« Le dernier Coyote » où la personnalité du héros est exploitée dans les moindres détails.

Shan Tao Yun était inspecteur de police à Pékin. Grâce à quelques enquêtes réussies, il a pu se forger une certaine notoriété. Mais pour avoir voulu poursuivre et mener à bien une affaire louche qui aurait pu éclabousser l'intégrité d'un dirigeant du Parti, il est accusé de déviationnisme et envoyé, sans jugement, dans un camp de travaux forcés, le 404ème, pour y purger une peine dont il ne connaît pas la durée. Il y sera condamné à construire des routes sur le hauts plateaux du Tibet; en compagnie de moines bouddhistes dissidents.
Il y endure la peur, la faim et l'épuisement. Il y apprend à admirer le stoïcisme de ses compagnons d'infortune, pour la pluspart des lamas religieux. A s'imprégner de leur philosophie du détachement de soi pour trouver leur "nirvana"
L' ex enquêteur, sur l’ordre non discutable du directeur du bagne le féroce colonel Tang, se retrouve ainsi dans la situation d'un prisonnier, recherchant dans sa prison, sur l'ordre de ses geôliers, celui qui a commis un meurtre qui ne le concerne en rien. Avec la crainte en cas d'échec de disparaître sans laisser de traces. Et ne plus revoir sa famille. Avec en prime, l'obligation d'interroger ceux qui l'oppriment, qui le punissent, qui l'affament depuis trois ans. Sans être sur, au cas de succès dans son enquête d’en tirer un avantage quelconque.
Eliot Pattison, l'auteur, juriste de formation, est, paraît-il un spécialiste de la Chine et du Tibet. Ce qui lui permet de rester crédible lorsque il dresse le décor hallucinant des intrigues où il fait évoluer un enquêteur d’un genre encore inédit me semble t’il. Et çà marche !…
. 10/18 Grands Détectives a déjà à son répertoire trois titres : « Dans la gorge du dragon », « Le tueur du Lac de Pierre », «L’œil du Tibet »
Très agréables à lire.

Les Moutons électriques éditent une superbe "Bibliothèque rouge", dont pas mal de titres consacrés à des détectives...
C'est ici: http://www.moutons-electriques.com/serie.php?s=br

bonne adresse effectivement, Ekwerke. On rappellera pour la circonstance, Nishimura Kyôtarô et son titre Les grands détectives n'ont pas froid aux yeux, chez Picquier, qui met en compétition Ellery Queen, Hercule Poirot, Maigret et un détective japonais, Kogoro Akechi.

Nero Wolfe pèse plus de 130 kg., et sa paresse est proverbiale. Rasé de près, tiré à quatre épingles, misogyne, c’est un casanier invétéré qui ne quitte son cabinet de détective privé que dans les cas d’extrême urgence. Son factotum-secrétaire Archie Goodwin se charge de la plus part des investigation extra-muros. Il est en même temps le narrateur dans les épisodes écrits par Rex Stout.
Le poids imposant de Néro est la conséquence d’un goût immodéré pour la bonne chère. Il se qualifie lui-même de « Gourmet par excellence » Il est obsédé par les orchidées.
C’est un formidable antagoniste dans les joutes verbales et recourt souvent et sans vergogne à des moyens irréguliers pour étayer ses arguments. Il fallait au moins cela pour justifier la notoriété que lui prête son « créateur » Rex Stout. Que l’on soupçonne de l’avoir créé en lui prêtant tout le contraire de ses particularités physiques, mais en lui laissant ses qualités intellectuelles.
Stout reconnaît : "Je suis un bon conteur mais ne serai jamais un grand écrivain " Ce qui n’empêche pas, qu’après le premier livre :Fer-de-Lance » qui en 1934 nous a fait connaître Néro Wolfe, il a publié 53 livres en 36 années. Une sacré référerence !.
. La devise de Stout était, dit-on : « Travailler six semaines par an (en hiver de préférence) est une sacrée bonne façon de gagner sa vie !… »

et Dupin, parlez-nous de Dupin...

