A la découverte du Jazz

Envie de découvrir un artiste ou un groupe...
Envie de le faire découvrir aux grains...
Juste comme ça, un jour...
Juste parce que vous avez acheté un disque...
Juste parce que vous ne vous sentez pas encore capable de créer un vrai fil sur l'artiste...
Alors en attendant, il y a cet espace...

Lors de la dernière émission de Manu Katche "One Shot Not", j'y ai découvert notamment un guitariste : Dominic Miller.

Dominic Miller, Manu Katche et Pino Palladino : voilà un bon petit extrait du trio...

Pas mal, non ?

J'aime beaucoup le deuxième album jazzy d'un petit groupe lyonnais dont les membres ont déjà décidé, après trois albums, de se séparer. Le manque de succès, de reconnaissance sans doute... Ce groupe s'appelle Khaban' et l'album s'intitule A la Santé des fous.

Je ne connaissais pas, ou très peu...
J'en avais entendu parler, mais si peu...
J'aurais voulu jeter un coup d'oeil à Vincennes cet été, mais le temps ou l'envie m'ont manqué...

Alors, j'ai acheté...

Suspended Night de Tomasz Stanko, une trompette à écouter la nuit... D'ailleurs est-ce qu'il y a de la trompette pour écouter le jour

Et si vous voulez avoir une petite idée, vous trouverez de nombreux titres en écoute sur tomaszstanko.com...

Ah oui... j'aime beaucoup Tomasz Stanko.

Des idées de jazz "moderne" :

- E. S. T. : presque tous les albums, surtout les 4 derniers

- Tord Gustavsen Trio : exemple : The Ground

- Jan Garbarek : exemple : Rites


A+

Laurent

harelde78 a écrit:

- Jan Garbarek : exemple : Rites

des fans de Garbarek, tu peux en trouver ici !

harelde78 a écrit:

- Tord Gustavsen Trio : exemple : The Ground

et des fans de Tord ici !

Aujourd'hui, Enrico Rava, trompettiste italien...

Pour la petite histoire, c'est à 18 ans lors d'un concert de Miles Davis à Turin qu'il décida d'abandonner le trombone pour la trompette.

Souvent associé à Stefano Bollani au piano, un petit extrait de l'album The Third Man : Estate.

On trouve dans les nouvelles de James Baldwin et dans La prochaine fois, le feu, de très belles pages sur le sentiment religieux chez les Noirs (il parle d'une sorte de "Racket" qui pourrait prendre un autre visage avec des sectes racistes comme les black muslims) et les céremonies interactives entre le pasteur et son assistance.

Il présente aussi un visage du jazz qui ne correspond pas forcément à la conception, disons européenne, courante :

Citation :

"Dans tout le jazz et particulièrement dans le blues, il y a quelque chose d'acide et d'ironique, d'assuré et d'à double tranchant."

Ainsi parlant d'un chant de big bill Bronzy, "je me sens si bien" (I feel so good) il est sensible au vide qui précède la rencontre espérée, et au vide qui suivra ce court bonheur.

Aux yeux de Baldwin, Big Bill Bronzy, comme beaucoup de bluesmen chante plus l'espoir que sa réalisation.

Le mouton sauvage a écrit:

Souvent associé à Stefano Bollani au piano, un petit extrait de l'album The Third Man : Estate.

J'ai écouté toute l'après-midi cet album et j'aime beaucoup, à un moment je regardais l'hiver tombé sur le champs à côté et avec cette musique, c'était étrange, sentiment partagé de mélancolie et de paix.

Merci

Je vous invite chez Renaud Garcia Fons pour écouter un trop petit extrait de l'envoutant "Oriental bass band"
Ou ici Berimbass

Quand les clowns font du jazz

www.leuropeen.info

Bernique a écrit:

Je vous invite chez Renaud Garcia Fons pour écouter un trop petit extrait de l'envoutant "Oriental bass band"
Ou ici Berimbass

Merci Bernique, j'ai passé un grand moment à écouter tout ce qu'il est posible d'écouter sur le net, et j'ai un coup de coeur pour la contrebasse voyageuse de Garcia Fons...

