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| | H C Andersen [Danemark] | |
| | Auteur | Message |
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sigtuna pilier
Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: H C Andersen [Danemark] Mar 04 Mar 2008, 16:31 | |
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| | | Solweig pilier
Nombre de messages : 477 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Dim 27 Juil 2008, 09:03 | |
| Je n'avais pas vu ce fil. Merci pour les photos.
Les contes d'Andersen sont beaux et désespérés.
La destinée de Knud dans "Sous le saule" par exemple est d'une tristesse infinie : "- J'ai eu l'heure la plus délicieuse de ma vie, dit-il ; et c'était un rêve..." | |
| | | sigtuna pilier
Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Lun 28 Juil 2008, 07:15 | |
| Ouais Andersen interesse quelqu'un d'autre sur ce forum Aller mon conte préféré "Ce que fait le patron est toujours bien fait" qui s'appelle aussi suivant les traductions: "Ce que le père fait est bien fait". Voici d'ailleurs une traduction en ligne pour ceux qui ne le connaitrait pas (Cliquez ici), Le lectorat féminin pourra en apprécier la morale Ce qui est fascinant avec Andersen c'est que par ses origines, c'est une sorte de miracle ou d'ovni de la littérature, un cas unique dans le 19e siècle. Car dire qu'il est issu du petit peuple c'est vraiment un euphémisme: orphelin de père il a été élevé dans la misère la plus noire (il ne faut pas se laisser abuser par l'aspect pimpant de la maisonnette sur la photo, en 1810 quatre familles y habitaient soit plus de 15 personnes et un atelier de cardage) et quand à 14 ans il quitte Odense pour tenter sa chance à Copenhague il sait à peine lire et écrire. | |
| | | Nestor Admin
Nombre de messages : 1576 Date d'inscription : 25/12/2005
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Lun 28 Juil 2008, 09:20 | |
| Dans lesmilieux bien informés on dit que le vilain petit canard est un conte autobiographique. Le voici Le vilain petit canard - Citation :
- Oh ! qu'il faisait bon, dehors à la campagne ! C'était l'été. Les blés étaient jaunes, l'avoine verte, le foin était ramassé par tas dans les prés verts, et la cigogne marchait sur ses longues jambes rouges et parlait égyptien, car sa mère lui avait appris cette langue. Autour des champs et des prés il y avait de grandes forêts, et au milieu des forêts des lacs profonds ; oui, vraiment, il faisait bon à la campagne. En plein soleil s'élevait un vieux château entouré de douves profondes, et depuis le mur de base jusqu'à l'eau poussaient des bardanes à larges feuilles, si hautes que les petits enfants pouvaient se cacher debout derrière les plus grandes : l'endroit était aussi sauvage que la plus épaisse forêt, et une cane était là sur son nid elle couvait ses canetons qui devaient sortir des oeufs, mais elle commençait à en avoir assez, car cela durait depuis longtemps, et on venait rarement la voir
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| | | Nestor Admin
Nombre de messages : 1576 Date d'inscription : 25/12/2005
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Lun 28 Juil 2008, 09:26 | |
| la suite du conte et vous pouvez trouver les autres chez la bonne fée clochette Gunther Grass a fait des lithographies sur les contes d'Andersen et il disait : - Citation :
- , on peut lire « Le vilain petit canard » comme une parabole sur la vie d’Andersen : c’est l’histoire de quelqu’un de condition modeste, au physique ingrat, qui, à la fin, se métamorphose en un cygne majestueux. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de faire fusionner en un seul dessin un profil d’Andersen et un profil de canard
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| | | Nestor Admin
Nombre de messages : 1576 Date d'inscription : 25/12/2005
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Lun 28 Juil 2008, 09:44 | |
| A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance du conteur danois Hans-Christian Andersen, Gunther Grass a publié une anthologie intitulée « Der Schatten » (L’ombre), une sélection de contes . Günter Grass a reçu pour cette œuvre le Prix Hans-Christian-Andersen. | |
| | | Solweig pilier
Nombre de messages : 477 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Lun 28 Juil 2008, 17:44 | |
| - sigtuna a écrit:
