Jack Kerouac

il est au rayon Haiku, mais ne figurait pas encore pour ses récits : or c'est le cinquantième anniversaire de sur la route.

Galllimard fait une très belle réédition en coffret de la version poche du livre de Jack Kerouac, sur la route 1957

Citation :

Ce livre respire la vie et crie pars. Des personnages profondément vivant qui sentent bon la poussière, des amitiés informelles mais sincères et des expériences amoureuses. La vie quoi… On tourne le dos au matérialisme et l’errance devient reine. Bref, un « road book » à travers les étendues américaines qui se lit à cent à l’heure. Enivrant.

« where are we going ? I don’t know man, but we gotta go till we get there”

Gallimard dans la collection “Du monde entier” édite aussi le second tome de la correspondance de Kerouac, des Lettres choisies par Ann Charters, biographie de l’auteur, sur la période courant de 1957 à 1969 (juste avant le mort de Kerouac).

Les Cochards célestes, du même auteur, reste sans doute l'un des livres que j'ai le plus lu et relu. Tiens, je le relirai quand j'aurai un moment.

J’ai un exemplaire de On the Road de jack Kerouac, a signet book from New American library, « the riotous odyssey of two American drop-outs, by the drop out who started it all »(1) mais il semblerait que ce soit une version expurgée. Les passages trop chauds ont été supprimés et par crainte d’un procès, l’editeur a changé les noms des partenaires :

Citation :

Neal Cassady devint alors Dean Moriarty, Allen Ginsberg fut nommé Carlo Marx, et William Burroughs Old Bull Lee etc.

précise culture café.

Une version conforme au manuscrit original est actuellement éditée aux USA : « On the road : the original scroll » de Jack Kerouac, Ed. Viking adult (USA),

Elle fait 420 pages alors que mon exemplaire fait seulement 253 pages.

(1) L'odyssée turbulente de deux marginaux, racontée par le marginal qui a lancé l'aventure.

Ahhh, la beatnik.
J'ai lu "le festin nu" mais je me suis promis d'entrer dans le monde Kerouac, le livre m'attend..

Big Sur serait un "bon" contrepoids à l'aventure des beatniks. Dans mes souvenirs, J.Kerouac y narre la phase la plus sombre de sa vie, celle d'une profonde dépression, celle qui suit - souvent ? - ceux qui titillent de trop près les frontières des expériences, ceux qui vivent trop vite et trop fort.
Période de repli d'un écorché vif.

J'ai beaucoup lu Kerouac - Sur la route, Les anges vagabonds, Les clochards célestes, Big sur - à l'époque où moi aussi je faisais "la route"...
Kerouac, c'est le précurseur des hippies, mais au moment où la vague hippie déferla sur le monde, Jack était au bout du rouleau... Il avait déjà vécu tout cela 15 ans avant tout le monde.

Une version non expurgée de On the road... souhaitons qu'elle soit un jour traduite en français.

J'ai les clochards célestes dans mes romans à lire . Vous me donnez envie de le commencer car je ne le connais pas du tout cet écrivain

Quitte à passer pour la rabat-joie de service... j'ai lu il y a peu
"la route"... et ... aille...
Bon, je me rassure en me disant qu'il paraït qu'il faut le lire en VO.
Mais ça ne vieillit pas très bien, si ?
Je pensais que ce serait plus subversif...
j'ai été très frustrée par toutes les contrées visitées,
et à peine décrites.
Moué... je ne dois pas être très Beatnik.

Savez-vous que Kerouac était un adversaire acharné de la virgule, dont il estimait qu'elle instaurait une discontinuité artificielle dans la phrase?
Ainsi, lors d'une conférence qu'il donnait devant des étudiants, après avoir parlé pendant une quinzaine ou une vingtaine de minutes, il avait lâché laconiquement : "No comma yet..." ("Pas encore de virgule...")

Bon, j'admets que je n'ai jamais réussi à entrer dans Sur la route, mais je n'ai pas essayé très sérieusement. Peut-être sous l'influence de Truman Capote - styliste de premier ordre mais aussi vraie langue de vipère - qui au sujet de Kérouac, avait déclaré: "That's not writing, that's typing" (quelque chose comme "C'est pas de l'écriture, c'est de la dactylographie").

Des gens intellos m'ont dit qu'il fallait prendre le style comme un solo de saxo.
Mais je n'aime pas le jazz... ca doit être ça.
Certes, il n'y a pas de virgule, mais ça ne suffit pas à me convaincre.
Avec Fante, au moins, j'ai ri, et femme qui rit, à moitié...
Dans "sur la route", il n'y a même pas d'autodérision !

Je vais tout de même essayer de lire un William S. Burroughs,
histoire de ne pas m'arrêter sur un échec...

Monique Rannou a écrit:

Des gens intellos m'ont dit qu'il fallait prendre le style comme un solo de saxo.

bienvenue à toi, Monique Rannou.

Oui, l'écriture jazz, c'est ce que j'ai entendu dire moi aussi, mais par un Américain qui lit kerouac dans le texte, et avec l'accent.

Pour les descriptions de paysage, je crois qu'il faudra aller voir ailleurs.

Moi, je n'aime pas ses livres, mais mon mari est un véritable accroc de kerouac, il devore ses livres. Pour lui c'est un voyage, qui suffit de faire avec un livre

un livre de Kerouac qui m' a particuliérement intéressé, c'est "Satori a paris", la quête de Kerouac en France
de ses origines bretonnes
A lire!