Tchipette a écrit:

Bernique a écrit:

Je vous invite chez Renaud Garcia Fons pour écouter un trop petit extrait de l'envoutant "Oriental bass band"
Ou ici Berimbass

Merci Bernique, j'ai passé un grand moment à écouter tout ce qu'il est posible d'écouter sur le net, et j'ai un coup de coeur pour la contrebasse voyageuse de Garcia Fons...

J'ai passé mon dimanche avec lui également, et un vrai coup de coeur aussi ! Et hop, noël en décembre, Garcia Fons sous le sapin, je pense à l'album Oriental Bass ou au dernier Arcoluz mais je n'ai pas pu tout écouter de celui-ci.

Bernique, je n'ai qu'un mot : merci

J'ai eu le plaisir d'assister à un concert de Garcia-Fons ...Quand cet homme joue de la contrebasse pffffff.... A vous donner envie d'être à la place de l'instrument

Bien ça alors ... je repassais discrètement pour noter les infos et qu'est-ce je lis ? que vois-je ... Dame Bernique étalée dans les bras de Renaud Garcia ...bien ça alors

Tu es réjouissante Bernique

Utopie a écrit:

que vois-je ... Dame Bernique étalée dans les bras de Renaud Garcia ...bien ça alors

Etalée, étalée ... ça manque un chouïa de dignité !

Noooooooooon, suavement blottie au creux de ses bras mâles dans un accord sensuel et oriental, rien de moins !


Pffff, tu n'as pas honte Bernique, à ton âge, ces emportements de midinette !

Bernique a écrit:

Etalée, étalée ... ça manque un chouïa de dignité !

Oui j'ai manqué d'élégance là, j'avoue.

Citation :

Pffff, tu n'as pas honte Bernique, à ton âge, ces emportements de midinette !

C'est vrai, je ne comprends pas, jamais cela me viendrait à l'esprit

Cadeau pour Bernique :

Un nouvel album de Renaud Garcia en février 2009 :

Deux livres sur récents sur le Jazz :

Philippe Gumplowicz : Le roman du jazz Troisième époque Les modernes, Éd Fayard (octobre 2008)


L’underground musical en France de Eric Deshayes et Dominique Grimaud, Collection Formes, ed Le mot et le reste.

Le label Jazz Icons est salué dans le monde entier pour la qualité de ses ré-éditions en DVD.
Il était temps que des éditeurs de qualité apparaissent sur le marché du DVD, envahi par les abus. En effet, acheté au jugé pour les promesses de la jaquette, un DVD de jazz peut provoquer, au visionnage, une déception sur tous les plans.

Les professionnels emploient un terme pour désigner les produits de (très) mauvaise qualité. Ils disent: c’est de la daube! Le cas, hélas, de nombreux DVD, payés souvent autour de 20 euros: absence de livret, mauvaise captation, repiquages, fonds de catalogues de cassettes VHS mal restaurées, images carrément floues, packaging médiocre, et j’en passe. Les bonnes surprises existent cependant. Elles sont repérables grâce au magazine Jazzman de décembre, qui recense les 50 meilleurs DVD de jazz.
On y retrouve forcément le sublimisssime Improvisation du catalogue Eagle Vision, distribué par Naïve. Le plus beau des plus beaux. Charlie Parker y interprète un blues ahurissant avec Coleman Hawkins et Buddy Rich; Duke Ellington improvise sur des tableaux de Miro; Lester Young jamme avec Hank Jones et Ella Fitzgerald, etc. J’ai dû le regarder cent fois. Il a été transféré sur DVD l’an dernier, avec des bonus.

[...]Le musicologue Robert Noss m’a confié que «les jazzmen noirs américains étaient persuadés que les images fixeraient éternellement leur art. Du coup, ils se mettaient sur leur 31 quand les télés (surtout en Europe) les invitaient pour être filmés… et donnaient le meilleur d’eux-mêmes. C’était devenu une astuce des tourneurs, appelés ainsi parce qu’ils font tourner les artistes. Pour faire franchir les océans à ces derniers, on leur promettait une télé!».

[...] la suite ici !