- Ouais Andersen interesse quelqu'un d'autre sur ce forum
Aller mon conte préféré "Ce que fait le patron est toujours bien fait" qui s'appelle aussi suivant les traductions: "Ce que le père fait est bien fait". Voici d'ailleurs une traduction en ligne pour ceux qui ne le connaitrait pas (Cliquez ici), Le lectorat féminin pourra en apprécier la morale
Ce qui est fascinant avec Andersen c'est que par ses origines, c'est une sorte de miracle ou d'ovni de la littérature, un cas unique dans le 19e siècle. Car dire qu'il est issu du petit peuple c'est vraiment un euphémisme: orphelin de père il a été élevé dans la misère la plus noire (il ne faut pas se laisser abuser par l'aspect pimpant de la maisonnette sur la photo, en 1810 quatre familles y habitaient soit plus de 15 personnes et un atelier de cardage) et quand à 14 ans il quitte Odense pour tenter sa chance à Copenhague il sait à peine lire et écrire. Ce que tu écris sur la pauvreté d'Andersen et plus généralement des Danois au XIXème siècle ne m'étonne pas. Je suis allée au mois de mai visiter un éco musée en Frise orientale, pas bien loin du Danemark donc et j'ai été effarée par la misère dans laquelle vivaient les gens là-bas il y a moins d'un siècle. J'ai lu Andersen pour des raisons professionnelles au départ. J'aime bien aussi "Le grand Klaus et le petit Klaus". J'ai le souvenir d'un conte plein de malice et d'inventivité mais c'est un peu lointain. Je ne me souviens plus tellement des autres contes à vrai dire. | |
| | | sigtuna pilier
Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Mar 29 Juil 2008, 06:47 | |
| - Solweig a écrit:
J'ai lu Andersen pour des raisons professionnelles au départ. J'aime bien aussi "Le grand Klaus et le petit Klaus". J'ai le souvenir d'un conte plein de malice et d'inventivité mais c'est un peu lointain. Je me souvient avoir entendu que lors des 1ere traductions d'Andersen on avait pas hésité à modifier complètement des passages de ce conte pour l'adapter à la "psychologie" de la France du 19e. Exemple: Le grand Klaus alors qu'il transporte le petit Klaus dans un sac passe devant un temple où l'on chante des cantiques, séduit par les chants il décide de rentrer dans l'église pour mieux les écouter laissant le sac à l'extérieur. Les traducteurs français trouvant une tel attitude incompatible avec l'état d'assassin, le feront à la place aller ce pochtroner au bistrot pris d'une soif subite. | |
| | | Solweig pilier
Nombre de messages : 477 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Lun 04 Aoû 2008, 21:41 | |
| J'ai relu ce conte et comme mon livre date de 1968, les intentions d'Andersen sont respectées :
Le chemin était long jusqu'à la rivière, et le petit Klaus n'était pas léger à porter. La route passait devant l'église, l'orgue jouait et les gens chantaient ; alors le grand Klaus posa son sac avec le petit Klaus tout près de la porte de l'église, et se dit que ce serait très bien d'entrer et d'écouter un psaume avant d'aller plus loin.
Ces considérations moralisatrices sur la foi d'un "criminel" (en fait, le grand Klaus a le dessein de tuer le petit Klaus, il n'a pas mené à bien son projet), coïncident parfaitement avec le dix-neuvième siècle de la bourgeoisie triomphante mais, comme on pouvait s'en douter, sont totalement hors de propos et constituent un contresens tant l'attrait de ce conte réside dans la complicité entre l'auteur et le lecteur à qui Andersen donne la possibilité reposante et jubilatoire de baisser la garde, d'oublier ses leçons de catéchisme ou d'éducation civique, de balancer les dix commandements par dessus les moulins en lui proposant un récit tellement loufoque que les valeurs morales les plus élémentaires et les plus consensuelles se trouvent joyeusement chamboulées. Même si cette histoire n'est pas très morale, on ne peut que rire de la bêtise du grand Klaus assassiné et s'amuser de la malice du petit Klaus assassin. Et puis ce texte est gentiment blasphématoire. Ainsi, le sacristain prend la figure du diable. Et le grand Klaus a finalement une foi qui lui ressemble : il croit que le sac est devenu plus léger parce qu'il a entendu un psaume.
Enfin bref, cela nous rappelle qu'une oeuvre est un tout, un système clos et que si traduire, c'est trahir, toute modification consciente et volontaire va au-delà de la trahison.
