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| | Jonathan Franzen | |
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+5rotko Nestor architom marxou Syl 9 participants | Auteur | Message |
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Syl pilier
Nombre de messages : 1553 Age : 61 Localisation : Belgique Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Jonathan Franzen Mer 30 Jan 2008, 21:39 | |
| J’ai adoré la manière qu’a Jonathan Franzen d’aborder des sujets parfois graves (maladies de Parkinson, d’Alzheimer, alcoolisme, ...) avec un humour décapant. Il y a des passages hilarants, des situations vraiment comiques alors que les protagonistes se trouvent confrontés à des situations délicates. Cette saga familiale m’a vraiment beaucoup plu. :yes: Alors, qui est Jonathan Franzen ? Jonathan Franzen est né à Western Springs (Illinois) en 1959. Après avoir passé son enfance à Saint-Louis, puis étudié au Swarthmore College de Pennsylvanie et à la Freie Universität de Berlin, il travaille quelques années à l’université d’Harvard en tant qu'assistant chercheur en géologie. Renonçant à sa carrière scientifique pour la littérature, il écrit pour le New York Times puis publie les romans « La 27e Ville » en 1988 et « Strong Motion » quatre ans plus tard. S'il se risque à l’essai via « Perchance to Dream In the Age of Images, a Reason to Write Novels » en 1996, puis reçoit en 1998 et 2000 le Whiting Writer's Award et l'American Academy's Berlin Prize, c'est en 2001 qu'il se voit propulsé au tout premier rang de la littérature américaine avec « Les Corrections ». Grâce à cette oeuvre située à mi-chemin entre la grande fresque familiale et la réflexion sociale, il est aussitôt remarqué par le magazine Granta, vu comme l'un des « vingt écrivains pour le XXIe siècle » par The New Yorker et récompensé d'un National Book Award, prix américain équivalant au prix Goncourt. Après avoir publié un recueil d’essais intitulé « Pourquoi s’en faire ? » en 2002, il revient en France en 2007 pour présenter ses mémoires à travers « La Zone d’inconfort ». Travaillant d'arrache-pied et dans la réclusion la plus totale, Jonathan Franzen devra attendre 2009 pour voir 'Les Corrections' adaptées au cinéma par Robert Zemeckis. (infos glanées s/Avène, Wikipédia, ...) Les corrections :Alfred Lambert, un ingénieur à la retraite, est atteint de la maladie de Parkinson et des symptômes de celle d’Alzheimer. Sa femme, Enid, n’a de plus grand désir que de passer un dernier Noël en famille. Mais réunir leurs trois enfants, deux fils et une fille, s’avère être compliqué. Gary, l’aîné, a réussi dans la Banque, a fait un mariage avantageux avec une riche héritière, mais a bien du mal à cacher sa tendance à la dépression. En outre, sa femme déteste sa belle-mère et n’est pas prête à passer Noël chez les Lambert. Le frère de Gary, Chip, est un ex-professeur de littérature, viré de l’Université après avoir couché avec une étudiante. Fondant quelque espoir sur l’écriture d’un scénario particulièrement mauvais que personne n’a jamais voulu adapter à l’écran, il a fini par s’embringuer dans une histoire de site internet mafieux qui en Lituanie, escroque ses clients. Quant à leur soeur, Denise, chef-cuisinier dans un restaurant à la mode, sa bisexualité la pousse vers des relations dangereuses pour son emploi, puisqu’elle est devenue l’amante de son patron, mais aussi de la femme de ce dernier ... Ce roman ambitieux, drôle et féroce à la fois, ne met pas seulement en scène la famille Lambert, c’est bien de l’Amérique qu’il s’agit, de sa manière de vivre, de ses idéaux : un continent entier en train de sombrer doucement dans la folie. (Le Seuil, Editions de l’Olivier, 2002) | |
| | | marxou pilier
Nombre de messages : 204 Age : 42 Localisation : europe Date d'inscription : 16/11/2009
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Lun 14 Déc 2009, 21:02 | |
| J'ai lu La vingt-septième ville, paru en 88, roman beaucoup plus directement politique, polyphonique, touffu, parfois difficile à suivre tant les personnages sont nombreux et leurs intrigues parfois inextricables. La ville en question est Saint-Louis, mais pourrait être n'importe quelle métropole aux prises avec les affres de la désindustrialisation, les effets pervers de l'exode des familles aisées vers la banlieue, une criminalité urbaine qui découle en partie du phénomène précédent et des moeurs financières cannibales appuyées par une gestion politique laxiste envers les forts et dure face à la petite délinquance.
