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Nombre de messages : 8306 Age : 34 Localisation : Seattle Date d'inscription : 16/12/2006
Sujet: Satie, après la pluie... Lun 26 Fév 2007, 10:47
Puisque Rotko piaffe d'impatience j'ouvre un nouveau fil autour de Satie.
Je ne connais que l'album Après la pluie... (avec Pascal Rogé au piano) mais qui regroupe ses oeuvres les plus connues (du moins il me semble).
C'est-à-dire les trois gymnopédies, les six gnossiennes, les cinq nocturnes, Avant-dernières pensées, deux pièces froides, Deux reveries nocturnes, et le prélude de la porte héroïque du ciel (on se croirait dans l'inventaire ).
Tout est à écouter ! Surtout les gymnopédies et les gnossiennes. J'aime beaucoup cette musique tellement dépouillée...
Dernière édition par le Jeu 19 Juil 2007, 11:01, édité 1 fois
Provence pilier
Nombre de messages : 2166 Age : 63 Localisation : Au bord de la mer... Date d'inscription : 04/01/2006
Sujet: Re: Satie, après la pluie... Lun 26 Fév 2007, 11:38
J'aime beaucoup ! Beaucoup de plaisir à jouer Satie aussi
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Satie, après la pluie... Lun 26 Fév 2007, 11:55
Comptez sur moi, je vous suis à l'oreille
roudita pilier
Nombre de messages : 385 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 05/01/2006
Sujet: Re: Satie, après la pluie... Lun 26 Fév 2007, 11:55
Provence a écrit:
J'aime beaucoup ! Beaucoup de plaisir à jouer Satie aussi
Tout pareil !
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Satie, après la pluie... Lun 26 Fév 2007, 12:14
A ma mediathèque :
- je reprendrais bien un morceau en forme de poire.
on se tient au courant sur ce qu'on écoute et sur les interpretations, hein ?
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Satie, après la pluie... Mer 21 Mar 2007, 06:22
Trois disques
Erik Satie par Gabriel Tacchino avec 3 gymnopedies et 6 gnosiennes + trois valses distinguées du precieux dégoûté (sic)
"mon ami Satieé de Claude pieplu textes et musiques de ES au piano armengaud
l musique mediévale d'Erik Satie, lmesse des pauvres Hervé Desarbre à l'orgue.
En avant la Zique !
loicdj pilier
Nombre de messages : 57 Age : 49 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/12/2007
Sujet: L'integrale Satie Ven 14 Déc 2007, 22:40
Il existe aussi l'integrale Erik Satie par Bojan Gorisek & JAne Manning qui nous fait découvrir outre son oeuvre pour piano seul par ailleurs superbe,les chansons qu'il à ecrites et c'est un pure delice de chansons du debut du 20ème siecle et dont certaines sont franchement dans l'ambiance cabaret Chat Noir ou il a travailler durant quelques temps en particulier les chansons : Allons-y Chochotte & La grenouille americaine. Mais ce que je trouve de particulierement genial chez Satie c'est sa maniere de jouer avec humour la plupart du temps avec l'interprete de ses oeuvre car il anote ses partitions de chose plus ou moins incongrues et souvent droles.
Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
Sujet: Satie, une chanson valse chantéel Ven 05 Déc 2008, 23:06
Erik Satie Compositeur excentrique 1866-1925 et classé parmi les contemporains J’ai choisi la chanson « je te veux » Quelques paroles de la chanson Henry Pacory. -Je n’ai pas de regrets et je n’ai qu’une envie près de toi là tout près vivre toute ma vie. soprano Elisabeth Cooper
http://es.youtube.com/watch?v=_nQrAPgjVEI
loicdj pilier
Nombre de messages : 57 Age : 49 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/12/2007
Sujet: Nouvelle parution discographique de Satie Sam 14 Fév 2009, 10:51
Il vient de sortir un nouveau disque tres interessant de Satie, par le pianiste Alexandre Tharaud. Cet album se divise en deux disques : le premier pour piano solo avec pour la premiere fois Le piege de la Meduse interpreté comme lors de sa creation, pour piano preparé. et le deuxieme disque consacré au duo piano à 4 mains avec violon, trompette et voix.
Je trouve l'interpretation d'Alexandre Tharaud tres interessante et renouvelle la perception qu'on pouvait avoir de Satie. A ecouter, au plaisir.