Fabio Montale est fils d'immigrés napolitains. Il a été élevé dans le quartier du Panier à Marseille. "Un quartier où ignorer la loi est un jeu pour les adolescents."
En compagnie de deux copains, il s'initie aux vols à main armée. L'un d'eux se termine tragiquement. Fabio s'en tire en s'engageant dans la coloniale.
A son retour, ne voulant plus virer voyou, il s'enrôle dans la police. Cantonné aux brigades de surveillance dans les quartiers chauds de Marseille, il s'y comporte en flic intransigeant, préférant le dialogue à la manière forte.
C'est un solitaire. Grand amateur d'alcool, fin gourmet, il vit dans un "cabanon" légué par ses parents aux Goules, l'avant dernier port avant les calanques.
Jean-Claude IZZO nous raconte les aventures et mésaventures de Montale, le montrant tiraillé par un certain attachement à ses anciens amis et son devoir de serviteur de l'ordre.
Le lire, c’est une occasion de visiter Marseille, "Une ville où à peine le pied posé sur le sol, un homme, d'où qu'il vienne, pouvait dire: c'est ici. Je suis chez moi!"
Gallimard éditeur a publié "Chourmo" , "Total Khéops" et « Soléa » en poche Série Noire
Jean Claude IZZO est décédé à Marseille en janvier 2000. Il avait 55 ans.

xian a écrit:

et Dupin, parlez-nous de Dupin...

Je suppose que tu n'as pas pensé, dans ton souhait, à George Sand (1804-1876), née Aurore Dupin, l'auteur entre autres de "La mare au diable" et dont la liaison avec Alfred de Musset a défrayé la chronique de l'époque. Elle n'a jamais écrit de roman policier, il n'avait pas encore été inventé!...
Il ne reste donc plus que Edgar Allan Poé (1809-1849 ), son cotemporain, poète et conteur américain qui, lui, passe pour "l'inventeur" de la littérature policière. J.L.Borgess en a dit: "Il a créé (aussi), le lecteur de ce genre de récit c'est-a-dire méfiant, soupçonneux à l'égard de ce que l'auteur écrit.
Venons-en donc à Dupin! Poé l'a forgé de toutes pièces et l'a mis en scène dans ses trois courts récits policiers: "Double assassinat dans la rue Morgue", "La lettre volée" et "Le mystère de Marie Roget" de 1841 à 1844.
"Le chevalier Dupin, archétype du détective amateur, du limier qui par une suite de raisonnements s'appuyant sur des indices matériels et psychologiques, de déductions rigoureuses et de froide logique, pas à pas, progresse vers la solution...."
Curieux!: Dupin cohabite avec un ami étranger qui sera le narrateur de ses enquêtes!...
P.S: Sir Conan Doyle (1859-1930 ) s'est-il inspiré de Poé pour mettre en scène les célébrissimes Sherlock Holmes et son narrateur Watson? Il y a beaucoup de similitudes entre les deux "équipes"!
Pour le plus grand plaisir des lecteurs.

Et Hercule Poirot? et Miss Marple?
je les aime tous les deux !

Le souci de réalisme de André-Paul Duchâteau, scénariste d'une des séries les plus pérennes de la bande dessinée Ric Hochet, qui forme lui aussi un tandem avec le ronchon et paternaliste Commissaire Bourdon (Ric Hochet doit sûrement fricoter, entre ses enquêtes, avec la fille de Bourdon, Nadine, mais c'est très flou tout ça), m'a stupéfié lorsqu'au cours d'une de ses aventures, on aperçoit l'intérieur de la garde-robe du journaliste-détective : moi qui me demandais comment, entre ses aventures et son fricotage, Ric Hochet trouvait le temps de passer à la wasserette pour nettoyer son costume, toujours le même, j'ai eu un véritable choc. Et bien en fait, Ric Hochet a des tas de costumes dans sa garde-robe, tous pareils, et il les jette à la poubelle dès qu'ils sont trop sales. Le trésor des Marolles est le 72ème et avant-dernier né de la série dessinée par Tibet.

marie chevalier a écrit:

Et Hercule Poirot ? et Miss Marple?
je les aime tous les deux !

Je vois qu'il y a des connaisseurs tels que Seughu avec Ric Hochet

je n'ai pas lu d'aventures d'Hercule Poirot depuis un bon bout de temps, mais je me souviens qu'il était belge, sans humour, faisait fonctionner ses "petites cellules grises", mais aurait été incapable de passer les menottes à un malfaiteur.

L'effort physique n'etait pas son genre, et il devait cultiver sa tête exclusivement. A la fin de ses enquêtes, il donnait toute sa mesure en rassemblant les personnages pour avoir son petit auditoire à lui tout seul.

Bien entendu, le premier coupable dévoilé n'etait pas le bon. Le vulgum pecus pouvait tomber dans cette erreur, mais pas Hercule Poirot !

Minutieux et subtil, il ne donnait pas l'impression d'aimer l'imprévu dans ses petites habitudes.