Il s'agit donc encore d'un roman social, mais sans pathos ou message simpliste. Franzen préfère l'analyse et la contextualisation à la stigmatisation des pratiques, aussi condamnables soient-elles, Tournant le dos aux diverses théories du complot, il montre élégamment comment les intérêts et les préjugés se conjuguent pour créer une réalité sociale insupportable pour beaucoup, profitable à un petit nombre.
Bref, de la belle et bonne littérature américaine. | |
| | | architom neophyte
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 08/10/2010
| Sujet: jonathan franzen Ven 08 Oct 2010, 11:56 | |
| comment comprenez,ressentez vous ce passage des corrections le passage ou chip rencontre gitanas, on sent bien que franzen a à ce moment là envie de faire une crtique de la mondialisation mais ce passa ge semble lourdement amené dans la chronologie de l'histoire!! qu'en pensez vous?
Dernière édition par architom le Ven 08 Oct 2010, 12:00, édité 1 fois | |
| | | Nestor Admin
Nombre de messages : 1576 Date d'inscription : 25/12/2005
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Ven 08 Oct 2010, 11:58 | |
| Actuellement Frantzen n'a pas de chance, l'édition de son dernier livre en americain est abondante en coquilles, et a dû être envoyée au pilon. Déjà que l'edition française des corrections pouvait s'attirer des reproches.. A croire que le titre porte la guigne bienvenue à toi sur GDS*. j'espère qu'un grain pourra repondre à ta question - architom a écrit:
- comment comprenez,ressentez vous ce passage des corrections
le passage ou chip rencontre gitanas, on sent bien que franzen a à ce moment là envie de faire une crtique de la mondialisation mais ce passage semble lourdement amené dans la chronologie de l'histoire!! qu'en pensez vous? | |
| | | architom neophyte
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 08/10/2010
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Ven 08 Oct 2010, 12:12 | |
| j'aime beaucoup franzen mais parfois j'ai l'impression qu'il essaye d'appliquer "les bonne recettes pour créer un bon roman" et que les transitions sont du coup pas tres harmonieuse, on voit parfois trop les ficelles. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Jeu 07 Juil 2011, 06:36 | |
| Freedom, est le roman étranger le plus attendu de la rentrée 2011, dit-on. Ceux qui l'ont lu en americain l'ont aimé sans en être éperdus d'admiration.
sortie en France le 18 août 2011 aux éditions de L'Olivier.
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Ven 05 Aoû 2011, 06:02 | |
| - Citation :
Freedom, est le roman étranger le plus attendu de la rentrée 2011, dit-on. Ceux qui l'ont lu en americain l'ont aimé sans en être éperdus d'admiration.
sortie en France le 18 août 2011 aux éditions de L'Olivier. clic ! - Citation :
- Patty a décidé une fois pour toutes d’être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple « bobo » par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d’abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l’histoire de ce trio
dit l'éditeur. une intense et remarquable saga familiale. Avec Freedom, Jonathan Franzen raconte la vie des Berglunds et de l'Amérique sous Bush, dans un tourbillon virtuose qui rappelle le roman russe et fait tourner la tête à grand renfort de tours de force littéraires, de twists plus ou moins probables et d'effets de réalité. Freedom est un chef d'œuvre à l'américaine, impressionnant et à la construction (presque) impeccableFluctuat. | |
| | | soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Mar 16 Aoû 2011, 12:52 | |
| "Freedom" est en vente ce jeudi en librairie. "Freedom" est ce roman d’un pays qui dit célébrer la liberté, mais celle-ci conduit droit au mur : la dette écologique et démographique, les mensonges de l’Irak et des politiciens, les désordres économiques, la fin des solidarités, tout nous pousse à la catastrophe.
