Dermot McEvoy

Our Lady of Greenwich Village, de Dermot McEvoy - isbn -10: 1-60239-351-6
isbn-13: 978-1-60239-351-6
www.skyhorsepublishing.com

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Pour ce second ouvrage, McEvoy entraîne ses lecteurs dans une course sur la scène politique new-yorkaise. Tout démarre avec cette Une ahurissante : Jackie Swift, un sénateur de droite ( GOP) a été victime d'une apparition : La Vierge Marie lui demande de prendre en main la morale de ses concitoyens.

Dès qu'il apprends la nouvelle, Wolfe T. O'Rourke ( un consultant en politique libérale dont le portrait ressemble de façon frappante à l'auteur : irlandais comme lui, comme lui la soixantaine, les cheveux noirs, les yeux bleus et la barbe poivre et sel - bel homme au demaurant - et à tendance alcoolique ; hanté par l'assassinat de Bob kennedy, dont il se sent responsable ), Wolfe o'Rourke, donc, devient à son tour"victime" de la même apparition : décidément, la Vierge Marie s'interesse à la politique, et qui pourrait le lui reprocher ? Mais O'Rourke n'arrive pas à déchiffrer ce que veut cette apparition silencieuse.

Notre Dame de Greenwich Village devient donc l'épicentre de la nouvelle de McEvoy, et nous entraine à sa suite dans les coins et recoins de cette portion de Manhattan chère aux littérateurs américains. Avec l'aide d'autres caractères étonnants, comme Cyclops Reilly et Simone "Sam" McGuire, McEvoy nous fait voyager de NY à Dublin, et dans les rues, ruelles et recoins de l'enfance, avec toujours cette question en suspens, qu'il pose à la Vierge Marie muette : " mais que voulez-vous donc que je fasse ?"

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Dermot McEvoy est né à Dublin en 1950 et il a immigré à Greenwich Village avec ses parents quatre ans plus tard. Il est diplomé de Hunter College et a travaillé dans l'industrie du livre toute sa vie active.

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Je ne sais pas si le livre de McEvoy a été traduit en français. Si non, cela ne saurait tarder.

LiseCC a écrit:

Our Lady of Greenwich Village, de Dermot McEvoy -
Je ne sais pas si le livre de McEvoy a été traduit en français. Si non, cela ne saurait tarder.

Apparemment, il n'a pas encore été traduit. Merci pour cette avant-première. L'histoire a l'air assez drôle, non ?

Oui, c'est drôle si on aime l'humour new-yorkais mitigé irlande. En même temps, il y a un coté amer, on plonge dans les démons familiers à la James, tu sais : l'alcool, ;a pauvreté, la misère même, les confins sombres de l'humain- qui n'ont pas changé à Manhattan et restent els même des décennies plus tard.

Bien entendu, il y a aussi la naiveté, le franc parler, et surtout le style de McEvoy, sa façon de nous faire visiter Greenwich est impayable.