Je l'aurais bien vu au naturel et de son vivant au musée Grevin...

Ses moustaches cirées m'ont toujours intrigué.

Il les cirait avec quoi ?

Vous complèterez le portrait, car je n'en sais pas plus

La Mystérieuse Affaire de Styles
Crime de l'Orient-Express (1934).
Meurtre de Roger Ackroyd (1926)
A.B.C. contre Poirot (1935),
Cartes sur table (1936) et Mort sur le Nil (1937).
Cinq petits cochons (1942)

etc....

marie chevalier a écrit:

Et Hercule Poirot? et Miss Marple?
je les aime tous les deux !

Patience Marie! je vais me renseigner pour savoir s'ils sont encore en service!

Oué, et en parlant de Belgique, pourquoi personne, à part rotko subrepticement, ne parle du Commissaire Maigret, le Bourdon susnommé n'en n'est qu'un pâle ectoplasme...

Ah oui Seuguh mais on parlait des détectives !!
sinon moi j'aurais mis en premier
San Antonio forcément j'en suis une inconditionnelle du moins de frédéric dard !

“La mystérieuse affaire de Styles”,premier roman dans lequel Agatha Christie met en scène Hercule Poirot, est aussi ‘le premier joyau de la couronne de celle qui allait devenir la Reine du crime ».
Hercule Poirot, un « privé » atypique, devenu au fil des enquêtes un personnage inoubliable !
Sa première caractéristique est son physique : Lorsque les gens rencontrent Poirot pour la première fois, ils sont peu disposés à le prendre au sérieux (…) Il fait preuve d’une coquetterie certaine : ses mains sont soignées , sa chevelure teinte en noir, sa moustache entretenue et cirée avec une attention maniaque, des moustaches qualifiées de luxurieuses, magnifiques, étonnantes etc…sont sa grande fierté.
Le soin apporté à son apparence s’étend bien évidemment à ses vêtements, au point de passer pour un dandy invétéré ou, pour ses détracteurs, une caricature de music hall.
Il est méticuleux au point d’en paraître maniaque par sa phobie de la confusion, la dissymétrie, des choses qui ne sont pas à leur place. Il est immodeste, vaniteux, voire fat !
Hercule Poirot est conscient de sa valeur et de ses petites cellules grises et n’hésite pas à affirmer qu’il est l’un des plus fins cerveaux d’Europe et un détective privé infaillible.
Malgré ce, il est romantique. Son grand amour, sans espoir, est la belle comtesse russe Véra Rossakoff, une criminelle qui lui sauva la vie et qu’il rencontre pour la dernière fois (vingt ans après) dans « Les Travaux d’Hercule »
Enfin, Hercule Poirot est de nationalité belge, donc un étranger en Angleterre, ce qui permettra à sa romancière de lui prêter un soupçon d’exotisme !
Hercule Poirot est toujours accompagné d’un « secrétaire », le capitaine (démobilisé) Hastings, son faire valoir et son confident. Le tandem classique depuis E.A.Poe !
Dans son autobiographie, Agatha Christie avoue avoir trouvé à certains moments son héros fort antipathique et avoir eu envie de se débarrasser d’un personnage aussi pompeux qu’irritant. Mais, au fil des ans et des romans, elle semble avoir fini par l’humaniser : « Nous sommes amis et associés, et je lui suis redevable sur le plan financier. Et par ailleurs, c’est à moi qu’il doit son existence ! » Existence qui a duré trente huit années jusqu’en 1975. .

Avec l’aide des préfaces et post-faces signées Jacques Baudou pour une édition de la Librairie des Champs Elysées de 1992.

D'abord aimer Hercule et Miss Marple est-ce être bisectuelle ? Ensuite, il faut tout de même rappeler que ce belge est né à Ellezelles dans le pays des collines. Bon, j'allais vous parler de Ric, un copain et de Maigret qui n'a pas toujours été aussi malin qu'on croit mais voilà, il faut que j'aille électoraliser. Je vais élire mon futur premier ministre, vous croyiez quoi , que j'allais me déranger pour rien ?
Alors, encore un mot en vitesse :

xian a écrit:

j'allais vous parler de Ric, un copain et de Maigret

ahah ! "toi le bissectuel" lève le nez de ton sillon et regarde au-dessus de ta tête Seughu a parlé de Ric, mais on en redemande

et, mon canard, de Maigret, n'hésite point à dresser le bilan. Tu as le droit d'inventaire...

bon dimanche et que les élections ne pourrissent ni ton quotidien ni tes jours fériés

Nous aussi on vote Xian !