Ce lien entre le drame psychologique et la peinture d’une époque place les ambitions de "Freedom" au niveau de celles de Balzac, Tolstoï (Franzen fait plusieurs allusions à "Guerre et paix") ou de Proust. Le roman aurait pu s’intituler, "Illusions perdues", " Guerre et paix" ou "A la recherche du temps perdu". Il est leur équivalent à l’heure des subprimes, de Bush, de l’Irak et de Twitter.
source "La libre Belgique. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Jeu 18 Aoû 2011, 06:59 | |
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Franzen parle des nouvelles techologies, du 11 septembre, du roman soi-disant social, du sexisme, de la famille et de la nation...
presentation et entretien sur bibliobs
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| | | IzaBzh pilier
Nombre de messages : 1193 Age : 58 Localisation : Yonne Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Jeu 06 Oct 2011, 13:27 | |
| Freedom
"Patty Berglund est-elle la femme idéale ? Pour Walter, son mari, la réponse ne fait aucun doute : c'est oui. Épouse aimante, mère parfaite, Patty a tout bon. Mais qu'en pense-t-elle ? En renonçant à Richard, ce «bad boy» dont elle était amoureuse - et qui se trouve être le meilleur ami de Walter -, Patty a peut-être commis l'erreur de sa vie. Freedom raconte l'histoire de ce trio et capture le climat émotionnel, moral et politique des États-Unis entre 1970 et 2010 avec une incroyable virtuosité. Anatomie d'un mariage et d'une famille - les Berglund -, ce livre analyse les illusions, les déceptions et les compromis d'une génération de baby-boomers qui avaient rêvé un jour de changer le monde. Mais c'est aussi un acte d'accusation implacable à l'égard d'une nation qui a cessé depuis longtemps d'incarner ses propres valeurs. Qu'avons-nous fait de notre liberté ? se demandent les personnages de Jonathan Franzen. Et quel monde laisserons-nous à nos enfants, qui nous ressemblent si peu ? Pendant ce temps, les États-Unis livrent en Afghanistan et en Irak leurs propres guerres napoléoniennes, tentant d'imposer cette même liberté par la force."
J'ai surtout trouvé ce roman extrêmement long. Et très américain, certaines références politiques et culturelles m'ont échappé alors qu'elles doivent être familières à bien des Américains, ce qui explique peut-être le succès de ce roman Outre-Atlantique ? Les personnages sont assez attachants, surtout Patty, mais tous ont du mal à savoir ce qu'ils veulent, c'est énervant, et une grande partie d'entre eux a tendance à la dépression (qui se ressemble s'assemble ?). Le début m'a presque fait décrocher, des querelles de voisinage banales et mesquines dans une banlieue américaine. Dès que Patty commence son propre récit (parce que le récit est à plusieurs voix), là j'ai accroché. Mais le tout est terriblement long ! Comment le disent les Américains, TMI (Too Much Information). J'ai été suffisamment intéressée par cette famille bobo bien pensante pour poursuivre la lecture jusqu'à la fin, mais je ne vois pas vraiment pourquoi on a fait tant de foin autour de ce livre. | |
| | | mimi54 pilier
Nombre de messages : 550 Age : 55 Localisation : nancy Date d'inscription : 11/03/2010
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Mer 21 Déc 2011, 09:08 | |
| Une interruption d’une semaine, faute de disposer de suffisamment de temps devant moi pour me consacrer à ce livre aura eu raison de ce pavé, qui malgré 300 pages lues, ne m’enthousiasmait pas plus que cela. Il ne m’a d’ailleurs pas manqué durant cette semaine. Il est lourd au sens propre du terme, il tient mal en main, il fatigue assez vite les bras, les genoux, et surtout les yeux. Certes, c’est bien écrit. Certes c’est bien construit. Je reconnais bien volontiers à Jonathan Franzen de décortiquer ses personnages. Mais justement, il le fait trop, au détriment de l’intrigue qui manque un peu d’allant. En reprenant l’ouvrage où je l’avais laissé, j’ai soudain ressenti une profonde lassitude en voyant ce qu’il restait à lire, surtout devant l’intérêt plus que mitigé pour cette histoire, et surtout devant l’indigestion qui pointait le bout de sa plume. Beaucoup de lourdeur, un style pesant, qui s’étire en longueur, un scénario un peu léger, et beaucoup de broderie autour.
