47 rônins - [Japon]

Ce livre publié chez Budo editions, ISBN 2846170878 est une adaptation par George Soulié de Morant de textes anciens du Japon. Il s'agit d'une histoire réelle dont s'est emparée la légende pour en faire un mythe très populaire au Japon.

A la suite d'une injustice, un valeureux guerrier recoit l'ordre de se donner la mort, et il obeit. Ses vassaux , des samouraïs décident de le venger et de se donner la mort une fois leurmission accomplie. Oui, je simplifie à l'extrême.

L'histoire est très belle, et le style à la fois sobre et ciselé ravira les amateurs. Je donne trois exemples de phrases :

Citation :

Sous la neige, la verdeur éternelle des sapins de la montagne humilie de sa vigueur la déchéance des arbres dépouillés par l'hiver.

Fin lettré, amoureux de toutes les beautés, on l'avait vu demeurer plusieurs heures agenouillé, ravi, devant une branche de pêcher fleurissant sous les dernières neiges de printemps.


Les instants passèrent, tombant goutte à goutte dans l'éternité.

Des estampes illustrent ce récit, montrant à quel point les artistes ont été heureusement inspirés par cette légende: Ichimosaï Yoshitora
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ou Utagawa Kuniyoshi
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AdL a écrit:

Citation :

les 47 rônins
- C'est un conte ? Une histoire de samouraï ?

Il s'agit d'une histoire réelle devenue un mythe qui fait partie semble-t-il, du patrimoine japonais. L'auteur de la traduction/adaptation précise que le 14 décembre chaque année, une foule de Japonais, des pélerins pourrait-on dire, se rend au temple de Sengakuji pour honorer les 47 samouraïs qui reposent auprès de leur maître et seigneur Asano, de sa femme, et du samouraï Terasaka. Ils y déposent des brins d'encens.

En fin de volume, des photos des steles de ces héros historiques et populaires, du tombeau du Seigneur Asano qui recoit chaque jour des brins d'encens. C'est dire l'importance de cette histoire par le retentissement populaire et artistique qu'il engendre.

Voici une estampe de kuniteru qui illustre un épisode de cette histoire



les 47 Rônins mettent à l'abri les trésors de leur seigneur.

Il s'agit ici de yamada kuniteru, car plusieurs auteurs d'estampes portent ce nom.

la posterité actuelle des ronins

les dessins de franck Miller




un film Ronin de Sylvain White d'après franck Miller

Citation :

Ronin est un guerrier samuraï disgracié qui porte la honte de n'avoir pas pu empêcher l'assassinat de son maître par un démon japonais du 13ème siècle.

Lorsque l'épée de son maître est découverte à New York, au 21ème siècle, le samouraï et le démon reviennent à la vie et combattront des gangs de tueurs mutants afin de prendre possession de l'épée mythique.

Magnifique adaptation de cette histoire vrai devenu legende au Japon ou soit disant tout les 14 Décembre des pelerins viennent se receuillir sur la tombre du maitre Asano et des ces vassaux.
Le point de départ de cette histoire est la mésentente entre Kira (homme politique) et Asano.
Asano provoque Kira en duel dans le palais alors qu'il est interdit de sortir son arme dans l'enceinte du palais, et le blesse.
Kira va donc se plaindre et Asano se voit contraint de se faire sepuku (plus sur de l'orthographe d'un coup ... ou sepukku/seppuku ^^) (suicide rituel ou le samuraï se plainte san wikizashi dans le ventre et parfois ce fais aider par une personne qui lui coupe la tête).
Les vassaux d'Asano n'approuve pas du tout l'attitude de Kira et vont donc faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de pouvoir venger leur maitre.

Ce livre est très bien écrit par G. Soulier de Morrant qui nous transporte dans un mnde ou l'honneur est plus important que tout, et c'est justement la base de ce livre dont l'histoire tout entière se résume à sauver l'honneur d'un clan.

Les noms des personnages ne sont pas toujours les mêmes dans les différentes adaptations de cette histoire car le gouvernement Japonnais à l'époque des fait à préféré taire l'histoire et menacer de mort toute personne rompant ce silence, heureusement de nombreuse pièces de kabuki ont pour thème cette histoire bin que les époques, lieux et noms soient différents.

Bonne lecture a vous

Louis