Portishead

Déjà évoqué sur le fil Cyberpunk et Trip-Hop en compagnie de Massive Attack ou de Björk. Voilà pour le rappel.

Vu l'heure, vous n'êtes pas à une demi-heure près pour vous coucher.
35 minutes, c'est juste le temps que je vous demande pour écouter ceci :



un morceau de plus de 30 minutes, filmé en décembre 2007 à Gordano School, Portishead (ancienne école de Geoff Barrow, co-fondateur du groupe avec miss Beth Gibbons)

Les Portishead, un autre groupe que j'affectionne beaucoup.

Un morceau interprété par la chanteuse du groupe sur une musique de Rodigo Leao:

Un grand classique

Sombre dimanche, le classique de Seress repris par Portishead. Version magnifique.
Si je pouvais avoir la voix de quelqu'un, ça serait bien celle de Beth Gibbons...

Portishead: tête d'affiche à la prochaine saison des Vieilles Charrues.
Début: le 19 juillet.

Avis sur la prestation de Portishead aux vieilles charrues.

Citation :

Un moment qu'on les attendait. Les voisins de Saint-Nolff les avaient attrapés dès 1998, au sommet de leur gloire. On y avait cru en 2008, pour la sortie de leur dernier album. Et on avait fini par les oublier. Quatre ans après, plus d'actu. Trop tard? Ils sont bien là, les gars de Bristol. Et Beth, inchangée, brindille blonde accrochée à son micro comme à une bouée de sauvetage. Vers 22h30, jeudi soir, on s'est subitement retrouvés quinze ans en arrière. Du temps où l'on était Massive Attack ou Portishead, comme il faudrait choisir entre Beatles et Stones. Du temps où tenter d'expliquer le trip hop se révélait aussi simple que d'initier un profane à la règle du hors-jeu devant un match de foot. Et où l'on raillait les ignorants prononçant Portiched. Bristol est toujours aussi triste. Désespérée. Il ne pleut pas sur le pré, mais c'est tout comme: le groupe n'a pas perdu cette signature grise et pure, mélancolique et envoûtante. «Wandering Stars», «Mysterons», «Over»... Les perles s'enchaînent comme à la belle époque.

Jusqu'au vertige

Etrange sentiment de réentendre leur live à Roseland, l'orchestre de cordes en moins. Le public se charge des choeurs sur l'emblématique «Glory Box». Tout est incroyablement en place. Une musique de funambules jouant avec les silences, toujours sur un fil, même quand il s'agit de balancer les sons hardcores de «The Rip», du dernier album. Portishead reste fidèle à son image:scène faiblement éclairée, pas un mot au public. Un concert quasi-parfait. Presque froid. Jusqu'au rappel, et cette ultime cavalcade sur «We carry on», prolongé jusqu'au vertige, tandis que Beth Gibbons s'offre un long bain de foule inattendu. Oui, ça valait le coup d'attendre.

J'aurais aimé y être, j'aime énormément ce groupe.

La critique de Ouest France est plus dithyrambique.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Vieilles-Charrues.-Portishead-magistral-et-planant_6346-2097887-fils-tous_filDMA.Htm

et la video,