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| | | Bridget Jones pilier
Nombre de messages : 806 Age : 63 Localisation : Genève Date d'inscription : 09/03/2009
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Jeu 19 Juil 2012, 17:46 | |
| Tout à fait d'accord avec IzaBzh et Mimi54. Je n'ai pas lu Les Corrections, mais Franzen applique sans doute la même recette a Freedom. On sent qu'il a voulu créer une structure intéressante, un récit à plusieurs voix, le journal auto-biographique de Patty, les mêmes événements racontés dans les perspectives des différents protagonistes, comme dans Belle du Seigneur. Mais n'est pas Albert Cohen qui veut! J'en suis à 300 pages et des poussières et j'attends toujours que ça devienne intéressant. Le prélude fait penser à Desperate Housewives: une rue de banlieue coquette, d'un quartier autrefois pauvre et devenu branché-bobo, les voisins, les maris, les épouses, leurs enfants et leurs petites bisbilles. On part ensuite à la découverte de chacun des personnages. On nous raconte de par le menu les amours adolescentes des uns et des autres, les amours frustrées, les mensonges, la concurrence, l'herbe est plus verte ailleurs, on croit que les autres sont plus heureux, bla et bla et bla et bla et bla etc. C'est bien parce que je suis en vacances et que ça m'arrange de lire qqch de peu important. Je le lis vite et tant pis si j'oublie telle ou telle facette de l'un ou l'autre personnage. Et c'est en effet très américain. La jeunesse de Patty fourmille de détails techniques du basketball (dont elle est championne), jusqu'à la tautologie et la haute-répétitivité. Ca fourmille aussi de considérations sexuelles dont on se demande si c'est vraiment pertinent ou intéressant. Par exemple, Joey profite des toilettes de la bibliothèque pour se masturber et, contrairement à ses camarades d'études, il n'apprécie que moyennement les fellations, qu'il ne considère que comme une variante un peu plus épicée d'une bonne branlette. Ah. Comme dirait le Canard Enchaîné: le roman que vous pouvez ne pas lire cet été! | |
| | | Bridget Jones pilier
Nombre de messages : 806 Age : 63 Localisation : Genève Date d'inscription : 09/03/2009
| Sujet: Re: Jonathan Franzen Sam 04 Aoû 2012, 16:52 | |
| Voici un commentaire trouvé sur amazon qui résume parfaitement Freedom: - Citation :
- Une nana qui ne sait pas ce qu'elle veut, qui boit, qui se drogue, qui couche avec l'un tout en regrettant de ne pas coucher avec l'autre, dont acte, qui reboit, qui rale, qui rate tout, qui s'auto-apitoie, qui a des problèmes avec ses parents, avec ses enfants (les 2 quand même) qui passe son temps à regretter tout ce qu'elle n'a pas eu, une famille cliché comme pas possible, et rien, rien, de rien...Pas d'études de caractères, ni de société, ni de sentiments,ni de rien. Je ne parle pas du style, mi direct, mi indirect, rapeux, inélégant, ce qui n'arrange rien.
Je n'ai même pas fini tellement ce livre m'ennuie | |
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| | | | Jonathan Franzen | |
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