Harelde pilier
Nombre de messages : 7283 Age : 49 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 18/09/2008
Sujet: Re: Satie, après la pluie... Mar 25 Mai 2010, 13:53
Je n'ai pas encore mis mon grain de sel ici !
Je répare cet oubli fâcheux.
Satie est un de mes chouchous. Passionné de piano, ce compositeur normand avait tout pour me séduire. Sa musique est, en apparence, simple : les rythmes sont lents, les notes peu nombreuses, mais l'émotion qu'elle transmet est immense. Cela pourrait paraître paradoxale et pourtant Satie est là, s'il en était besoin, pour nous prouver que la débauche (au sens noble du terme) n'est pas synonyme de beauté.
Citation :
Né de Jane Leslie Anton d’origine écossaise et d'Alfred Satie courtier maritime normand, élevé dans la religion anglicane, Erik Satie a passé sa jeunesse entre la Normandie et Paris. En 1870, la famille Satie quitte Honfleur pour Paris où le père a obtenu un poste de traducteur. À la mort de leur grand-mère en 1878, Erik et Conrad retournent chez leur père à Paris. Ce dernier s’est remarié avec une jeune femme, professeur de piano, qui enseigne à Erik les bases de l’instrument. Il embrasse le catholicisme puis il entre au Conservatoire de musique en 1879. Jugé sans talent par ses professeurs, il est renvoyé après deux ans et demi de cours avant d’être réadmis, fin 1885. Incapable de produire une meilleure impression sur ses professeurs, il décide de s’engager dans un régiment d’infanterie.
Spoiler:
Après quelques semaines, constatant que l’armée n’est pas pour lui, il se fait réformer en s’exposant au froid au point d'en attraper une congestion pulmonaire. En 1887, il s’installe à Montmartre. À cette époque commence une longue amitié avec plusieurs poètes, comme Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine ou le poète romantique Patrice Contamine. Il fait éditer ses premières compositions par son père.
En 1890, il déménage au 6 rue Cortot, toujours à Montmartre et fréquente le cabaret le Chat noir où il fait la connaissance de Claude Debussy. En 1891, les deux amis s’engagent dans l’« Ordre kabbalistique de la Rose-Croix » fondé par le « sâr » Joséphin Péladan et par Stanislas de Guaita. En qualité de maître de chapelle de cet ordre, il compose plusieurs œuvres dont les Sonneries de la Rose-Croix et Le Fils des Étoiles. Poursuivant son engouement mystique, il crée sa propre église : l’« Église métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur » et lance des anathèmes contre les « malfaiteurs spéculant sur la corruption humaine ». Il est à la fois le trésorier, le grand-prêtre, mais surtout le seul fidèle autorisé. Contraint à cette réalité, il l’abandonne.
Portrait d'Erik Satie par Suzanne Valladon (1893)En 1892, il réalise ses premières compositions et, le 18 janvier 1893, commence une relation amoureuse avec l'artiste peintre Suzanne Valadon. Bien qu’il l’aie demandée en mariage après leur première nuit, le mariage n'aura jamais lieu, mais Valadon s’installe rue Cortot dans une chambre près de Satie qui, dans sa passion pour elle l'appelle sa « Biqui ». Il rédige des notes enflammées sur « tout son être, ses beaux yeux, ses mains douces et ses pieds minuscules » et compose à son intention ses Danses Gothiques tandis qu’elle réalise son portrait. Cinq mois plus tard, le 20 juin, leur rupture brisera Satie « avec une solitude glaciale remplissant la tête de vide et le cœur de tristesse ». On ne lui connaît aucune autre relation sentimentale. Comme pour se punir lui-même, il compose Vexations, un thème construit à partir d'une mélodie courte, qu'il faut répéter 840 fois, selon ses notes. Des compositeurs comme John Cage jouent la pièce dans son intégralité durant presque 20 heures.
La même année, il fait la connaissance de Maurice Ravel. Plus tard il écrira de Ravel : « Ravel vient de refuser la Légion d'honneur, mais toute sa musique l'accepte ». En 1895, il hérite une certaine somme d’argent qui lui permet de faire imprimer plus d’écrits et de changer de vêtements, abandonnant le style ecclésiastique pour le velours. Il achète un même costume en sept exemplaires, couleur moutarde, qu'il portera constamment. Il est surnommé à Paris le « Velvet Gentleman ». En 1896, tous ses moyens financiers ayant fondu, il doit s’installer dans un logement moins coûteux, d’abord dans une chambre minuscule rue Cortot puis en 1897, à Arcueil.