Cela me fait penser à cette nécessité que Milan Kundera a ressentie de retravailler les traductions françaises de ses oeuvres écrites en tchèque, de corriger les nombreuses erreurs de traduction. Les exemples qu'il donne des falsifications opérées par le traducteur laissent vraiment songeur. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Jeu 11 Mar 2010, 06:07 | |
| Voyages , d'Hans Christian Andersen traduit du danois par Michel Forget (Riveneuve éditions). clic ! Il a voyagé de 1831 à 1866 et visité 25 pays, de la Norvège au Portugal, de l'Europe centrale à Malte ou au Maroc. De son premier récit de voyage Ombres Chinoises à son dernier Une visite au Portugal , les scènes de vie comme les cours princières, les paysages naturels aussi bien que littéraires défilentprécise Le Point qui signale la parution inédite de ces quatre récits de voyageurs. | |
| | | soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Sam 03 Avr 2010, 13:15 | |
| La pâquerette Hans Christian Andersen Écoutez bien cette petite histoire. À la campagne, près de la grande route, était située une gentille maisonnette que vous avez sans doute remarquée vous-même. Sur le devant se trouve un petit jardin avec des fleurs et une palissade verte ; non loin de là, sur le bord du fossé, au milieu de l’herbe épaisse, fleurissait une petite pâquerette. Grâce au soleil qui la chauffait de ses rayons aussi bien que les grandes et riches fleurs du jardin, elle s’épanouissait d’heure en heure. Un beau matin, entièrement ouverte, avec ses petites feuilles blanches et brillantes, elle ressemblait à un soleil en miniature entouré de ses rayons. Qu’on l’aperçût dans l’herbe et qu’on la regardât comme une pauvre fleur insignifiante, elle s’en inquiétait peu. Elle était contente, aspirait avec délices la chaleur du soleil, et écoutait le chant de l’alouette qui s’élevait dans les airs. Ainsi, la petite pâquerette était heureuse comme par un jour de fête, et cependant c’était un lundi. Pendant que les enfants, assis sur les bancs de l’école, apprenaient leurs leçons, elle, assise sur sa tige verte, apprenait par la beauté de la nature la bonté de Dieu, et il lui semblait que tout ce qu’elle ressentait en silence, la petite alouette l’exprimait parfaitement par ses chansons joyeuses. Aussi regarda-t-elle avec une sorte de respect l’heureux oiseau qui chantait et volait, mais elle n’éprouva aucun regret de ne pouvoir en faire autant. « Je vois et j’entends, pensa-t-elle ; le soleil me réchauffe et le vent m’embrasse. Oh ! j’aurais tort de me plaindre.... suite... - Spoiler:
En dedans de la palissade se trouvaient une quantité de fleurs roides et distinguées ; moins elles avaient de parfum, plus elles se redressaient. Les pivoines se gonflaient pour paraître plus grosses que les roses : mais ce n’est pas la grosseur qui fait la rose. Les tulipes brillaient par la beauté de leurs couleurs et se pavanaient avec prétention ; elles ne daignaient pas jeter un regard sur la petite pâquerette, tandis que la pauvrette les admirait en disant : « Comme elles sont riches et belles ! Sans doute le superbe oiseau va les visiter. Dieu merci, je pourrai assister à ce beau spectacle. »
Et au même instant, l’alouette dirigea son vol, non pas vers les pivoines et les tulipes, mais vers le gazon, auprès de la pauvre pâquerette, qui, effrayée de joie, ne savait plus que penser.
Le petit oiseau se mit à sautiller autour d’elle en chantant : « Comme l’herbe est moelleuse ! Oh ! la charmante petite fleur au cœur d’or et à la robe d’argent ! »
On ne peut se faire une idée du bonheur de la petite fleur. L’oiseau l’embrassa de son bec, chanta encore devant elle, puis il remonta dans l’azur du ciel. Pendant plus d’un quart d’heure, la pâquerette ne put se remettre de son émotion. À moitié honteuse, mais ravie au fond du cœur, elle regarda les autres fleurs dans le jardin. Témoins de l’honneur qu’on lui avait rendu, elles devaient bien comprendre sa joie ; mais les tulipes se tenaient encore plus roides qu’auparavant ; leur figure rouge et pointue exprimait leur dépit. Les pivoines avaient la tête toute gonflée. Quelle chance pour la pauvre pâquerette qu’elles ne pussent parler ! Elles lui auraient dit bien des choses désagréables. La petite fleur s’en aperçut et s’attrista de leur mauvaise humeur.
Quelques moments après, une jeune fille armée d’un grand couteau affilé et brillant entra dans le jardin, s’approcha des tulipes et les coupa l’une après l’autre.
— Quel malheur ! dit la petite pâquerette en soupirant ; voilà qui est affreux ; c’en est fait d’elles.
Et pendant que la jeune fille emportait les tulipes, la pâquerette se réjouissait de n’être qu’une pauvre petite fleur dans l’herbe. Appréciant la bonté de Dieu, et pleine de reconnaissance, elle referma ses feuilles au déclin du jour, s’endormit et rêva toute la nuit au soleil et au petit oiseau.
Le lendemain matin, lorsque la pâquerette eut rouvert ses feuilles à l’air et à la lumière, elle reconnut la voix de l’oiseau, mais son chant était tout triste. La pauvre alouette avait de bonnes raisons pour s’affliger : on l’avait prise et enfermée dans une cage suspendue à une croisée ouverte. Elle chantait le bonheur de la liberté, la beauté des champs verdoyants et ses anciens voyages à travers les airs.
La petite pâquerette aurait bien voulu lui venir en aide : mais comment faire ? C’était chose difficile. La compassion qu’elle éprouvait pour le pauvre oiseau captif lui fit tout à fait oublier les beautés qui l’entouraient, la douce chaleur du soleil et la blancheur éclatante de ses propres feuilles.