2 editions, l'une chez folio, un livre court de 157 pages et l'autre en folio bilingue, avec une traduction révisée.

le "satori " serait une illumination dont Kerouac retrospectivement recherche l'origine dans son séjour breton.

Dans vraie blonde, et autres paru chez Gallimard, et traduit par Pierre Guglielmina, Kerouac pond quelques billets sur la beat generation, le début du Bop, [mon]son chat Tyke

Naît-on ou devient-on écrivain ? s'interroge-t-il.

Ses textes me semblent vite expédiés et je n'ai pas été convaincu par quelques lignes sur Céline, écrivain de la compassion.

En revanche j'ai mis sur le fil " écrits de voyages" sa grande traversée de l'Ouest en bus.

J'ai lu les Clochards célestes et dû faire des recherches à propos de cet auteur dans le cadre d'un cours, il y a quelques années, sur l'Orien Indien...

J'ai au premier abord été légèrement rebutée par le style de cet auteur, mais finalement, je trouve que c'est en accord avec le contenu. Et ce livre m'a marquée.

Ce que j'ai particulièrement aimé: son rapport à la pensée orientale, latente, vécue au quotidien dans un style très particulier, et ce rapport à la route, au chemin à parcourir en permanence. Pas d'attaches. Ce qui compte, c'est voir, voyager, marcher, observer. Et vivre, au-delà de toutes les chaînes humaines.

Le passage sur la montagne au sommet de laquelle ils doivent monter est magnifique, une belle allégorie.

Et puis il aime le porto. C'est donc un homme bien.

rotko a écrit:

J
Une version conforme au manuscrit original est actuellement éditée aux USA : « On the road : the original scroll » de Jack Kerouac, Ed. Viking adult (USA),

Elle fait 420 pages alors que mon exemplaire fait seulement 253 pages.

(1) L'odyssée turbulente de deux marginaux, racontée par le marginal qui a lancé l'aventure.

Je compte acheter un de ces jours ce livre (dans pas bien longtemps d'ailleurs). Par contre, je voudrais savoir une chose. J'voudrais le livre dans sa version complète, mais traduite, car en anglais, il me faudrait 10 ans pour le lire. Est-ce qu'il y a une version complète traduite. Je ne voudrais pas me retrouver avec seulement 253 pages, surtout qu'on peut râter quelques scènes intéressantes. En conclusion, j'préfère lire 420 paques que 253

Vu les dates des traductions françaises actuelles, il te faudra, à ma connaissance, attendre encore la traduction de la version complète publiée aux USA par Viking.

JLNogaro a écrit:

Les Cochards célestes, du même auteur, reste sans doute l'un des livres que j'ai le plus lu et relu. Tiens, je le relirai quand j'aurai un moment.

J'ai beaucoup aimé mais je ne suis pas sûr d'avoir saisi le fond. Ou est ce tout simplement un ouvrage sans fond ? Concu juste pour le plaisir de la lecture ? Je me souviens du personnage de Jaffy Rider, dont j'ai peut être un peu écorché le nom, qui symbolisait un peu la tentation et donc un obstacle pour la quête spirituelle du personnage principal, mais je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi.

Pourrais tu me donner ton interprétation ?

Merci

Si je ne me trompe pas, au moins en ce qui concerne les clochards célestes, cela se rapproche plus d'une biographie que d'un roman.
Les noms ont été changé, mais chacun appartenait à l'entourage de Kerouac, il est évidemment Ray Smith, personnage et narrateur de l'histoire.

Tout ce que je sais pour l'instant c'est que si j'avais eu assez de temps libre devant moi c'est d'une traite que je l'aurai lu !

cafeine a écrit:

Si je ne me trompe pas, au moins en ce qui concerne les clochards célestes, cela se rapproche plus d'une biographie que d'un roman.
Les noms ont été changé, mais chacun appartenait à l'entourage de Kerouac, il est évidemment Ray Smith, personnage et narrateur de l'histoire.

Tout ce que je sais pour l'instant c'est que si j'avais eu assez de temps libre devant moi c'est d'une traite que je l'aurai lu !

ok je comprends mieux, merci beaucoup

j'ai ce roman sous le coude et ne l'ai pas encore lu . En fait pour être franche je l'ai commencé puis abandonné je le reprendrai c'est sûr

Bonjour,
Dans certains de ces livres, Jack Kérouac parle un peu des peintures qu'il a faites sous l'emprise de la drogue.
J'en ai trouvé une sur un site, mais j'aimerais en trouver d'autres, pour ma curiosité et mon goût pour ses créations, mais aussi parce que j'ai décidé d'en parler en cours d'art.
Si quelqu'un peut me donner l'adresse d'un site où on pourrait voir ses peintures et où on en parle un peu, ce serait sympa.

Merci.

Noémie

Tu n'as rien trouvé sur Google?


ps: je n'ai toujours pas lu "les clochards célestes"

Moi j'ai essayé deux fois Sur la route... Sans succés!! Pourtant Kerouac est affilié à des auteurs que j'adore ( dont Miller par exemple), mais rien à faire... Je reconnais qu'il y a une écriture, que ça doit être passionnant, mais je n'arrive pas à m'introduire dans son univers.
Les clochards célestes: peut-être devrais-je essayer d'aborder Kerouac par ce roman...