Maison Satie, à Honfleur, NormandieIl rétablit le contact avec son frère Conrad et abandonne des idées religieuses auxquelles il ne s'intéressera plus avant les derniers mois de sa vie. Il surprend ses amis en s’inscrivant, en octobre 1905, à la Schola Cantorum de Vincent d’Indy pour y étudier le contrepoint classique avec Albert Roussel. C’est également à cette époque qu’il devient socialiste, collabore au Patronage laïc de la communauté d’Arcueil et change à nouveau d’apparence pour celui du « fonctionnaire bourgeois » avec chapeau melon et parapluie.
En 1915, il fait la connaissance de Jean Cocteau avec qui il commencera à travailler à partir de 1916. Tous deux seront les pères spirituels du Groupe des Six, créé en 1920, composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre. Il fait également la connaissance, par l’intermédiaire de Picasso, d’autres peintres cubistes, comme Georges Braque, avec qui il travaillera sur des projets qui ne verront pas le jour.
En 1919, il est en contact avec Tristan Tzara qui lui fait connaître d’autres dadaïstes comme Francis Picabia, André Derain, Marcel Duchamp, Man Ray avec lequel ils fabriqueront son premier ready-made dès leur première rencontre. Au commencement de l'année 1922, il prend le parti de Tzara dans le différend entre Tzara et André Breton au sujet de la nature vraie de l’art d’avant-garde, tout en parvenant à maintenir des relations amicales dans les deux camps.
En 1923, il est l'inspirateur de l'École d'Arcueil, groupe informel composé de Henri Cliquet-Pleyel, Roger Désormière, Maxime Jacob et Henri Sauguet.
Il a écrit de nombreuses partitions sans barre de mesure et a inventé son style d’annotations sur la manière d’interpréter ses œuvres.
Il inspira entre autres John Cage, Claude Debussy, Francis Poulenc, Maurice Ravel, Jean Cocteau, et fut pianiste accompagnateur notamment du chansonnier Vincent Hyspa au cabaret Le Chat noir.
Une plaque à son nom est visible sur sa maison à Montmartre ainsi qu’à Arcueil. On peut visiter sa maison à Honfleur transformée en musée.
soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
Sujet: Re: Satie, après la pluie... Mer 22 Sep 2010, 16:14
Les gymnopédies de Satie .
C'est après avoir lu Salammbô de Gustave Flaubert que Satie a l'idée de pièces pour piano inspirées par les danses de l'antiquité grecque.La série entre dans la catégorie des œuvres de sa période Montmartroise. Les pièces furent publiées pour la première fois par son père Alfred Satie, mais ne connurent une vraie popularité qu'à partir de 1910, quand la jeune génération de compositeurs et d'interprètes français de l'époque découvrit sa musique.
Chapitre 1 -
LE FESTIN
C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. Les soldats qu'il avait commandés en Sicile se donnaient un grand festin pour célébrer le jour anniversaire de la bataille d'Eryx, et comme le maître était absent et qu'ils se trouvaient nombreux, ils mangeaient et ils buvaient en pleine liberté. Les capitaines, portant des cothurnes de bronze, s'étaient placés dans le chemin du milieu, sous un voile de pourpre à franges d'or, qui s'étendait depuis le mur des écuries jusqu'à la première terrasse du palais ; le commun des soldats était répandu sous les arbres, où l'on distinguait quantité de bâtiments à toit plat, pressoirs, celliers, magasins, boulangeries et arsenaux, avec une cour pour les éléphants, des fosses pour les bêtes féroces, une prison pour les esclaves. Des figuiers entouraient les cuisines ; un bois de sycomores se prolongeait jusqu'à des masses de verdure, où des grenades resplendissaient parmi les touffes blanches des cotonniers ; des vignes, chargées de grappes, montaient dans le branchage des pins : un champ de roses s'épanouissait sous des platanes ; de place en place sur des gazons, se balançaient des lis ; un sable noir, mêlé à de la poudre de corail, parsemait les sentiers, et, au milieu, l'avenue des cyprès faisait d'un bout à l'autre comme une double colonnade d'obélisques verts. suite..
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Sujet: Re: Satie, après la pluie... Sam 12 Nov 2011, 22:07
A lire absolument pour les fans de Satie (dont je fais partie) Mémoires d'un amnésique: une autobiographie mêlant aphorismes et réflexions sur la musique. Tout est dans le titre
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Sujet: Re: Satie, après la pluie...
Satie, après la pluie...
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