Bientôt deux petits garçons entrèrent dans le jardin ; le plus grand portait à la main un couteau long et affilé comme celui de la jeune fille qui avait coupé les tulipes. Ils se dirigèrent vers la pâquerette, qui ne pouvait comprendre ce qu’ils voulaient.
— Ici nous pouvons enlever un beau morceau de gazon pour l’alouette, dit l’un des garçons, et il commença à tailler un carré profond autour de la petite fleur.
— Arrache la fleur ! dit l’autre.
À ces mots, la pâquerette trembla d’effroi. Être arrachée, c’était perdre la vie ; et jamais elle n’avait tant béni l’existence qu’en ce moment où elle espérait entrer avec le gazon dans la cage de l’alouette prisonnière.
— Non, laissons-la, répondit le plus grand ; elle est très bien placée.
Elle fut donc épargnée et entra dans la cage de l’alouette.
Le pauvre oiseau, se plaignant amèrement de sa captivité, frappait de ses ailes le fil de fer de la cage. La petite pâquerette ne pouvait, malgré tout son désir, lui faire entendre une parole de consolation.
Ainsi se passa la matinée.
— Il n’y a plus d’eau ici, s’écria le prisonnier ; tout le monde est sorti sans me laisser une goutte d’eau. Mon gosier est sec et brûlant, j’ai une fièvre terrible, j’étouffe ! Hélas ! il faut donc que je meure, loin du soleil brillant, loin de la fraîche verdure et de toutes les magnificences de la création !
Puis il enfonça son bec dans le gazon humide pour se rafraîchir un peu. Son regard tomba sur la petite pâquerette ; il lui fit un signe de tête amical, et dit en l’embrassant :
— Toi aussi, pauvre petite fleur, tu périras ici ! En échange du monde que j’avais à ma disposition, l’on m’a donné quelques brins d’herbe et toi seule pour société. Chaque brin d’herbe doit être pour moi un arbre ; chacune de tes feuilles blanches, une fleur odoriférante. Ah ! tu me rappelles tout ce que j’ai perdu !
« Si je pouvais le consoler ? », pensait la pâquerette, incapable de faire un mouvement. Cependant le parfum qu’elle exhalait devint plus fort qu’à l’ordinaire ; l’oiseau s’en aperçut, et quoiqu’il languît d’une soif dévorante qui lui faisait arracher tous les brins d’herbe l’un après l’autre, il eut bien garde de toucher à la fleur.
Le soir arriva ; personne n’était encore là pour apporter une goutte d’eau à la malheureuse alouette. Alors elle étendit ses belles ailes en les secouant convulsivement, et fit entendre une petite chanson mélancolique. Sa petite tête s’inclina vers la fleur, et son cœur brisé de désir et de douleur cessa de battre. À ce triste spectacle, la petite pâquerette ne put, comme la veille, refermer ses feuilles pour dormir ; malade de tristesse, elle se pencha vers la terre.
Les petits garçons ne revinrent que le lendemain. À la vue de l’oiseau mort, ils versèrent des larmes et lui creusèrent une fosse. Le corps, enfermé dans une jolie boîte rouge, fut enterré royalement, et sur la tombe recouverte ils semèrent des feuilles de roses.
Pauvre oiseau ! pendant qu’il vivait et chantait, on l’avait oublié dans sa cage et laissé mourir de misère ; après sa mort, on le pleurait et on lui prodiguait des honneurs.
Le gazon et la pâquerette furent jetés dans la poussière sur la grande route ; personne ne pensa à celle qui avait si tendrement aimé le petit oiseau.
FIN
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: H C Andersen [Danemark] Dim 04 Avr 2010, 06:29 | |
| Les Souliers rouges.
Un cordonnier diabolique confectionne une paire de chaussons pour une fille qui veut aller au bal. Mais si la jeune fille est épuisée d'avoir dansé, les chaussons tyranniques ne se laissent pas ôter et l'obligent à danser jour et nuit, partout et sans interruption, jusqu'à épuiser sa vitalité.
Michael Powell en a tiré un fil en 1948 : Les Chaussons rouges (The Red Shoes). Il ressort actuellement en numérique comme le signale le Monde
Le cinéaste britannique Michael Powell en a fait une réflexion sur l'engagement artistique : "L'art vaut qu'on meure pour lui", que l'on renonce aux plaisirs de la vie terrestre, aux tourments du coeur. "Une danseuse qui se laisse aller à aimer ne sera jamais une étoile", dit dans le film le directeur de la troupe, inspiré de Diaghilev.
Traité ici sur un registre fantastique, dans une dévotion à l'art qui englobe la peinture, l'opéra, la danse, le cinéma permet la fusion de ces trois disciplines. Le film de Powell (1948) s'offre au passage l'audace de représenter in extenso un ballet de dix-sept minutes. | |
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