Je ne connais pas...
Peu importe...
Je ne voyage pas beaucoup au rayon jazz...
Je me rend compte que j'erre souvent du côté de la Norvège...
Why ?
Après Jan Garbarek, après Terje Rypdal, après Nils Petter Molvær, après Tord Gustavsen, après...

Je viens de commander mon premier Bugge Wesseltoft !
Je vous en reparlerai dès que je l'aurai reçu... et écouté !

Bon, visiblement, la F..C n'est pas pressée de m'envoyer ma dernière commande qui est le (sinon l'un des) premier(s) Daniel Mille.

J'avais adoré son dernier, après la pluie...



Par conséquent, en attendant que je découvre "Entre chien et loup", et pour ceux qui veulent découvrir un nouvel accordéoniste, tendance jazz, autre que Richard Galliano, une petite présentation de ce grenoblois s'impose ici...

Le musée du quai Branly à Paris accueille jusqu’au 28 juin une exposition exceptionnelle consacré au jazz, c’est sans doute l’une des plus grande exposition jamais organisée sur cette musique en France.

Sur plus de 2000m2 Le siècle du jazz revient sur l’histoire du jazz à travers la bande son du jazz mais aussi avec toutes les formes artistiques qui accompagnent cette musique.

tout sur cette exposition

l'exposition sur le Jazz

Citation :

L’exposition, conçue par le philosophe et critique d’art Daniel Soutif, présente de manière chronologique les relations entre le jazz et les arts graphiques à travers tout le XXème siècle.

De la peinture à la photographie, du cinéma à la littérature, sans oublier le graphisme ou la bande-dessinée, l’exposition montre plus particulièrement le développement du jazz en Europe et en France dans les années 30 et 40.

Affiches, videos, photos, historique, tout est sur le site du musée.

Le label Blue Note fête son 70ème anniversaire...

D'après un article du Monde

C'est probablement la compagnie de disques de jazz la plus connue au monde. Un label dont le nom fait tilt même pour qui n'a qu'un intérêt épisodique, voire inexistant, pour le jazz : Blue Note Records et son slogan "The Finest in Jazz Since 1939" (ce qui se fait de mieux). Et si Swing, créé en France, en 1937, par Charles Delaunay et par Hugues Panassié, fut le premier label entièrement consacré au jazz, Blue Note Records est le plus ancien toujours en activité.

Blue Note Records naît début 1939 à New York de l'association d'Alfred Lion (1909-1987), qui a quitté l'Allemagne nazie, et de l'écrivain Max Margulis (1907-1996). Quelques poignées de dollars - plutôt ceux de Margulis, qui arrêtera l'aventure au milieu des années 1940 - et c'est parti. Peu après, Francis Wolff (1907-1971), photographe, ami de Lion, parti d'Allemagne, rejoint la marque. Blue Note, c'est la note bleue, cet abaissement d'un demi-ton au plus de certaines notes d'une gamme, qui donne sa couleur musicale au blues et que le jazz a adoptée. Le clarinettiste Sidney Bechet et le pianiste Earl Hines sont parmi les premières signatures. Petit à petit, Blue Note Records s'affirme.

Très vite, Lion et Wolff vont accompagner les évolutions du jazz. Traditionnel, puis bop, hard bop, les frontières du free dans les années 1960, les ambiances soul et pop à l'aube des années 1970. Les musiciens se passent le mot. Les patrons respectent les artistes, leur payent quelques heures de répétitions avant une séance d'enregistrement, les laissent expérimenter. L'annuaire du jazz va défiler chez Blue Note, parfois pour un seul disque, parfois pour le plus fameux d'une carrière : les pianistes Thelonious Monk, Bud Powell, Horace Silver et Herbie Hancock, les saxophonistes Sonny Rollins, Dexter Gordon, Lee Morgan, Eric Dolphy et Ornette Coleman, les trompettistes Fats Navarro, Miles Davis, Donald Byrd et Freddie Hubbard, les guitaristes Kenny Burrell et Grant Green, le batteur Art Blakey qui y fonde ses célèbres Jazz Messengers, l'organiste Jimmy Smith...